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Ou que j'aille

Couverture du livre « Ou que j'aille » de Anne Leloup et Alabane Gelle aux éditions Esperluete
  • Date de parution :
  • Editeur : Esperluete
  • EAN : 9782359840506
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Ce texte d'Albane Gellé est tout à la fois une adresse à un tu absent et un long monologue où le temps, la nature et les vivants prennent chacun leur place. Elle nous donne à sentir que l'absence physique peut être compensée par une omniprésence dans les «?petites?» choses de tous les jours.... Voir plus

Ce texte d'Albane Gellé est tout à la fois une adresse à un tu absent et un long monologue où le temps, la nature et les vivants prennent chacun leur place. Elle nous donne à sentir que l'absence physique peut être compensée par une omniprésence dans les «?petites?» choses de tous les jours. Elle nous dit qu'une présence rendue vivante au fil du temps, des saisons et des enfances qui se succèdent, est le seul atout de l'absence et le point d'ancrage des vivants. Avec elle, le lecteur imagine l'absent, accompagne les gestes simples et se souvient de ses propres fêlures.

Albane Gellé fixe les mots comme autant d'objets à manipuler avec soin pour que la mémoire affleure et que le son fasse sens.

Les dessins au crayon d'Anne Leloup invitent à une rêverie organique. Les fleurs, les saisons et le temps qui passe accompagnent le texte. Ces dessins aériens proposent une seconde lecture de la perte et du souvenir comme un renouvellement, un cycle, celui de la vie.

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Avis (1)

  • Je lis peu de poésie. Pas assez, en tout cas. Chaque recueil est comme une respiration, une bouffée d’air frais, une accalmie, une oasis, au milieu du monde de bruit et de fureur de tous ces romans. Mais cela fait longtemps, depuis Arthur Rimbaud, que les poètes font l’économie de l’écriture...
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    Je lis peu de poésie. Pas assez, en tout cas. Chaque recueil est comme une respiration, une bouffée d’air frais, une accalmie, une oasis, au milieu du monde de bruit et de fureur de tous ces romans. Mais cela fait longtemps, depuis Arthur Rimbaud, que les poètes font l’économie de l’écriture pour des textes courts, limpides comme l’eau de source. Albane Gallé est de ceux-là. Quelques impressions de voyages, partagées avec le lecteur, avec l’être absent également. Invoqué, remémoré, sanctifié, celui qui n’est pas/plus là est à la fois la racine et la fleur de la vie d’Albane.
    Neuf textes illustrés de dessins d’Anne Leloup (Belgique, 1968). Ce graphisme léger, allusif, confinant au minimalisme mais sans aucune sécheresse, vient soutenir les poèmes. Naturel, souvent végétal, rarement minéral, le dessin se fait élégant dans son économie de moyens. Un fois de plus, tant de sentiments sont exprimés avec si peu de moyens.

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