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Passions de jeunes miss

Couverture du livre « Passions de jeunes miss » de Alphonse Momas aux éditions Pulsio
  • Nombre de pages : (-)
  • Collection : CLASSX
  • Genre : (-)
  • Thème : Non attribué
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Alphonse Momas, né en 1846 et mort le 6 juin 1933 à Paris, est un écrivain français. Après avoir écrit des pièces de théâtre au début des années 1890, il écrivit un très grand nombre de romans érotiques sous divers pseudonymes.

Un collège féminin dans lequel la fustigation est une règle. De... Voir plus

Alphonse Momas, né en 1846 et mort le 6 juin 1933 à Paris, est un écrivain français. Après avoir écrit des pièces de théâtre au début des années 1890, il écrivit un très grand nombre de romans érotiques sous divers pseudonymes.

Un collège féminin dans lequel la fustigation est une règle. De belles filles de dix-huit ans et plus entre lesquelles le rapport lesbien est un principe. Un roman érotique et amusant. « Reine avait quitté l´Institution Sticker, et après Reine, Lisbeth et Aline partirent à leur tour. Peu à peu les pensionnaires, présentes à l´arrivée de la jolie Française, se remplaçaient par les nouvelles venues, mais la graine de saphisme germait de plus en plus. Hilda n´était plus la favorite de Jean Sticker. Elle se fit encore prendre, en train d´être enfilée par un godemichet placé sous le ventre de Clary. Elle ne reçut pas la flagellation cette fois : toute sa division réunie, la directrice, lui ayant fait attacher jupes et chemises sur les épaules, la condamna à exécuter trois fois le tour de la salle de travail, en la poursuivant à grands coups de pieds dans le derrière. Au troisième, elle la flanqua à la porte et lui commanda de marcher dans cette tenue autour du bâtiment, pendant une demi-heure. Toute rouge de confusion, le visage en larmes, surveillée par une sous-maîtresse rigide, Hilda subit cette honte, rencontrée par les serviteurs des deux sexes, lui décochant force quolibets, et, sur la porte de sa chambre, dans le petit angle obscur et insoupçonné, s´apercevait l´étoile de luxure. Lassée de son favoritisme, finissant toujours mal, écoeurée des actes obscènes qui se commettaient avec une audace sans cesse croissante, jalousée et enviée de celles qui aspirèrent à lui succéder et qui, n´ayant pas abouti, la dénigraient auprès des grandes et des moyennes ; elle revenait à des sentiments de sagesse. La nuit, elle dormait paisiblement sans plus se préoccuper des tentations charnelles : le sang posé des Anglaises reprenait le dessus dans son tempérament. Elle pensait n´avoir rien à redouter de personne, et si elle fermait sa porte à clef, elle le faisait parce qu´elle savait que, dans la nuit, des personnes étrangères à la maison circulaient à travers les bâtiments scolaires. Et voilà qu´un soir, devant sa porte, s´arrêta le duc Albert d´Ottinicher. »

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