Un paquebot, des disparitions mystérieuses...
Depuis de longues années, des passagers du Sultan des mers - souvent une mère et son enfant - disparaissent après s'être vraisemblablement jetés par-dessus bord. C'est ce qui est arrivé à la femme et au fils de Martin Schwartz, Tim, alors qu'ils effectuaient une croisière sur ce paquebot.
Depuis la mort de sa femme et de son fils Tim, Martin a perdu goût à la vie et assume, au sein de la police où il officie comme psychologue, des missions dangereuses, notamment au contact de pédophiles sans scrupules.
Cinq années ont passé quand une femme mystérieuse, qui se prétend auteure de thrillers, l'invite à retourner sur Le Sultan des mers. Elle aurait des révélations à lui faire sur la disparition de sa famille.
Une fois sur place, il reconnaît avec stupeur l'ours en peluche de Timmy dans les bras d'Anouk, une enfant disparue qui vient de refaire surface. Il comprend alors qu'il a été sollicité pour découvrir ce qu'a vécu la fillette que l'on cache dans la cabine 23.
Au fil de son enquête, il mettra au jour le mobile de ces mystérieuses disparitions. Et découvrira que les disparus ne sont peut-être pas tous morts...
Noir comme la mer
Chaque année, 23 personnes disparaissent alors qu’ils effectuent une croisière sur les luxueux paquebots qui sillonnent les mers du globe. 23. Et encore, il s’agit d’une estimation car aucun chiffre vérifiable n’est disponible, les compagnies maritimes n’ayant aucune envie qu’une telle information soit rendue publique. Evidemment, parmi ces 23 personnes, certaines disparaissent de plein gré : c’est d’ailleurs la version officielle, un suicide ou une disparition volontaire. Mais il y a aussi des meurtres, des assassinats… Comment imaginer que sur un paquebot aussi grand qu’une petite ville, trois mille passagers, deux mille membres de l’équipage, ne puisse se cacher un criminel et ce, en toute impunité ? Quoiqu’il en soit, à bord du Sultan des Mers c’est à une situation inédite que le capitaine et son équipage doivent faire face : la réapparition d’une passagère disparue depuis huit semaines… Une petite fille de 11 ans, Anouk, disparue avec sa mère Naomi. Il avait été conclu à un double suicide, la mère entrainant sa fille dans la mort. Exactement ce qui s’était passé cinq ans plus tôt pour Nadja et Timmy. Sauf que Martin, le mari de Nadja et le père de Timmy, n’a jamais accepté cette explication. Sa femme n’avait aucune raison de se suicider et encore moins avec son petit garçon… Martin est flic et psychologue, infiltré dans les milieux les plus douteux qu’il soit, il enchaîne à Berlin des missions dangereuses et glauques. Après tout, il n’a plus rien à perdre. Et surtout, il s’est juré de ne plus jamais remettre les pieds sur un paquebot, encore moins sur Le Sultan des Mers, tenant le capitaine et la compagnie maritime responsable de la mort de Nadja et de Timmy. Mais lorsqu’il reçoit un étrange coup de téléphone d’une passagère du paquebot, il fonce à Southampton et embarque pour une croisière en enfer.
De Sebastian Fitzek j’avais déjà lu deux thrillers, Le Colis et Le Cadeau. J’en étais ressortie assez partagée, et même, avouons le, un peu déçue. En revanche, aucune déception pour celui-ci, on frôle le coup de cœur !
J’ai tout aimé dans cette histoire : le décor ultra cinématographique de ce huis-clos original qui se déroule à bord d’un paquebot de croisière, l’intrigue à plusieurs tiroirs (la fin !!), le suspens qui ne s’essouffle pas, le style très accrocheur (si vous lisez le premier chapitre, vous êtes fichu !), les personnages… Bref, c’est un sans faute et je ne regrette pas d’avoir persévéré avec cet auteur !
Déroutant tellement peu habituée à lire/entendre ce type de violences sexuelles, l'histoire est bien écrite, l'intrigue fluide avec quelques invraisemblances. On y souris, on y découvre le monde des croisières et surtout on aime l'auteur.
Un flic ayant perdu toute raison de vivre, se jette dans une enquête haletante, brutale, hachée oppressante.
Laissez-vous embarquez !
Dans le jargon des croisières, il parait qu’un « passager 23 », c’est un passager qui se suicide en se jetant à l’eau, sans jamais que l’on puisse retrouver son corps et il parait aussi que l’on décompte des centaines de « Passagers 23 » chaque année. Il y a quelques années, l’épouse de Martin Schwartz, policier berlinois, est une passagère 23 du paquebot « Le Sultan des Mers », et elle a emmené son petit garçon avec elle. Depuis, Martin est à la dérive. Mais lorsqu’il apprend qu’une enfant, prétendument « suicidée » par sa mère, est revenue de nulle part sur le « Sultan des Mers », il embarque dans ce bateau maudit pour comprendre, et qu’il y a à comprendre va dépasser son entendement. Le thriller allemand de Sébastian Fitzek nous embarque dans le monde particulier des grands bateaux de croisière, leurs rituels, leur face cachée et leur secret, et le moins que l’on puisse dire est que ce n’est pas reluisant. Cette petite société flottante, en vase clôt pendant des semaines dans les eaux internationales lave son ligne sale en famille, dans tous les sens du terme : omerta sur les suicides, règlements de police arbitraire, cloisonnement étanche de l’information et jusqu’à récemment, largages des ordures en pleine mer. Sébastian Fitzek est sans doute banni d’un bateau de croisière pour toujours ! L’intrigue, tout du moins dans ses trois premiers quarts, est aussi facile à suivre qu’intrigante. Il ya cette gamine, Anouk, qui revient d’entre les morts et qui est mutique, et semble avoir été torturée physiquement et psychologiquement. Il y a aussi Julia, qui embarque avec sa faille adolescente rebelle et suicidaire, et puis un certain nombre de personnages annexes, pour ne pas dire d’intrigues annexe qui viennent se greffer à ces deux histoires principales. Les personnages sont assez attachants (enfin, pas tous…) mais on aurait bien tort de se fier à nos impressions de départ car le roman va distordre leur personnalités sans ménagement, révélant leur face sombre (voire ignoble) pour certain, leur scrupules pour d’autres. Si on fie aux apparences, alors on va de mauvaises surprises en mauvaise surprises. Dans son dernier quart, le roman multiplie à foison les coups de théâtre et les rebondissements, on plonge alors dans une atmosphère tellement glauque qu’elle en est presque déconcertante. Fitzek ose aborder un tabou, sans doute un des tabous ultimes de nos sociétés. Je ne dirais pas lequel évidemment, mais c’est la première fois que, pour ma part, je lis un roman qui évoque cette question ultra dérangeante. La multiplication des rebondissements, jusque dans les toutes dernières lignes, donne un peu le tournis et on se dit que l’auteur a un tout petit peu abusé du truc, quand même… Malgré tout l’impression finale n’est pas mauvaise car pendant 450 pages, on a été embarqué dans une histoire cohérente, efficace, loin, mais alors très loin, aux antipodes même, de l’idée que l’on se faisait des croisières sur des beaux bateaux de luxe.
Passager 23 c’est un thriller très rythmé ou chaque fin de chapitre vous donne envie de passer au suivant. Un huis clos passionnant pour nuits blanches sur un bateau de croisière !
On va surtout suivre Martin, un policier casse-cou très perturbé depuis le décès de sa femme et de son fils sur ce même bateau !
Plusieurs sujets lourds sont traités, certains sont perturbants, et pour les âmes sensibles ça risque d’être plus difficile ! Martin a de multiples énigmes à résoudre et il y a beaucoup de surprises pour nous le lecteur. Le dernier twist est peut-être de trop, comme souvent avec l’auteur, mais ça ne gâche rien au roman.
Après ce livre vous risquez de ne plus vouloir monter sur un bateau de votre vie !
Avec Sebastian Fitzek je ne suis jamais déçu et “Passager 23” est, a mes yeux, un de ses meilleurs.
http://hidesbouquine.blogspot.com/2019/05/passager-23-sebastian-fitzek.html
Bienvenue à bord du Sultan des mers, une croisière dès plus étrange et mystérieuse vous y attend ! Le temps d’une traversée, devenez le digne successeur d’Hercule Poirot ! En effet, chaque année, de nombreux passagers disparaissent mystérieusement ! Votre mission, sera de déjouer l’esprit retors de Sebastian Fitzek, de découvrir qui se cache derrière le fameux « passager 23 », mais surtout de lever le voile sur ces questions restées sans réponse… Disparitions volontaires ? Suicide ? Ou pire encore…le meurtre doit-il être envisager ?
Avec Passager 23, Sebastian Fitzek ne déroge pas à ces thrillers. C’est étouffant, l’ambiance y est sombre et angoissante ! L’auteur nous entraine dans une spirale infernale qui ne laissera pas indemne le lecteur. On y retrouve « sa marque », un condensé de chapitres courts, mené tambours battant !
Malgré une trame intéressante et plutôt originale et tous les ingrédients d’un bon Fitzek, je suis restée de marbre face à cette lecture ! Je n’ai pas su pleinement apprécié, en quête de cette tension latente qui caractérise tant les romans de Sebastian Fitzek. Pourtant je suis une grande fan inconditionnelle de cet auteur ! J’attends toujours avec une certaine impatience les sorties françaises. Je me prends facilement aux jeux de ces intrigues, qu’elles soient machiavélique ou jonchés de cadavre. Pour moi, il n’as pas son pareil pour nous tenir en haleine, pour nous piéger dans sa toile diabolique.
C’est peut-être la faute d’un personnage qui me semble trop « bordeline », insaisissable pour être pleinement apprécier. Puis je ne pensais pas un jour dire cela pour un roman de Sebastian Fitzek, car habituellement j’aime ce jeu qu’il instaure. Cette ambiance anxiogène qui pousse le lecteur à confondre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. C’est bien la première fois que je ressens ce manque de réalisme… par moment c’est vraiment tiré par les cheveux. Peut-être trop de rebondissement invraisemblable ? Puis il y a cette fin qui me laisse vraiment sur ma faim…
Alors si sur le fond, Passager 23 peut être un excellent thriller, angoissant et mystérieux à souhait. Un huit clos palpitant ! Je ne peux que lui reconnaitre ses qualités mais ce thriller m’a laissé dubitative sur la fin ! Un peu déçu de ma traversée dans les eaux sombres…
Oubliez tout ce que vous savez sur les croisières ! Tss tss ! J'entends cette petite voix dans votre tête qui fredonne : « Love, exciting and new. Come Aboard. We're expecting youuuu !!! » Non, non, non ! On a dit : oubliez ! Les adeptes des après-midis piscine, des soirées casino et des mojitos à gogo ne sont pas les bienvenus. Encore que… pour les mojitos, on pourra s'arranger. Les amateurs de sensations fortes et d'intrigues labyrinthiques, quant à eux, seront servis ! Le commandant de bord Fitzek vous réserve un voyage un peu mouvementé mais complètement maîtrisé. Vous devez penser que des thrillers qui se déroulent dans des lieux isolés, il en sort tous les mois des dizaines. Sur un bateau de croisière, déjà beaucoup moins… Mais ce n'est pas tant le lieu que ce qui s'y passe qui donne toute sa saveur au roman. Sebastian Fitzek construit son histoire à partir d'une statistique étonnante, voire angoissante : on estime que 23 personnes disparaissent chaque année dans le monde alors qu'ils voyagent sur un bateau de croisière. Accident ? Suicide ? Meurtre ? Disparition volontaire ? L'énigme est offerte à l'imagination du lecteur et le maître du thriller allemand en propose une interprétation très… personnelle ! Son personnage principal, Martin, est un flic qui connaît bien la problématique : son épouse s'est donné la mort sur un bateau de croisière il y a quelques années, entraînant son fils avec elle. Aussi, quand Martin accepte de monter sur un autre bateau pour une affaire de disparition, il envisage la possibilité qu'il y ait un lien avec son propre passé. Pas une minute de répit pour ce pauvre Martin qui doit, entre autres, gérer la disparition d'une mère, le mutisme d'une petite fille ou encore les excentricités d'une écrivaine… Je suis à peu près sûre que certains reprocheront au roman de Fitzek une certaine invraisemblance due à l'accumulation des histoires entrelacées, mais moi, vraiment, j'adore ! Il maîtrise parfaitement l'art du puzzle littéraire et je suis à chaque fois admirative du suspense qu'il arrive à installer dans ses romans. Vivement le suivant !
Passager 23 est un roman très prenant, certains éléments ne sont pas crédibles, mais cela ne gâche en rien la lecture du roman. La plume de l'auteur est maîtrisée et l'histoire est bien ficelée. Chaque fin de chapitre vous donne l'envie de découvrir le suivant. le récit est découpé en plusieurs points de vue, et de ce fait nous suivons plusieurs personnages, dans cette histoire, il va falloir se méfier des apparences...
Comme le dit si bien l'auteur ""Ce qui me fascine, ce sont les abysses du cerveau, jusqu'où nous entraîne l'inconscient, les manipulations mentales"
Un petit bémol, l'épilogue est un peu farfelu.
Sébastien fitzek est l'écrivain le plus lu en Allemagne, c'est grand fan de Harlan Coben, Stephen King, Crichton, Grisham.. Il est à mon sens un grand-maître du thriller psychologique moderne. Je recommande vivement ses romans.
Il nous offre encore une fois un roman plein de suspense, bien rythmé, pas de temps mort. Même si pour moi ça n'est pas le meilleur de l'auteur.
Des disparitions inquiétantes sur un paquebot en pleine croisière... Martin Schwartz va se retrouver sur le Sultan non sans lui rappeler de mauvais souvenirs et démêler enfin le mystère sur la disparition de sa femme et de son fils grâce à la réapparition d'une petite fille qui avait été portée disparue en mer avec sa mère. Des questions surviennent alors: s'est-elle vraiment suicidée ? Pourquoi? et pourquoi avoir entraînée avec elle sa fille? Et qui est ce mystérieux ami qui va aider Lisa à mettre fin ses jours?
Ce sont 3 histoires de famille en parallèle que nous suivront, 3 histoires qui aboutiront à la résolution de cette énigme des disparitions depuis de nombreuses années
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