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Le colloque qui s'est tenu au collège de france les 19 et 20 mai 2008, et qui fait l'objet de cette publication, n'avait pas pour but de " réhabiliter " napoléon iii.
Il y a longtemps que la " légende noire ", forgée du vivant même de l'empereur et continûment reproduite par une historiographie dont le principal objectif était de survaloriser le régime qui a succédé à l'empire, a lait long feu. en position dominante dans l'université française, au moins jusqu'à la guerre de 1914-1918, la littérature " savante " consacrée au régime impérial et à son fondateur n'a cessé en effet de perdre du terrain au profit d'un regard plus distancé et plus serein.
Peut-être parce qu'ayant recouvré les territoires perdus un demi-siècle plus tôt, la principale hypothèque pesant sur le second empire s'est trouvée considérablement allégée. c'est néanmoins avec le second après-guerre qu'a pris corps une véritable approche scientifique de cette période, aussi éloignée que possible des présupposés idéologiques et axée tantôt sur le régime impérial examiné de manière globale, tantôt sur tel ou tel aspect de son histoire, tantôt encore sur l'homme qui, pendant plus de vingt ans, en a assumé le destin.
A l'occasion de la commémoration du bicentenaire de sa naissance, ce colloque ne visait ni à faire oeuvre apologétique ni à peaufiner des arguments en vue d'une confrontation mais à faire le point sur les connaissances relatives à la personnalité et à l'action de napoléon iii.
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