Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
«J'abattrais, peut-être, une bien plus grande quantité de travail si je quittais New York. Mais, peut-être aussi qu'il n'en est rien. Jusqu'à ce qu'on ait un certain âge, la campagne semble ennuyeuse. Si j'aime la nature, de toute façon, c'est non pas en général mais en particulier. Ceci posé, à moins d'être amoureux, ou satisfait, ou poussé par l'ambition, ou exempt de toute curiosité, ou réconcilié (ce qui me semble être le synonyme moderne pour désigner le bonheur), la ville est comme une monstrueuse machine, prévue de toute éternité pour nous faire perdre du temps et dévorer nos illusions. Bientôt notre quête, notre exploration peut devenir urgente à faire peur, à faire suer d'angoisse. Une course de haies sous le signe de la Benzédrine et du Nembutal. Où donc se trouve ce que vous alliez chercher ? Et, à propos, qu'est-ce que vous cherchez ?»
Après une lecture très difficile (presque douloureuse) j'avais besoin de dépaysement, de changement.
Accompagnant Truman Capote dans ces errances, j'ai apprécié une époque et des lieux qui ne sont plus.
Du changement.
Un autre regard.
Bien agréable à lire.
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