1976. C'est l'été sur l'Avenue.
Alors qu'une redoutable canicule s'insinue dans les cours et les jardins, dans le moindre interstice de vies comme mises entre parenthèses, une voisine disparaît. Tandis que Grace et Tilly mènent l'enquête, les esprits s'échauffent, les langues se délient, les souvenirs remontent à la surface - les souvenirs, et la culpabilité. Car dix ans plus tôt, quelque chose est arrivé dans cette rue bien comme il faut. Quelque chose de terrible. Et face au vide causé par la disparition de leur voisine, Sheila, Petit Brian, Harold et tous les habitants de l'Avenue sont forcés de faire face au vacarme assourdissant de leurs propres doutes. Chacun à leur tour, ils vont se quereller, se jeter leurs vieilles rancoeurs au visage et s'épier les uns les autres, bien à l'abri derrière leurs portes closes... Qu'est-il arrivé à Margaret Creasy? Que cache l'anxiété des voisins ? Et qu'est-ce que Walter Bishop, l'inquiétant occupant du numéro 11, a bien pu leur faire, pour qu'ils gardent une telle dent contre lui ?
Eté 1976, la canicule s'abat sur l'Angleterre (comme un peu partout en Europe, ce n'est pas moi qui le dis, je n'étais pas née, mais combien de fois ai-je entendu "ah la la, cet été 76, quelle chaleur", mais je divague là).
Dans cette avenue "très bien comme il faut" Mrs Creasy, épouse de Mr Creasy, disparaît, se volatilise, part sans laisser d'adresse, on ne sait pas trop.
Grace, petite fille de 10 ans, aidée de son amie Tilly, décide de découvrir ce qu'il s'est passé tout en cherchant Dieu.
Et cette disparition va remuer pas mal de choses du passé des habitants "bien comme il faut" de cette avenue parfaite, particulièrement un événement qui les lie les uns aux autres, survenu 9 ans auparavant.
J'avoue avoir été un peu perturbée au départ entre tous les protagonistes, devant faire une liste des noms afin de bien les situer. Puis, je me suis laissée porter et j'avoue avoir davantage apprécié ce livre page après page.
Je ne saurais dire s'il s'agit d'un thriller (pas vraiment selon moi) ou d'une étude psychologique; le suspense est bien mené.
Un roman qui peut faire vaciller quelques certitudes et qu'il faudrait surtout faire lire à ceux qui pensent qu'il n'y a pas de fumée sans feu...
Je remercie particulièrement Babelio pour m'avoir proposé ce livre. Je l'ai choisi pour son sujet (des personnages comme dans Agatha Christie où chacun cache un secret) et pour la couverture où trône un mouton devant une porte jaune.
Dans les années 70, dans un quartier résidentiel londonien, une dame, Mrs Creasy a disparu du paysage. Deux petites fillettes de la même rue, ont décidé d'enquêter. Elles vont voir le pasteur de la communauté pour se référer à Dieu. Les voilà donc parties sur le chemin de l'investigation, discuter avec les autres résidents.
Des personnages hauts en couleurs, certains d'une perversité incroyable. Je ne peux pas en dévoiler plus.
Le roman comporte des flash-back qui ont son importance tout au long du récit.
Le rythme est lent, ce que je trouve un peu dommage. J'aurais préféré peut-être un peu plus d'action, de rebondissements. La fin m'a déçue.
ATTENTION SPOILER-------
Finalement, Mrs Creasy revient dans son foyer. Cette intrigue si haletante (!) tout au long du récit n'a abouti qu'au simple retour "la fleur entre les dents" de cette femme mais a quand même remué pas mal de secrets inavouables de cette communauté si "comme il faut".
Je mettrais donc 3 étoiles/5.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Découvrez les auteurs, autrices et libraires qui accompagneront le président du jury Jean-Christophe Rufin !
Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Sénèque écrit une ultime lettre, alors qu'il a été condamné à mort par celui dont il fut le précepteur, conseiller, et ami : l'empereur Néron
