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Mon nom est cheval ; images entre Orient et Occident

Couverture du livre « Mon nom est cheval ; images entre Orient et Occident » de  aux éditions Officina
Résumé:

Le célèbre roman d'Orhan Pamuk Mon nom est Rouge aborde un thème de grande actualité, celui de la coexistence de cultures et de peuples évoluant sur un paysage artistique partagé et unanimement respecté. Au coeur du livre, mis en scène à la fin du xvie siècle dans la cour du sultan à Istanbul,... Voir plus

Le célèbre roman d'Orhan Pamuk Mon nom est Rouge aborde un thème de grande actualité, celui de la coexistence de cultures et de peuples évoluant sur un paysage artistique partagé et unanimement respecté. Au coeur du livre, mis en scène à la fin du xvie siècle dans la cour du sultan à Istanbul, ressort la figure emblématique du cheval, représenté par les miniaturistes d'après le naturalisme de l'iconographie occidentale.
L'exposition souhaite reproduire ce pont entre l'Orient et l'Occident, au fil d'un voyage idéal où le cheval fait office de trait d'union.
La figure du cheval, protagoniste de la culture visuelle de peuples lointains dans le temps et dans l'espace, nous est donc présentée sous différents profils : le voici qui piaffe en mordant le frein retenu par l'aurige sur l'emblema en mosaïque de la villa de Baccano à Rome. La splendide Tête de cheval de culture sassanide, conservée au Louvre, se laisse admirer sous ses longs cils et sa crinière bouclée. De l'Institut du monde arabe de Paris provient un feuillet iranien tiré d'une copie du Khamseh de Nizâmî illustrant un épisode des amours malheureuses de Farhâd e Shirin : un chef-d'oeuvre d'élégance où le geste du héros, qui hisse sur ses épaules la princesse et son destrier, tient de la magie et de la poésie.
La gravure avec des Têtes de cheval appartenant à la Civica Raccolta delle Stampe « A. Bertarelli » à Milan révèle l'héritage de l'école de Léonard de Vinci en anatomie ; deux dessins, prêtés par le cabinet des dessins du Castello Sforzesco évoquent l'iconographie des Dioscures, les divinités de la lumière qui sillonnent le ciel avec leurs étalons ; tandis qu'un précieux manuscrit bolonais de la Pharsale, daté de 1373 et conservé à la Biblioteca Trivulziana, montre, dans les illustrations de Nicolò di Giacomo, des scènes chevaleresques de cape et d'épée lors des affrontements entre Jules César et les forces armées du Sénat.
Ensuite, une statue de Gian Giacomo Trivulzio à cheval provenant des Raccolte d'arte applicata du Castello Sforzesco est accompagnée du petit bronze d'un Cheval au pas datant de la Renaissance, prêté par la Ca' d'Oro de Venise. Restauré en vue de l'exposition, le redoutable Barâki, une têtière pour cheval persane du Museo Poldi Pezzoli, présente un cartouche sur le front avec une inscription arabe signifiant « le sultan ».
Le parcours contemple également un chapitre moderne ponctué de dix petits bronzes que le sculpteur Francesco Messina (1900- 1995) a consacré au thème du cheval, en puisant dans quelques sources d'inspiration classique.

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