Janvier 1951. Dans le Paris de Willy Ronis où Eddie Constantine partage le haut de l'affiche des cinémas avec le jeune Charles Aznavour, Louis Dragère journaliste des faits divers à L' Humanité est missionné par le comité central du Parti Communiste Français pour mettre en lumière le parcours d'un intellectuel militant devenu une des plus grandes figures de la résistance de Paris, Missak Manouchian, avant l'inauguration d'une rue dans le XXe arrondissement en hommage au groupe qu'il dirigeait. C'est ainsi qu'il découvre l'ultime lettre écrite par Manouchian à sa femme Mélinée et qui contient d'étranges points de suspension, preuves d'une curieuse censure. Grâce au talent de Didier Daeninckx, Louis Dragère va « compléter » les pointillés, au fur et mesure d'une enquête passionnante où se croisent Jacques Duclos, Louis Aragon, Armène Assadourian, belle-soeur de Missak, Knar et Misha Aznavourian, Charles Tillon, ancien chef des Francs Tireurs et Partisans, le peintre Krikor Bedikian ou encore Henri Krasucki.
J'ai choisi ce livre parmi tant d'autres pour mon top10. J'aime le courage des résistants, et Missak Manoukian, est un bon héros pour inspirer d'autres résistances.
Passionnant comme tous les livres de Didier Daeninckx !
Un livre bref qui se lit comme une enquête. C'est son point fort.
Le point faible étant que si on ne s'intéresse pas plus que cela à cette période et que l'on a dormi pendant ses cours d'histoire on en manque des bouts...
Je ne suis pas fan de cette période de l'Histoire et je ne suis pas du tout versée dans la politique...
heureusement qu'il se lit vite...
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