Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
De la première mention connue d'une lettre de Mme de Sévigné (1645), de sa première lettre conservée (mars 1648), de ses lettres d'" écolière " à son savant ami Ménage, de son brillant reportage en 1664 sur le procès du surintendant Foucquet jusqu'à sa première lettre à sa fille, le 6 février 1671, lendemain de ses quarante-cinq ans, puis à la dernière envoyée de Lambesc, en Provence, le 20 décembre 1695, que de " naissances " à l'écriture!Que de renaissances depuis! On l'imprime pour la première fois juste après sa mort, survenue en avril 1696. Mais ses lettres à sa fille ne paraissent que trente ans après. Il faut attendre encore une trentaine d'années pour en avoir une édition prétendument complète. Retrouvée en 1873, une copie partielle des mêmes lettres les montre écrites autrement et révèle des textes inconnus. Nouvelle naissance du même écrivain...Pour qu'aient lieu ces naissances successives, il a fallu beaucoup de miracles. Parallèle à la biographie de Mme de Sévigné, cette biographie de son oeuvre montre quand, comment et pourquoi les lettres privées d'une femme qui avait vécu, disait-elle, " sans éclat et sans distinction " sont devenues au fil du temps le chef-d'oeuvre de la littérature épistolaire.De Mme de La Fayette, de Ninon de Lencls, de La Fontaine, et récemment de Marcel Proust, Roger Duchêne a écrit des biographies qui ont fait date. En premier lieu, revue et complétée à l'occasion du tricentenaire de sa mort, celle de Mme de Sévigné.
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