Dans son recueil, le poète met en mots le quotidien, pour mieux le transcender. Il prend le parti d'aborder certains sujets d'une actualité brûlante, comme la maladie ou la migration, dans le poème « Amis migrants » :
« Vous aviez décidé de prendre la mer Vers cette terre d'accueil et promise Ce ne fut qu'une grande méprise. » Mais il puise également son inspiration dans des thématiques intemporelles et chères à tout poète, telles que la nature - « senteur de terre fraîche : rien n'est banal » - et l'amour :
« Embarqués sur le radeau De nos êtres à l'unisson Rosée d'amour sur notre peau Nos souffles une belle chanson. » L'activité poétique est avant tout pour lui un moyen de se dépasser afin de devenir meilleur. Il rend à plusieurs reprises de beaux hommages à l'exigeante tâche du poète, qui aspire à réveiller les consciences, mais demeure un être à part :
« Et il m'arrive de marcher en oubliant Que je suis un être errant perdu dans le vent. » Chaque poème est accompagné d'une photographie en couleur.
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