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Parisiennes ; ces femmes qui ont inspiré les rues de Paris

Couverture du livre « Parisiennes ; ces femmes qui ont inspiré les rues de Paris » de Malka Marcovich aux éditions Balland
  • Date de parution :
  • Editeur : Balland
  • EAN : 9782940556731
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Plus que toute autre ville au monde, la capitale reste associée de manière récurrente à l'amour et à la femme avec un grand F. On la chante «blonde, reine du monde», et elle continue de véhiculer toute une série de fantasmes dans l'imaginaire collectif : le Paris du libertinage dans les jardins... Voir plus

Plus que toute autre ville au monde, la capitale reste associée de manière récurrente à l'amour et à la femme avec un grand F. On la chante «blonde, reine du monde», et elle continue de véhiculer toute une série de fantasmes dans l'imaginaire collectif : le Paris du libertinage dans les jardins du Palais-Royal ; du gai Paris de Pigalle, du Moulin-Rouge et des Folies Bergère, de la Parisienne - le modèle incontesté du chic -, de Marie-Chantal, de la mode et de la superficialité lascive... Comme si l'histoire et le destin des femmes de Paris devaient rester enfermés dans les stéréotypes les plus désuets, ne pouvaient se conjuguer qu'avec plaisir, douceur de vivre, légèreté.

Sur près de 6 000 rues que compte la capitale, environ 200 consacrent un destin féminin, alors que les héros masculins sont au nombre de 4000. Où sont donc les Parisiennes qui ont inspiré les espaces publics de la capitale ? Non pas les «femmes publiques», objets sexuels chantés sur tous les tons, mais les femmes qui - à l'image des «hommes publics» aux commandes du politique -ont pris leur destin en main et ont inscrit leur nom dans ces lieux de mémoire collective.

Parfois, il nous faut prendre un piolet de géologue pour parvenir à retrouver l'empreinte de ces femmes. Ces destins incroyables se trouvent la plupart du temps hors des sentiers battus, au fronton d'un passage, au croisement d'une rue... Il existe des noms qui racontent des chemins plus sinueux de la grande histoire, comme celui de Julie Bêcheur, marchande aux halles, qui sut émouvoir Marie-Antoinette tant son visage lui rappelait celui de sa mère. Julie dite «Rose de Mai», guillotinée sous la Terreur en raison de sa rencontre avec la reine. Petit passage caché d'un côté, grande artère rappelant un destin féminin ignoré par le plus grand nombre de l'autre ! Qui sait que le boulevard de Rochechouart, à la sonorité martiale et masculine, porte le nom d'une femme, et que c'est la seule grande artère de la capitale à rappeler un destin féminin ?

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