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Olivier

Couverture du livre « Olivier » de Jerome Garcin aux éditions Folio
  • Date de parution :
  • Editeur : Folio
  • EAN : 9782070447930
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

À la veille de ses six ans, Olivier fut fauché par une voiture. Il ne survécut pas à l'accident. Il était le frère jumeau de Jérôme Garcin. Olivier a grandi en lui, en même temps que lui. Une présence fantomatique qui lui a donné très tôt le goût du repli, et un étrange rapport à l'existence. ... Voir plus

À la veille de ses six ans, Olivier fut fauché par une voiture. Il ne survécut pas à l'accident. Il était le frère jumeau de Jérôme Garcin. Olivier a grandi en lui, en même temps que lui. Une présence fantomatique qui lui a donné très tôt le goût du repli, et un étrange rapport à l'existence. Dans ce récit, Jérôme Garcin remonte le fil de ses souvenirs, met en regard les grands textes littéraires ainsi que les écrits scientifiques consacrés à la gémellité, et retrouve à chaque fois un peu de ce frère perdu. Un jeu de miroir et de mémoire pour tenter de dire ce drame qui a déterminé sa vie. Olivier prolonge La chute de cheval et Théâtre intime, deux récits autobiographiques parus aux Éditions Gallimard.

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Avis (7)

  • http://leslivresdejoelle.blogspot.fr/2017/03/olivier-de-jerome-garcin.html

    Dans ce récit autobiographique, qu'il nomme "tout petit tombeau de papier", l'écrivain et journaliste Jérôme Garcin évoque Olivier son frère jumeau, 40 ans après son décès. Il s'adresse à lui tout au long du texte dans...
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    http://leslivresdejoelle.blogspot.fr/2017/03/olivier-de-jerome-garcin.html

    Dans ce récit autobiographique, qu'il nomme "tout petit tombeau de papier", l'écrivain et journaliste Jérôme Garcin évoque Olivier son frère jumeau, 40 ans après son décès. Il s'adresse à lui tout au long du texte dans une longue conversation en forme de monologue.

    Olivier est mort à l'âge de 6 ans, percuté par un chauffard sur une route de campagne "un soir doux de 1962" laissant Jérôme inconsolable.
    Ils étaient des jumeaux inséparables, une fois Olivier mort, Jérôme Garcin a continué à parler en secret à Olivier, à essayer d'imaginer ce qu'il serait devenu s'il avait vécu, ce qu'il aurait pensé de lui. Olivier a été, tout au long de la vie de Jérôme, un frère à la fois terriblement absent mais aussi tellement présent. Jérôme Garcin ne nous livre pas le portrait d'un frère éternellement figé dans son enfance mais celui d'un frère qui a continué à vivre.

    Jérôme Garcin nous livre une réflexion sur la façon dont ce drame a contribué à le construire comme un homme pressé, chargé de vivre pour deux. "Ne t'inquiète donc pas, Olivier. Ce dont le destin t'a privé, je l'ai vécu pour toi, tu l'as vécu avec moi."

    Ce roman est aussi une réflexion sur la gémellité, comme les amputés qui continuent de ressentir des douleurs dans leur membre fantôme longtemps après l'amputation, Jérôme Garcin, nous parle de son sentiment d'être "incomplet".
    Jérôme Garcin nous parle aussi de sa passion pour sa femme et ses enfants, son amour pour la campagne, les chevaux et la littérature.

    C'est un livre très émouvant sur le deuil, un livre au cœur de l'intime d'une grande sincérité, d'une grande justesse. L'exercice introspectif est lumineux et poétique sur un fond mélancolique.
    J'ai aimé ce témoignage du frère survivant "ce jumeau sans jumeau" face au destin que son jumeau disparu n'aura pas eu. Je n'ai vu dans ce texte aucun pathos, aucun apitoiement sur son sort, Jérôme Garcin n'est pas homme à se complaire dans son chagrin.
    J'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir la très belle plume de Jérôme Garcin qui m'avait tant charmée dans "Le voyant"

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  • Avec ce livre qui tient, semble-t-il plus du récit que du roman, on a l'impression que Jérôme Garcin tente d'exorciser la mort de son frère jumeau, qui fut, lorsqu'ils avaient six ans, accroché et trainé par une voiture, sous ses yeux.
    C'est très fort en émotions ! Ce frère perdu hante toutes...
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    Avec ce livre qui tient, semble-t-il plus du récit que du roman, on a l'impression que Jérôme Garcin tente d'exorciser la mort de son frère jumeau, qui fut, lorsqu'ils avaient six ans, accroché et trainé par une voiture, sous ses yeux.
    C'est très fort en émotions ! Ce frère perdu hante toutes les pages, on sent une présence diffuse tout le long du récit.
    Pour moi, qui n'ai pas eu la chance de connaître ce rapport si particulier que l'on peut avoir avec un jumeau, m'a été possible d'être approché grâce à ce livre. Car même si le frère, le semblable n'est plus, Jérôme Garcin a réussi l’énorme performance de nous faire ressentir la nature de ce lien si puissant que peuvent entretenir des jumeaux.
    Et puis,par-dessus tout, il y a le style, Jérôme Garcin !
    "Olivier" est l'ouvrage qui met tout le monde d’accord et permet à chaque lecteur de tenir entre ses mains une vraie épreuve d'écrivain.

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  • Une opinion très partagée à la lecture de ce livre.
    Une histoire qui décrit des sentiments intéressants.
    Une écriture qui est correcte mais qui ne parvient pas à me transcender.
    J'ai apprécié d'avoir lu ce livre, mais pas de jubilation à cette lecture.

    Une opinion très partagée à la lecture de ce livre.
    Une histoire qui décrit des sentiments intéressants.
    Une écriture qui est correcte mais qui ne parvient pas à me transcender.
    J'ai apprécié d'avoir lu ce livre, mais pas de jubilation à cette lecture.

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  • Une histoire particulièrement touchante et émouvante.

    Une histoire particulièrement touchante et émouvante.

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  • "je suis né le 4 octobre 1956, à minuit pile. Toi, juste après. Tu m'as laissé la priorité. Je devais être pressé de sortir, en éclaireur. Mais tu as été le premier à partir, en reconnaissance."
    Jerome Garcin nous livre un hommage bouleversant à son frère jumeau, décédé accidentellement devant...
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    "je suis né le 4 octobre 1956, à minuit pile. Toi, juste après. Tu m'as laissé la priorité. Je devais être pressé de sortir, en éclaireur. Mais tu as été le premier à partir, en reconnaissance."
    Jerome Garcin nous livre un hommage bouleversant à son frère jumeau, décédé accidentellement devant ses yeux à l'âge de 6 ans. C'est un livre qui montre les liens indéfectibles entre frères jumeaux, le double qui plane toujours dans sa vie d'adulte. Une très belle preuve d'amour fraternel..

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  • Olivier est l’histoire du frère jumeau disparu de l’auteur.

    Comment le survivant peut-il faire face au sentiment d’amputation d’un de ses membres ? L’absence lui est rappelée comme un gimmick à chaque anniversaire, à chaque utilisation du mot « double », à chaque image renvoyant à un...
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    Olivier est l’histoire du frère jumeau disparu de l’auteur.

    Comment le survivant peut-il faire face au sentiment d’amputation d’un de ses membres ? L’absence lui est rappelée comme un gimmick à chaque anniversaire, à chaque utilisation du mot « double », à chaque image renvoyant à un souvenir.
    Jérôme Garcin, le rescapé, sait apprécier chaque moment éphémère de la vie. En même temps, le lien de gémellité l'empêche de trouver son double, son confident, personne ne pouvant être aussi parfait que son jumeau disparu.
    La relation entre les deux jumeaux depuis la nuit intra utérine est trop forte, trop aimante pour être égalée. Les deux frères communiquent avec un langage éolien n’appartenant qu’à eux.
    Ce livre de confidences est un devoir de mémoire qui prolonge la vie du disparu. L’émotion est palpable à chaque ligne. Le deuil est magnifié mais les questions de ce qu’aurait été la vie d’Olivier resteront éternelles.
    Olivier eut été très fier des dons littéraires de son frère.

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  • Jérôme Garcin verse une pièce supplémentaire à l’épais dossier des pertes irréparables. Selon une échelle virtuelle de l’irrémédiable, la mort d’un frère, d’une sœur gémellaire viendrait immédiatement après celle d’un enfant. Pour avoir en famille observé la gémellité, je veux bien le croire. Ce...
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    Jérôme Garcin verse une pièce supplémentaire à l’épais dossier des pertes irréparables. Selon une échelle virtuelle de l’irrémédiable, la mort d’un frère, d’une sœur gémellaire viendrait immédiatement après celle d’un enfant. Pour avoir en famille observé la gémellité, je veux bien le croire. Ce frère Olivier « cadet de quarante cinq minutes » mort à six ans, renversé par une voiture sur une route de campagne, Jérôme le porte en lui. Ce n’est pas un deuil “ordinaire” que le temps efface, c’est un morceau de vie venu du fond de la nuit amniotique qui obsède sa propre existence.
    Autre vérité humaine : l’écriture est le seul moyen d’expression – hors la Faculté – pour conjurer l’affliction : « Je te dois cet immense privilège : converser avec toi le plus naturellement du monde par la seule magie des mots. Le silence, qui est la vraie mort des absents, m’a été épargné. » Et ces mots deviennent littérature car, on le savait, Jérôme Garcin journaliste littéraire est aussi écrivain. Il parle de lui, je veux dire d’eux, et aussi des livres, de sa passion charnelle pour le cheval en qui, cavalier il retrouve un double fusionnel, il parle des autres, Bartabas son frère spirituel, Philippe Forest à qui le relie « une littérature de l’infortune [qui] repose sur une illusion capitale : chaque expérience du deuil […], dès qu’elle est couchée sur le papier, devient universelle. » Après la petite fille (Philippe Forest : L’Enfant éternel, Toute la nuit, Sarinagara…), le fils (Michel Rostain : Le Fils), le frère jumeau… la littérature contemporaine illumine le ciel des hommes.

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