À la fin de La Banquière (Mortelles connivences, t.I), on a quitté la jeune et intrépide banquière Valérie Lataste, désespérée : elle a découvert par inadvertance un vaste système de corruption dans le BTP en région bordelaise, et, depuis, sa vie est un enfer. Le « beau Moran », promoteur véreux et cynique au centre du système, a en effet des protecteurs dans les plus hautes sphères de la police et jusque dans les allées du pouvoir à Paris ! Ce ne sont pas ces gens-là, bien sûr, qui traquent Valérie pour essayer de lui soutirer le CD compromettant qu'elle a réalisé avec les données bancaires accablantes. Des sous-traitants s'en chargent : homme de main, policiers véreux, et même magistrats à la solde de leurs maîtres chanteurs !
Détective amateur devenu suspect, Valérie est interpellée, mise en examen et écrouée à la suite d'une machination, et son cher Hugo n'y pourra rien, tout substitut qu'il soit ! Pendant ce temps, la veuve de l'artisan à l'origine du scandale, qui avait porté plainte, périt avec ses enfants dans l'incendie de sa voiture... Le témoin gênant de cet « accident » chute opportunément du onzième étage de sa tour... Les sous-traitants sont redoutablement efficaces !
Valérie échappera-t-elle à leurs griffes ? Bensoussan, le flic réglo qui découvre l'ampleur du complot et la duplicité de certains de ses hommes, aura-t-il le courage de secouer le cocotier, au risque d'y laisser des plumes ? Et Hugo laissera-t-il sa belle Valérie croupir en prison, lui qui est si attaché à sa réputation de magistrat au-dessus de tout soupçon ?
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