Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Le séjour de Picasso à Biarritz, pendant l'été 1918, eut lieu dans des conditions très particulières, celles de la fin de la guerre ; ce que l'on sait moins, c'est qu'il fut d'une grande importance pour la suite de sa carrière. Il faut s'imaginer l'étrange désordre qui régnait dans l'ancienne cité impériale, cet été-là.
Les grands blessés étaient les nouveaux pensionnaires de quelques palaces de la ville, tous réquisitionnés et transformés en hôpitaux. Les rapatriés, poussés en chaises roulantes ou déambulant avec des béquilles, croisaient une foule cosmopolite plus habituelle, celle des étrangers de toutes nationalités, des marchands d'art, des antiquaires, des aristocrates attirés par Biarritz en raison de sa situation géographique, ses vertus thérapeutiques et balnéaires.
Madame Errázuriz, passionnée d'art et collectionneuse, se trouvait elle aussi à Biarritz ; elle avait d'ailleurs du mal à contenir sa joie à l'idée de recevoir chez elle Pablo et Olga, en voyage de noces, le 30 juillet.
Très amoureux d'Olga, Picasso observait avec son regard d'artiste aiguisé les changements du monde de demain, la vie sous le soleil, remarquant tout particulièrement ces costumes de bain que portaient les femmes, maillots collants sans manches, dont les jambes s'arrêtaient bien au-dessus du genou, avec un décolleté très arrondi et de simples bretelles...
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