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Nous avant tout le reste

Couverture du livre « Nous avant tout le reste » de Victoria Redel aux éditions Flammarion
  • Date de parution :
  • Editeur : Flammarion
  • EAN : 9782081411456
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Sur cette photo, ce sont elles avant tout le reste. Elles ? Cinq amies d'enfance réunies pour quelques jours dans la maison d'Anna en plein Massachusetts. Tout le reste ? C'est ce qu'elles ont traversé, chacune, parfois ensemble, des quatre cents coups de l'adolescence jusqu'aux femmes qu'elles... Voir plus

Sur cette photo, ce sont elles avant tout le reste. Elles ? Cinq amies d'enfance réunies pour quelques jours dans la maison d'Anna en plein Massachusetts. Tout le reste ? C'est ce qu'elles ont traversé, chacune, parfois ensemble, des quatre cents coups de l'adolescence jusqu'aux femmes qu'elles sont devenues, c'est-à-dire la vie et son cortège de mariages, séparations, enfants, drames et joies. Aujourd'hui le temps a passé et Anna, la forte tête du groupe, est malade. Mais pour l'heure, il y a encore cette amitié qui a survécu à tout et qui est, elle, plus vivante que jamais.
Avec ce roman dont la forme éclatée en fragments fait écho au « puzzle de la mémoire » que nous portons en chacun de nous, Victoria Redel signe une très belle ode à l'amitié à travers cinq portraits de femmes plus vraies que nature et réveille les questionnements qui nous traversent à toutes les étapes de la vie.

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Avis (1)

  • Anna, 54 ans, a une tumeur dans le cœur, le NKT (Natural Killer) et de rémissions en récidives, elle est arrivée au moment où elle dit un énorme NON à la poursuite de tout traitement.
    Stop, elle n’en peut plus, elle n’en veut plus et cette fois elle ne changera pas d’avis.
    Ses « vieilles amies...
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    Anna, 54 ans, a une tumeur dans le cœur, le NKT (Natural Killer) et de rémissions en récidives, elle est arrivée au moment où elle dit un énorme NON à la poursuite de tout traitement.
    Stop, elle n’en peut plus, elle n’en veut plus et cette fois elle ne changera pas d’avis.
    Ses « vieilles amies » appellation de leur groupe de cinq filles, lorsqu’elles étaient en sixième, puisqu’elles se sont connues et suivies depuis le primaire, vont débouler chez elle.
    Helen et la famille de Anna vont essayer de la faire changer d’avis, Molly, Ming et Caroline s’en remettent à Anna, elles accepteront sa décision.
    La maison est envahie par les nouvelles amies, celles de la vie adultes, l’ex-mari, qui a refait sa vie avec Kate l’infirmière de soins palliatifs, du médecin et ami John et de la femme de ce dernier Connie.
    Nous sommes en mars 2013, dans le Massachusetts.
    Pour paraphraser Michel Audiard « c’est aux quatre coins de la vie qu’on va retrouver Anna, éparpillée par petits bouts, façon puzzle : ses vielles amies la dynamitent, la dispersent et la ventilent. »
    Anna le pilier de la bande va assister de près ou de loin selon son état à cette amitié qui se déploie sous ses yeux.
    « A elles toutes, elles étaient une mosaïque de secrets. Les magnifiques aveux d’amies qui avaient juré de tout se dire. Et puis il y avait les hontes. Et de ça, on ne parlait pas. »
    Au départ j’ai été déconcertée par la construction du livre et très vite, j’ai compris tout l’intérêt de ce kaléidoscope de la vie. Chacune va se révéler, va culpabiliser et surtout va faire comme elle peut face à la mort annoncée de leur amie Anna.
    Pour Anna souvent épuisée, ce ne sont pas ses amis quinqua qu’elle voie, mais les jeunes filles au 400 coups partagés, les fous rire, les bêtises, ces expériences qui forgent pour la vie. C’est aussi pour elle l’occasion de se souvenir des failles de chacune et peut-être le dernier moment pour leur dire que rien ne vaut la vie, qu’elles doivent continuer et profiter de chaque instant.
    Ainsi le lecteur reconstitue une amitié de cinquante ans, à travers les épisodes marquants de chacune d’elles.
    Cela montre aussi combien la mort a du mal à faire partie de nos vies.
    « Elle voit que tout le monde essaye de faire en sorte que l’atmosphère soit joyeuse et festive. L’or et l’argent resplendissants de leur présence. Elle voit la peur sur tous les visages. Mais elle n’a pas d’appréhension. Elle est enfin libérée du grand-huit de l’effroi. Elle va arrêter de manger. »
    Par le biais de ce roman si réaliste l’auteur nous offre comme Anna le fait pour ses amis une ultime leçon « apprendre à faire ce qui nous semble insurmontable. »
    Ce livre est sans pathos parce que c’est un hymne à la vie et qu’il montre que chacun fait avec ce qu’il est.
    C’est un arc-en-ciel d’émotions.
    Merci à Babelio et aux éditions Flammarion pour cette lecture, un premier roman réussi.
    Chantal Lafon-Litteratum Amor 10 avril 2018

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