Faites votre choix parmi les 20 romans en lice !
Les années 1760-1860 sont marquées en France par l'apparition des premières formes d'une institutionnalisation de la géographie. De nombreux débats animent alors les mondes académiques et professionnels sur la nature et les fonctions sociales de la géographie. Mais les savoirs auxquels renvoie la géographie durant toute cette période se caractérisent par une grande diversité, et parfois par des contradictions, du point de vue des formes qu'ils adoptent, des pratiques dont ils sont l'expression, des intentions qui les animent, voire des parcours individuels qui les portent. En réalité ce sont des cultures géographiques différentes qui se fréquentent, et s'affrontent parfois, au sein de ce qui est appelé « la géographie ». La diversité de ces cultures savantes apparaît dans les objets étudiés, mais aussi dans les langages, les instruments, les pratiques cognitives et sociales, voire dans les projets politiques où la géographie est impliquée. Comment, dès lors, la géographie a-t-elle mis en ordre les formes de savoir qui la traversent ? Quelles ont été les cultures géographiques qui se sont croisées à cette époque et comment peut-on les caractériser ? Dans quels dispositifs épistémiques, mais aussi matériels et institutionnels les pratiques géographiques se sont-elles rencontrées, reconnues, ignorées, repoussées et mélangées ? Est-il possible d'identifier divers modes de rationalité savante et divers types de savoirs de l'espace, qui auraient coexisté au sein de la géographie moderne ?
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Faites votre choix parmi les 20 romans en lice !
Tentez vite votre chance pour gagner l'une des 15 bandes dessinées sélectionnées par le jury
Une interview des auteurs, un défi écriture et des livres à gagner !
Propriétaire d'une maison à Brooklyn héritée de son arrière grand-père, esclave enfui à New York, Eve Melville découvre la maison peinte en noir...