Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Notre enfance en Algérie

Couverture du livre « Notre enfance en Algérie » de Bertrand Allamel aux éditions Wartberg
  • Date de parution :
  • Editeur : Wartberg
  • EAN : 9783831329472
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

C'est peut-être à cause de la blessure, de cette plaie non refermée, que les pieds-noirs ont du mal à raconter leur histoire. Même leurs descendants nés en France ne savent souvent que peu de choses sur la vie qu'ils ont mené de l'autre côté de la mer, dans les années 50. Et pourtant, ils ont... Voir plus

C'est peut-être à cause de la blessure, de cette plaie non refermée, que les pieds-noirs ont du mal à raconter leur histoire. Même leurs descendants nés en France ne savent souvent que peu de choses sur la vie qu'ils ont mené de l'autre côté de la mer, dans les années 50. Et pourtant, ils ont été si heureux ! Tous regrettent leur Algérie natale, malgré la douleur, la guerre et l'exil. C'est qu'ils lui ont tellement donné, à cette Algérie !
Un cadre idéal pour grandir, au moins jusqu'en 1954, date des premiers attentats et du début de la guerre. Et même après : la vie a continué, envers et contre-tout.
Les pieds-noirs se sont serrés les coudes et ont maintenu un certain art de vivre.
Les brochettes à Fort de l'Eau, les pique-niques gigantesques à Sidi Ferruch, le travail, et toujours cet humour qui leur a permis de tenir le coup. Inconscience ou résilience ?
En 1958 l'espoir laisse vite la place à la désillusion. Il faut alors apprendre à grandir avec le couvre-feu, les manifestations, les concerts de casseroles et les barricades, et cette violence aveugle qui peut frapper n'importe où. Jusqu'au bout les pieds-noirs ont gardé cette envie de vivre et de passer du bon temps, en toute simplicité...
Jusqu'en 62, où il a fallu tout quitter pour rejoindre cette métropole en pleine euphorie des Trente Glorieuses, qui ne voulait pas de ces rapatriés français et pourtant indésirables. Non, décidemment, pieds-noirs et métropolitains n'étaient pas dans la même temporalité. Malgré la blessure, il reste ces souvenirs d'une jeunesse paradoxalement heureuse que l'Algérie a laissé à tous ces enfants revenus sans leurs biens et pour certains sans leurs familles.

Donner votre avis