Du désert sahélien à la jungle urbaine marseillaise, en quatre jours et trois nuits... Un suspense renversant et bouleversant.
" - Qu'est-ce qui ne va pas, Leyli ? Vous êtes jolie. Vous avez trois jolis enfants. Bamby, Alpha, Tidiane. Vous vous en êtes bien sortie.
- Ce sont les apparences, tout ça. Du vent. Il nous manque l'essentiel. Je suis une mauvaise mère. Mes trois enfants sont condamnés. Mon seul espoir est que l'un d'eux, l'un d'eux peut-être, échappe au sortilège.
Elle ferma les yeux. Il demanda encore :
- Qui l'a lancé, ce sortilège ?
- Vous. Moi. La terre entière.
Personne n'est innocent dans cette affaire. " Du désert sahélien à la jungle urbaine marseillaise, en quatre jours et trois nuits...
Un suspense renversant et bouleversant.
Polar …
La force de M.Bussi est incontestablement son don pour les tours de passe passe … Encore une fois, je n'ai rien vu venir ! La révélation finale est waowwww à tomber par terre … On la trouvait plutôt jolie leyli, elle arrivait du mali leyli ;) Son histoire est très touchante, percutante … Pas un coup de coeur mais une superbe lecture !
On met un peu de temps à entrer dans l'intrigue...mais une fois happé on a du mal à laisser le bouquin de coté!
Des rebondissements, des sentiments qui pourraient tous nous habiter....un très bon suspens!
J'ai mis beaucoup de temps à rentrer dans cette intrigue, car je l'ai trouvée longue à poser l'intrigue mais je trouve qu'il faut s'accrocher et la fin se termine en apothéose ! On est littéralement bluffé !
L'histoire d'une vengeance immorale et pourtant on se surprendrait à y adhérer... Encore une réussite de Michel Bussi qui m'a tenue en haleine. Je n'avais qu'une envie: savoir ce qui se passe ensuite.
Un roman agréable à lire et qui tient en haleine. Un mélange entre faits (actuels) de société et intrigue policère plutôt bien ficelée !
Pas le meilleur Bussi à mon goût mais j'ai aimé malgré tout. L'auteur nous fait voyager comme à son habitude et on se laisse embarquer.
Après plusieurs déconvenues avec Michel Bussi, je dois dire que celui-ci n’est plutôt pas mauvais, à l’image de ce que fut par exemple « Nymphéas Noirs ». « On la trouvait plutôt jolie », c’est Leyli Maal, une immigrée malienne qui a une très lourde histoire personnelle et 3 enfants de 3 pères différents : la sublime Bambi, le vigoureux Alpha et l’adorable Tidiane. Elle cherche à obtenir un grand logement décent pour toute sa famille à Marseille, où elle vient de décrocher un CDI dans un hôtel Ibis, mais se retrouve face au mur de l’administration. Pendant ce temps, dans un autre hôtel, des pères de familles sont assassinés dans des situations compromettantes, visiblement assassinés par une sublime jeune femme qui les a attirés dans un piège. Deux policiers français mènent l’enquête et très vite, l’ONG Volgelzug de défense des migrants se retrouve au centre des préoccupations. Si la jeune femme recherchée est la fille de Leyli, qu’est ce qui la pousse à tuer des « humanitaires » ? La solution se trouve surement dans l’histoire de cette famille malienne. En prenant pour toile de fond le problème des migrants, Michel Bussi prend des risques. Surtout que dans son intrigue, les victimes sont aussi des coupables, las coupables aussi des victimes, les criminels sont déguisés en agneaux et inversement ! C’est cette complexité qui donne du relief au roman, qui lui donne aussi peut-être une certaine crédibilité car il y a peu d’angélisme dans son propos. Certes, il y a au final des bons et des méchants mais la frontière qui les sépare est tellement floue et subjective que cela finit par mettre presque mal à l’aise. Bussi nous embrouille aussi, comme il l’avait fait dans « Nymphéas Noirs », en nous réservant un coup de théâtre dans le dernier quart du livre, puis une autre plus petit mais plus attendu à la toute fin : il joue avec les codes de la mondialisation pour nous embrouiller et son coup de bluff fonctionne, c’est bien joué ! La fin de ce roman, qui a vu plusieurs intrigues s’entremêler (la quête de Leyli vers le bonheur familial, son histoire tragique, l’enquête policière, mais aussi l’histoire plus personnelle et toute aussi déchirante d’autres migrants) est douce amère. Tout le monde doit payer l’addition de ses actes, mais c’est la scène finale dans la piscine qui donne le plus l’impression d’une justice universelle : tu périras par là où tu as pêché, pas original mais très efficace ! Bussi aime les personnages improbables et hauts en couleur, parfois en premier rôle pour le pire (voir « Code Lupin »), parfois en second rôle pour le meilleur comme ici avec l’improbable et truculent Ruben Liberos, gérant de l’Hôtel Ibis de Porc-de- Bouc (Bouches du Rhône). Je me demande ce que pourrait penser le groupe ACCOR de la pub fait aux hôtels IBIS dans ce roman, pas sur qu’il considère cela comme de la publicité gratuite !
J'ai fait une commande de plusieurs livres en cadeau, on m'a offert un Bussi , je n'adhère pas (la preuve via mes critiques sur ses livres) mais voilà, je n'avais plus rien à lire alors pourquoi pas ...L'histoire ne me plaisait pas , Bussi est plutôt imaginatif dans ces histoires-là cela sentait un peu trop la réalité ...Leyli migrante nous raconte pendant tous le livre comment elle a eut ses 3 enfants, comment elle est arrivé en france , les sacrifices qu'elle l'a dut faire pour cela certes moralisateur, mais humanisé les migrants n'est pas une mauvaise idée, le cote folklorique de l'administration française de ce cote je ne peux qu'approuver ... Mais voilà Bussi se rapporte inlassablement à son physique elle est jolie certes, c'est déjà écrit sur la couverture pas besoin de l'écrire et la décrire tout le long de l'histoire ... À cote, il y a les meurtres, pas de surprise en quelques pages, on en devine l'auteur et le pourquoi pour moi ce personnage méritait d'être plus approfondie ... Comme Leyli, je vais cliquer sur envoyer, la critique sera lue ou pas, et oui comme elle, je prendrai une cigarette, comme elle mon écran deviendra noir et ma main se posera sur ce prochain livre qui m'attend ...
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