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Onysos le furieux

Couverture du livre « Onysos le furieux » de Laurent Gaudé aux éditions Actes Sud-papiers
Résumé:

Un homme est là, assis sur le quai d'un métro, à New York. Il est vieux. En guenilles. C'est Onysos. Mi-homme, mi-dieu, il prend la parole et entame le récit de sa vie. C'est une épopée antique. De sa naissance dans les monts Zagros à la prise de Babylone, de sa fuite en Egypte à son arrivée... Voir plus

Un homme est là, assis sur le quai d'un métro, à New York. Il est vieux. En guenilles. C'est Onysos. Mi-homme, mi-dieu, il prend la parole et entame le récit de sa vie. C'est une épopée antique. De sa naissance dans les monts Zagros à la prise de Babylone, de sa fuite en Egypte à son arrivée dans la cité d'Ilion où il décide de mourir au côté des Troyens, il raconte une longue succession de pleurs et de cris de jouissance, de larmes, d'orgies et d'incendies. Le temps d'une nuit, sur ce quai anonyme, Onysos le gueux, le boueux, Onysos l'assoiffé fait à nouveau entendre sa voix et se rappelle à la mémoire des hommes.

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Avis (1)

  • Surprenante lecture.

    Ce texte, cette pièce de théâtre, se divise en VI Chants et un final.

    En sept monologues aux phrases courtes et percutantes, parfois crues, parfois avec des répétitions qui forment des boucles, Onysos nous raconte sa vie de sa naissance à Zagros, la violence des...
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    Surprenante lecture.

    Ce texte, cette pièce de théâtre, se divise en VI Chants et un final.

    En sept monologues aux phrases courtes et percutantes, parfois crues, parfois avec des répétitions qui forment des boucles, Onysos nous raconte sa vie de sa naissance à Zagros, la violence des hommes, à ses vengeances. Incendies et morts violentes vont jalonner son parcours notamment en Egypte qu’en il s’épris de Séléna.

    Avec son arrivé à New-york de nos jours son regard se tourne vers ceux qui sont à terre, les vaincus qui souffrent, les gens de la rue qui ne font que survivre au lieu de pouvoir vivre.

    Il y a des phrases qui font frissonner, comme par exemple :

    « Le monde m’a oublié, peu m’importe.

    Je choisirai le jour où me rappeler à sa mémoire.

    Ce sera mon triomphe et les tours colosses de New-York se cabreront

    Sous la puissance de mon rire.

    En attendant ce jour, de ces hommes et de ces femmes qui n’ont rien

    Et ne sont rien, je suis le témoin

    Onysos est celui qui les aime.

    Je n’ai ni or ni repos à lui offrir, juste le partage du regard émigré. »

    C’est étrange, je ne pourrais vous dire si j’aimais ou pas, mais c’est un texte fort. J'ai lu certains passages à voix haute pour me rendre compte de ce que cela pouvait donner et on sent une puissance dans le texte.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)

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