Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Le nom de Paul Durand-Ruel (1831-1922) est étroitement lié à l'histoire de l'impressionnisme et à l'essor du marché de l'art moderne dans la seconde moitié du XIXe siècle. En 1865, Paul succède à son père, marchand de tableaux déjà bien établi et fournisseur des princes d'Orléans auxquels il vendait des toiles de Corot, Courbet ou Delacroix. Au début des années 1870, Paul découvre à Londres les oeuvres des futurs impressionnistes. Enthousiasmé, il leur achète des toiles par dizaines. Associant étroitement sa galerie au mouvement impressionniste naissant, Durand-Ruel invente de nouvelles tactiques de vente destinées à «imposer» ses artistes : achats massifs, soutien aux expositions collectives, organisation d'expositions individuelles, publications de monographies et de catalogues. Le marchand exerce un quasi-monopole sur la production des artistes, leur prodiguant même des conseils précis sur les sujets explorés ou les formats des tableaux.
Avec les expositions des «Meules», des «Peupliers», puis des «Cathédrales» de Monet, dans les années 1890, Durand-Ruel atteste sa capacité à suivre au plus près la démarche de certains de «ses» artistes. Enfin, le marchand s'emploie à diffuser leurs oeuvres à l'étranger : Londres, Bruxelles et surtout les États-Unis. Les collections des musées de Philadelphie, Chicago, Boston, du Metropolitan Museum ou de la National Gallery de Washington, comptent aujourd'hui des centaines de tableaux impressionnistes provenant de la galerie Durand-Ruel.
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