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Nettoyage à sec

Couverture du livre « Nettoyage à sec » de Joris Mertens aux éditions Rue De Sevres
Résumé:

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Articles (2)

Avis (14)

  • Beau consensus de nos lectures / chroniques collectives sur cet ouvrage ... qui est à lire pour le plaisir.

    On peut avoir l'impression de se trouver immergé dans une atmosphère à la Simenon, matinée de Modiano (pour Paris ... même si c'est Bruxelles), avec un personnage plus ou moins fragile...
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    Beau consensus de nos lectures / chroniques collectives sur cet ouvrage ... qui est à lire pour le plaisir.

    On peut avoir l'impression de se trouver immergé dans une atmosphère à la Simenon, matinée de Modiano (pour Paris ... même si c'est Bruxelles), avec un personnage plus ou moins fragile qui se débat dans son monde, la simplicité de l'histoire accompagnée d'une dramaturgie, la simplicité narrative aussi.

    Joris Mertens ajoute sa pâte avec un graphisme et des colorations qui donnent des expressivités fortes, une ambiance particulière (et c'est beau en plus). Il donne le temps de voir, de sentir, de percevoir les choses (simples).

    Clin d’œil : rarement un titre n'a été aussi riche d'enseignement sur l'histoire (pluie, blanchisserie, ... et puis ... lisez pour avoir les autres composantes de "nettoyage" et de "à sec").

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  • François est livreur pour la blanchisserie Bianca. Il y travaille depuis des années, pas un retard, pas un jour d'absence et pourtant aucune considération ni augmentation ne vient saluer son travail et son comportement exemplaire.

    Chaque jour il achète son journal à Maryvonne et joue...
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    François est livreur pour la blanchisserie Bianca. Il y travaille depuis des années, pas un retard, pas un jour d'absence et pourtant aucune considération ni augmentation ne vient saluer son travail et son comportement exemplaire.

    Chaque jour il achète son journal à Maryvonne et joue inlassablement les mêmes numéros au loto, la chance finira bien par tourner, c'est écrit, il y croit.

    Pourtant, dans cette ville qui se noie sous les trombes d'eau et la pluie incessante, il n'a qu'une chose à faire, travailler. Et former ce nouveau collège bien peu scrupuleux, un neveu de la directrice.
    Jusqu'au jour où une opportunité de vie nouvelle s'offre à lui. Mauvaise ou bonne idée ? Il ne se pose pas trop de question et saisit l'occasion, trop belle.

    Étrange roman graphique tout en pluie, flotte, ruissellement, sombre et lugubre à souhait même lorsque l'espoir de jours meilleurs pointe le bout de son nez. François fera t il le bon choix, que vient faire le hasard dans nos vies, et la fatalité.
    Peu de textes, juste ce qu'il faut. Une bd découpée en chapitres qui portent les noms des différents personnages pour nous faire découvrir la vie de François et de ceux qui l'entourent. Et qui pose quelques questions intéressantes sur le hasard, la fortune et la malchance. On en ressort essoré, comme noyé sous cette pluie incessante et déprimante. Parfaitement réussi, l'auteur a su créer une ambiance de fin du monde qui glace jusqu'aux os, à la fois déprimante et touchante.

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  • J'avais beaucoup aimé l'album « Béatrice » (sorti en 2020) de Joris Mertens (l’absence de dialogues ne m'avait pas perturbé). Les dessins étaient splendides et travaillés. On retrouve la même qualité de travail apportée aux dessins dans « Nettoyage à sec ».

    L'histoire est simple mais...
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    J'avais beaucoup aimé l'album « Béatrice » (sorti en 2020) de Joris Mertens (l’absence de dialogues ne m'avait pas perturbé). Les dessins étaient splendides et travaillés. On retrouve la même qualité de travail apportée aux dessins dans « Nettoyage à sec ».

    L'histoire est simple mais fonctionne bien. François le personnage principal est attachant et on a envie que ses rêves se réalisent (trouver l’amour, gagner au loto...).
    J'ai beaucoup apprécié la représentation de Bruxelles, grande ville noyée sous une pluie incessante et un ciel couvert. Le lecteur est vraiment immergée dans l’ambiance triste et mélancolique de l'histoire comme au cinéma.

    Un très bel album qui mérite toute votre attention.

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  • Bruxelles, toute en pluie. Sur les premières planches, la ville s’étale, sombre, sale, suintante. Et pourtant, la noirceur de l’ambiance est transcendée par des touches de lumières. La flamme d’un briquet qui vacille, le bout d’une cigarette qui rougeoie, le néon d’une enseigne qui crépite :...
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    Bruxelles, toute en pluie. Sur les premières planches, la ville s’étale, sombre, sale, suintante. Et pourtant, la noirceur de l’ambiance est transcendée par des touches de lumières. La flamme d’un briquet qui vacille, le bout d’une cigarette qui rougeoie, le néon d’une enseigne qui crépite : autant de perspectives balbutiantes d’espoir, qui créent des contrastes somptueux et réchauffent l’atmosphère.

    Dans les ruelles dégoulinantes de la ville, on fait la connaissance de François. On comprend en quelques cases la routine quelque peu miséreuse du héros.

    Un travail de livreur à la blanchisserie Bianca, des habitudes au Café Monico, un nouveau collègue pénible, un parapluie qu’il oublie systématiquement, une amitié timide avec Maryvonne et sa fille Romy, des numéros fétiches qu’il joue toutes les semaines, une cigarette aux lèvres à chaque instant. Des cigarettes de la marque Fortuna, qui reviennent comme un leitmotiv dans le roman graphique. Un signe annonciateur de chance ?

    Bien souvent, le dessin, très expressif, se suffit à lui-même. Le lecteur en prend plein les yeux, happé par des décors urbains bluffants de réalisme, saturés de publicités, peuplés d’âmes esseulées en quête de chaleur humaine. De nombreuses cases sont verticales, dans de longues planches divisées en deux, pour mieux suggérer l’isolement des personnages, la verticalité de la ville, la pluie qui tombe.

    Au moment où le destin de François bascule, les marges deviennent noires : l’effet de surprise est total. Un roman graphique flamboyant, à l’atmosphère oppressante, où notre héros est malmené comme dans un tambour de machine à laver.

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  • Une fable des temps modernes sur l'ironie du sort!

    La chance n'obéit qu'à sa propre loi et rien d'autre.

    Et comme une invitation, on ouvre cet album sur un fond cramoisi, une sorte de tapis rouge... vers le triomphe ou le danger?

    Au fil des pages, des prénoms constituant la liste...
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    Une fable des temps modernes sur l'ironie du sort!

    La chance n'obéit qu'à sa propre loi et rien d'autre.

    Et comme une invitation, on ouvre cet album sur un fond cramoisi, une sorte de tapis rouge... vers le triomphe ou le danger?

    Au fil des pages, des prénoms constituant la liste exhaustive de celles et ceux qui entourent François dans cette existence citadine et pluvieuse.

    François est un chauffeur livreur bientôt à la retraite. Depuis des années, il travaille pour une entreprise de nettoyage à sec nichée quelque part en plein centre-ville, la blanchisserie Bianca .

    Pour donner un peu de piquant à sa vie solitaire, routinière et insipide, il fume cigarette sur cigarette et joue fidèlement au Lotto chez Maryvonne, la commerçante du kiosque à jeux et à journaux.

    Et puis un jour, le sort...

    Je me garde de vous révéler la suite de l'histoire de François que j'ai, pour ma part, littéralement siroté comme un verre de Glou-Glou (vous comprendrez la référence en lisant le livre).

    Des esquisses grandioses et foisonnantes de tous côtés comme un enchevêtrement pour illustrer le vacarme assourdissant de la ville, la lourdeur des embouteillages et l'intensité des enseignes lumineuses.

    Une atmosphère humide et écrasante, palpable à travers des couleurs chaudes et sombres striées d'une pluie torrentielle omniprésente ; bien que Nettoyage à sec soit le titre de ce livre, l'on en ressort littéralement trempé jusqu'aux os avec une symphonie douce-amère dans la tête.

    Lu et approuvé.

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  • Il y a les bd qu'on lit, et celle qu'on admire.

    "Nettoyage a sec" de Joris Mertens aux éditions rue de sèvres.

    François mène une triste vie entre son travail qui paie mal et sa bière qu'il boit seul. Son seul rayon de soleil, c'est Maryvonne qui tient le kiosque où il joue chaque lotto les...
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    Il y a les bd qu'on lit, et celle qu'on admire.

    "Nettoyage a sec" de Joris Mertens aux éditions rue de sèvres.

    François mène une triste vie entre son travail qui paie mal et sa bière qu'il boit seul. Son seul rayon de soleil, c'est Maryvonne qui tient le kiosque où il joue chaque lotto les mêmes numéros dans l'espoir de s'offrir une vie meilleur. Jusqu'au jour où il fait une découverte.

    Ce qui frappe d'abord dans cette bd, c'est la qualité des dessins. C'est tout simplement magnifique. Entre la chaleur des cafés où on arrive à sentir l'odeur du tabac, et l'humidité constante de cette ville immense et étouffante, Joris arrive à nous embarquer dans un récit sombre au sein d'une ville "inventée" et pourtant si familière.

    Je trouve le découpage très intéressant. En alternant les planches à cases et les illustrations pleine page, l'auteur donne un rythme varié à son récit, tel des montagnes russes, en fonction des évènements.

    S'en dégage un montage très cinéma entre film noir américain et oeuvre policière des années 80.

    Le scénario n'est pas en reste, on suit au plus près François, dans sa solitude, ses habitudes et son travail qui occupe une grande partie de ses journées. Ses problèmes, on les connait. Ses rêves aussi.

    Et puis arrive la découverte et le rythme devient intense. La bd devient également quasi muette. Le stress s'installe jusqu'à cette fin, étonnante et à la fois ironique.

    Véritable coup de coeur pour cette bd graphique avec une vrai réflexion sur l'homme.

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  • J'avoue, je n'avais pas trop aimé Béatrice (le précédent album de Joris Mertens), les ambiances, le rythme, les couleurs, j'étais passé au travers...
    Alors, je craignais un peu avec ce nouvel opus. Et effectivement, sur les grosses 50 premières pages de l'album, j'ai retrouvé de fortes...
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    J'avoue, je n'avais pas trop aimé Béatrice (le précédent album de Joris Mertens), les ambiances, le rythme, les couleurs, j'étais passé au travers...
    Alors, je craignais un peu avec ce nouvel opus. Et effectivement, sur les grosses 50 premières pages de l'album, j'ai retrouvé de fortes similitudes, une identité bien marquée... Je crois que je n'aime pas trop cette promiscuité de la ville, j'étouffe dans ces dessins. L'histoire est un peu plate... Et puis...
    Et puis, ... De manière inattendue, la bascule (!), qui m'a raccroché à l'histoire.
    Vraiment la loose, François.... Quand ça veut pas, ça veut pas !?

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