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Lorsque Bonaparte devint Premier consul en 1799, la France et l'Angleterre étaient en guerre depuis sept ans. La paix fut signée, enfin, en 1802. Elle dura un an. Ensuite, jusqu'en 1815, les adversaires échangèrent coups de fusils et... injures, utilisant tous les médias de l'époque, théâtre, journaux ou affiches... L'anglophobie et la francophobie offraient ainsi leurs images et leurs stéréotypes : John Bull le Couard contre The French Dog. Aux regards croisés des deux ennemis, s'ajoutaient ceux des Européens et des Américains qui, participant à la guerre, partageaient la névrose de la xénophobie. Par l'image négative qu'elle donnait de son ennemi, chacune des deux nations, l'anglaise et la française, créait son identité, affirmait sa force et sa vertu, justifiait cette lutte sans merci qui conduisit aux hécatombes. Les écrits et les images de la répugnance dissimulaient le rictus des soldats morts sur tout le continent. De Napoléon à Pitt, du XIXe siècle à Blair et à Chirac, les rapports entre les deux nations passent de l'attirance au rejet, de l'entente cordiale à la mésentente radicale. Les conflits contemporains font resurgir les anciens clichés de l'incompréhension, nés au temps de Napoléon, Sauveur pour les uns, Ogre pour les autres. L'ouvrage, illustré de plus de trente caricatures, présente une double originalité. Par son sujet, il retrace pour la première fois la guerre des images et des mots ; par sa construction : trois auteurs pour trois points de vue, le français, l'anglais et l'européen.
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