Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Napoléon ou l'art du désastre militaire ; de la Bérézina à Waterloo

Couverture du livre « Napoléon ou l'art du désastre militaire ; de la Bérézina à Waterloo » de Pierre Juhel aux éditions Paris
  • Date de parution :
  • Editeur : Paris
  • EAN : 9782846212229
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Si Napoléon fut l'un des plus grands hommes d'État de la France, pour d'autres il fut un despote. En revanche, il est universellement considéré comme un génie militaire inégalé dans l'Histoire. Pourtant, il y a un abîme entre sa réputation et ses résultats en tant que chef de guerre.
Certes, le... Voir plus

Si Napoléon fut l'un des plus grands hommes d'État de la France, pour d'autres il fut un despote. En revanche, il est universellement considéré comme un génie militaire inégalé dans l'Histoire. Pourtant, il y a un abîme entre sa réputation et ses résultats en tant que chef de guerre.
Certes, le jeune Bonaparte sait entraîner ses soldats vers d'innombrables conquêtes (encore que la campagne d'Egypte ait été un fi asco). Certes, l'Empereur, à ses débuts, accumula les victoires (Austerlitz, Iéna, Friedland, Wagram.). Mais l'examen détaillé des dernières campagnes napoléoniennes (1812 à 1815) ainsi que celui de la guerre d'Espagne, révèle d'énormes erreurs qui aboutirent à des catastrophes militaires et à des pertes humaines effroyables, à l'occupation du pays et à l'abandon des territoires conquis par la République.
À l'analyse, par exemple en Russie, en 1812, Napoléon apparaît comme peu préoccupé par l'intendance; il confi e à son frère Jérôme des commandements pour lesquels il n'était pas fait. L'expédition est ainsi hasardeuse, et pour fi nir désastreuse.
Autre exemple, Waterloo. Il y eut, selon Hugo, « plus de massacre que de bataille ». 30 ou 40 000 soldats français tués en une journée, véritable préfi guration des boucheries de la Grande Guerre. Humainement, le bilan global est ainsi accablant. Au terme d'une série ininterrompue de guerres, il s'élèverait à un million de victimes.
S'appuyant sur des travaux rigoureux et sur de nombreux documents de l'époque (journaux, récits, témoignages, mémoires, voire pièces d'archives), tant français qu'allemands, anglais ou russes, Pierre O. Juhel analyse d'un oeil neuf la renommée du « petit caporal ». Deux cents ans après Waterloo, cet examen objectif s'imposait.
L'ouvrage comporte une douzaine de cartes permettant de suivre les mouvements stratégiques au fi l des campagnes, ainsi qu'une dizaine d'illustrations.

Donner votre avis