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My absolute darling

Couverture du livre « My absolute darling » de Gabriel Tallent aux éditions Editions Gallmeister
Résumé:

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Avis (73)

  • « My absolute darling » est une grande claque.
    On ne peut rester insensible face à l’histoire de cette jeune Turtle, élevée seule par son père et subissant sa violence.
    C’est un roman extrêmement dur à lire, violent dans les actes et dans les mots.
    Je n’ai pratiquement pas respiré pendant...
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    « My absolute darling » est une grande claque.
    On ne peut rester insensible face à l’histoire de cette jeune Turtle, élevée seule par son père et subissant sa violence.
    C’est un roman extrêmement dur à lire, violent dans les actes et dans les mots.
    Je n’ai pratiquement pas respiré pendant 450 pages.
    Je n’oublierai jamais ce livre, très bien écrit mais pour un public averti.

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  • J'ai mis du temps à écrire mon avis tant mes sentiments furent partagés lors de cette lecture.
    Il s'agit de l'histoire de Turtle une jeune fille qui vit dans une maison décrépie et isolée avec un père monstrueux et abusif qui a tissé avec elle une relation malsaine entre amour absolu et haine....
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    J'ai mis du temps à écrire mon avis tant mes sentiments furent partagés lors de cette lecture.
    Il s'agit de l'histoire de Turtle une jeune fille qui vit dans une maison décrépie et isolée avec un père monstrueux et abusif qui a tissé avec elle une relation malsaine entre amour absolu et haine. Elle est experte en maniement d'armes et en survie mais ne sait pas s'ouvrir aux autres...du moins jusqu' sa rencontre avec Jacob et Brett...

    J'ai trouvé cela très dur, très violent, très choquant mais j'ai aussi trouvé que c'était remarquablement bien écrit, et je dois bien reconnaitre le talent de l'auteur à cet égard.
    Il n'empêche que pour moi, ce fut une lecture très éprouvante. J'ai du me faire violence pour ne pas abandonner tant certaines scènes me paraissaient horribles. Honnêtement, je n'ai continué que parce que nous le lisions en Lecture Commune et que nous nous motivions les unes les autres à avancer.
    En conclusion je dirais que c'est un livre pour lequel il faut être préparé. Si vous êtes très sensible et que vous avez du mal avec les scènes de violence, qu'elle soit psychologique ou physique, passez votre chemin.

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    • Calimero29 le 21/05/2022 à 15h17

      J'ai eu du mal aussi malgré ses qualités; la répétition de la description au détail près du petit-déjeuner et de l'arrivée du bus scolaire finit par lasser et n'apporte rien à la narration; la description itérative du démontage et du nettoyage d'armes est ennuyeuse au possible. L'utilisation abusive et immodérée de "putain" chaque fois que le père ouvre la bouche, les grossièretés en nombre, l'extrême pauvreté des dialogues enlèvent beaucoup de son intérêt à ce roman.

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  • Turtle et son père… une relation tout en ambiguïté, faite d'admiration et de mépris, d'amour et de haine. Elle a quatorze ans, il lui apprend tout ce qu'un survivaliste doit savoir. Dès le début on sent une violence sous-jacente, un danger indéfini, c'est très oppressant. Son niveau de misogynie...
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    Turtle et son père… une relation tout en ambiguïté, faite d'admiration et de mépris, d'amour et de haine. Elle a quatorze ans, il lui apprend tout ce qu'un survivaliste doit savoir. Dès le début on sent une violence sous-jacente, un danger indéfini, c'est très oppressant. Son niveau de misogynie est effarant pour une adolescente. Elle a un mépris total pour les femmes et on se rend bien compte que ça n'est que l'écho de ce que pense son père. Ce père qui a en permanence un langage ordurier et lui donne une éducation quasi-militaire, violente et pleine de hargne. Ils vivent dans une maison en bois, dans la forêt avec vue sur la mer, mais bien loin de la carte postale californienne. Sa mère est morte il y a longtemps.
    Martin, père possessif qui vampirise sa fille adorée, son amour absolu, est un genre de fou furieux, sauvage et menaçant, tout autant que cultivé.

    Un jour dans les bois, Turtle rencontre Jacob et Brett, deux lycéens, inséparables amis, drôles et fantasques. Ils deviennent amis avec elle.

    Turtle est une guerrière, une survivante au plus profond d'elle-même.
    Jacob est un poète dans l'âme, allumé et tellement drôle !
    Hélas, entre Turtle et son père c'est une histoire d'emprise absolument terrifiante, monumentale, dévorante, gargantuesque… Ce roman est d'une violence psychologique parfois insupportable et physique souvent insoutenable. C'est une histoire dont on ne peut se détacher bien qu'elle fasse dresser les cheveux sur la tête. On ne peut pas s'empêcher d'espérer que Turtle va réussir à se délivrer de ce père ogresque et fuir très loin de lui.
    Gabriel Tallent à une écriture superbe, qui décrit tellement bien le monde tout autour mais aussi les sensations, pensées et sentiments profonds.

    J'ai beaucoup souffert à cette lecture sans pouvoir m'en abstraire, sans même en avoir envie. Peut-être un genre de syndrome de Stockholm littéraire ? Oui parce que ce roman, je l'ai adoré !

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  • Roman noir …
    Quelle lecture éprouvante pour moi ! pfffff vu l'enthousiasme autour de ce livre, je m'attendais vraiment à autre chose !!! Une ambiance très malsaine dès le départ … Je n'ai ressenti aucune empathie pour le personnage principal et pourtant pauvre gamine !!! victime d'inceste par...
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    Roman noir …
    Quelle lecture éprouvante pour moi ! pfffff vu l'enthousiasme autour de ce livre, je m'attendais vraiment à autre chose !!! Une ambiance très malsaine dès le départ … Je n'ai ressenti aucune empathie pour le personnage principal et pourtant pauvre gamine !!! victime d'inceste par son père (personnage très ambigu … )
    Roman noir nature writing … des passages hyper longs qui m'ont profondément ennuyés !
    Ce genre de roman n'est vraiment pas pour moi … ! Next !!

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  • Elle s’appelle Julia. On la surnomme Turtle. Son père préfère Croquette. A quatorze ans, elle sait déjà tout de la survie en milieu hostile et du maniement des armes. Sa mère est morte, elle vit avec son père dans une maison isolée et délabrée, sur la côte californienne. Le plus proche voisin...
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    Elle s’appelle Julia. On la surnomme Turtle. Son père préfère Croquette. A quatorze ans, elle sait déjà tout de la survie en milieu hostile et du maniement des armes. Sa mère est morte, elle vit avec son père dans une maison isolée et délabrée, sur la côte californienne. Le plus proche voisin est son grand-père qui vit dans un mobilhome. La forêt est son terrain de jeux, le collège un calvaire. Turtle est une solitaire qui vit sous l’emprise de son père. Martin, un père abusif, violent, pervers, incestueux. Mais un père qui l’aime et qu’elle aime. Sa vie lui convient, malgré les leçons administrées à coup de tisonnier, les insultes, le sexe imposé. Pourtant, une part d’elle-même échappe au contrôle de Martin, une petite parcelle de liberté, de rébellion, un coin dans sa tête qui aspire à autre chose, un sentiment encore exacerbé lorsqu’elle croise la route de Brett et Jacob, deux lycéens perdus dans la forêt, son territoire. Jacob lui plaît mais Martin veille. Elle est ‘’son amour absolu’’ et il ne la laissera jamais s’éloigner.

    Glauque, dérangeant, souvent vulgaire, My absolute darling est un livre qu’on dévore en apnée. Et avec courage…Car il faut s’accrocher pour en supporter la lecture, découvrir au fil des pages jusqu’où la perversion de l’homme peut aller, s’imprégner de cette ambiance rustique, voir la noirceur, la crasse, le sang, les coups, le sexe.
    Et si l’on continue, c’est grâce à l’écriture de Gabriel Tallent qui sait dire les choses brutalement mais sans tomber dans l’excès de voyeurisme, qui sait décrire la nature dans toute sa splendeur et qui a fait de son héroïne un être solaire et courageux, une combattante, une survivante. Elevée parmi les armes à feu qu’elle manie comme personne et dans l’idée que la fin du monde est proche, elle s’est forgé une carapace mais a su garder toute son humanité et une certaine idée du bien et du mal. Si nous assistons à son calvaire, nous la voyons aussi affronter la réalité qui est la sienne et qu’elle sait être hors normes et, petit à petit, chercher à se libérer de cet ‘’amour’’ absolu qui la nourrit et la détruit. Entre loyauté et attachement à son père et besoin désespéré de suivre un chemin différent, il lui faudra trancher, brutalement, sauvagement, définitivement.
    My absolute darling est l’histoire d’un homme qui n’a pas appris à aimer et s’est inventé une façon de le faire, torturée, abusive et perverse, et d’une fille dépossédée de son nom, de sa liberté, de son corps mais jamais de son âme, une fille qui plie mais ne rompt pas.
    Un coup de cœur inattendu, compte tenu du sujet.

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  • Julia Alveston est élevée par son père Martin et son grand-père depuis la disparition de sa mère. Ils vivent en Californie, dans une maison isolée à l’écart de la ville. Trutle – que Martin appelle aussi Croquette, ou son Amour Absolu- apprend au contact de son père à survivre dans la forêt et...
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    Julia Alveston est élevée par son père Martin et son grand-père depuis la disparition de sa mère. Ils vivent en Californie, dans une maison isolée à l’écart de la ville. Trutle – que Martin appelle aussi Croquette, ou son Amour Absolu- apprend au contact de son père à survivre dans la forêt et sur des terres hostiles. Elle sait parfaitement manier les armes, les nettoyer, en prendre soin. Elle sait aussi profiter de la nature qui l’entoure pour se libérer de l’emprise de ce père toxique dont elle accepte avec terreur les égarements.

    À l’école, tout est difficile pour cette gamine si peu sûre d’elle, et si certains professeurs tentent de l’aider, elle s’en méfie et rentre vite dans sa carapace protectrice. Il faut dire que Martin ne fait rien pour lui donner de l’assurance, lui qui tient tant à l’exclusivité de son Amour Absolu, sa Croquette sans qui il n’est rien et qu’il veut garder près de lui. Et si dans la ville on comprend sans doute un peu ce qu’il se passe, le silence et l’inaction semblent être le mot d’ordre pour une plus grande tranquillité de tous.

    Pourtant Martin est aussi quelqu’un qui se pose des questions sur la vie, qui lit, pense, la philosophie l’intéresse, et c’est sans doute aussi cela qui le rend malgré tout humain. Mais l’émancipation de son Amour Absolu n’est pas une évidence, et Martin veille jalousement sur sa Croquette, celle qui lui appartient à jamais.

    Jusqu’au jour où l’indomptable et sauvage Turtle croise la route de Jacob… Croquette est comme toute ado de son âge intriguée et intéressée par ce garçon qui la fascine et lui permet d’entrer dans le monde des vivants, ceux de l’école, des maison et des familles normales, de la vie, la vraie.

    Le chemin vers la liberté sera long, difficile, violent et destructeur.

    Quel roman, quel personnage… Si on a parfois du mal à y croire, la violence du père manipulateur à l’extrême et cette relation incestueuse culpabilisante est contre-balancée par cet amour absolu qu’il porte à sa fille, par ces échanges d’amour et de passion entre père et fille qui lui rendent une part d’humanité et empêchent sans doute le lecteur de le détester. La force de cette gamine, ses pensées, ses doutes, ses espoirs, sa grande fragilité aussi et ses désillusions en font un personnage hors norme et terriblement attachant. La relation ambiguë avec le père, la découverte de ce qui est mal ou bien, la font malgré tout avancer sur le chemin d’une forme de liberté durement gagnée.

    chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2020/10/15/my-absolute-darling-gabriel-tallent/

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  • Ne commencez ce livre que si vous êtes capable de le supporter, c’est un récit extrêmement dérangeant (certains passages ont été très difficiles à lire). Mais si vous parvenez à le supporter, ce livre vous marquera en profondeur. L’écriture est d’une richesse inouïe par son style affûté et...
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    Ne commencez ce livre que si vous êtes capable de le supporter, c’est un récit extrêmement dérangeant (certains passages ont été très difficiles à lire). Mais si vous parvenez à le supporter, ce livre vous marquera en profondeur. L’écriture est d’une richesse inouïe par son style affûté et perturbant. L’auteur fait vivre à son lecteur des émotions profondes, du dégoût, de la rage, de la peur, de l’incompréhension, de la souffrance… tout en le laissant dans une situation ambiguë vis-à-vis de ses sentiments, les personnages sont ambivalents, difficiles à cerner et cela fait toute leur richesse. Face à la violence humaine, se trouve la nature, sauvage et indomptable, dont la description est à la hauteur des grands romans de nature writting. Un roman que je recommande aux amateurs de littérature américaine qui ne craignent pas la violence mentale et physique.

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  • chronique Nathalie Bullat
    Quel livre ! Quel choc ! qualifié de "magnifique et atroce" par la critique. Sidérant et dérangeant mais que l'on ne peut pas lâcher. Pourtant j'ai hésité à interrompre ma lecture devant la brutalité des personnages, devant l'insupportable mais je sentais qu'en dehors...
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    chronique Nathalie Bullat
    Quel livre ! Quel choc ! qualifié de "magnifique et atroce" par la critique. Sidérant et dérangeant mais que l'on ne peut pas lâcher. Pourtant j'ai hésité à interrompre ma lecture devant la brutalité des personnages, devant l'insupportable mais je sentais qu'en dehors de cette violence quelque chose de meilleur sortirait du roman. La plume est puissante, choquante. Un mélange de noirceur et de beauté à la fois captivant et effrayant, qui n'est pas sans me rappeler " les noces barbares" de Queffélec ou "Sukkwan Island'' de David Vann.
    Les descriptions de la côte sauvage déchiquetée du Pacifique Nord sont sublimes et apportent un souffle de légèreté dans cette ambiance pesante dans la maison déglinguée où l'on apprend le maniement des armes dès que l'on sait marcher !
    Le lecteur partage la confusion des personnages emprisonnés dans leur souffrance.
    Martin, le père, veuf, cultivé, autoritaire, survivaliste désaxé maintient une terrible emprise sur sa fille qu'il aime d'un amour vénéneux.
    Julia, appelée Turtle ou Croquette, est une intrigue pour le lecteur. Persuadée qu'elle ne vaut rien, elle est déjà une marginale. Partagée entre l'amour et la détestation de ce père toxique, elle aimerait sauver sa peau et partir,mais elle reste. Pourtant elle ne supporte pas que l'on puisse voir le mal qu'il lui inflige . Elle ne dit rien devant les soupçons d'Ana, son enseignante et du grand-père, un vétéran alcoolique vivant dans un mobile home crasseux. Elle a hérité de cette violence atavique et a appris à survivre dans n'importe quel milieu hostile.
    La rencontre avec deux jeunes gens Bret et Jacob lui feront entrevoir un autre monde possible, mais le veut-elle, le peut-elle ?
    Je ne sais pas si j'ai vraiment aimé ce livre, une histoire de survie, de résistance, encensée par la presse, mais je ne pourrai pas l' oublier. Il ne peut pas laisser indifférent.

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