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Miss Charity t.1 : l'enfance de l'art

Couverture du livre « Miss Charity t.1 : l'enfance de l'art » de Loic Clement et Anne Montel aux éditions Rue De Sevres
Résumé:

Charity est une petite fille débordante de curiosité, assoiffée de contacts humains, de paroles et d'échanges,elle est impatiente de créer et de participer à la vie du monde. Mais voilà, une petite fille de la bonne société anglaise des années 1880 doit se taire et ne pas se faire remarquer ou à... Voir plus

Charity est une petite fille débordante de curiosité, assoiffée de contacts humains, de paroles et d'échanges,elle est impatiente de créer et de participer à la vie du monde. Mais voilà, une petite fille de la bonne société anglaise des années 1880 doit se taire et ne pas se faire remarquer ou à l'église, à la rigueur. Les adultes qui l'entourent ne font pas attention à elle, ses petites soeurs sont mortes.
Charity se réfugie alors au troisième étage de sa maison en compagnie de Tabitha, sa bonne. Pour ne pas mourir d'ennui, ou sombrer dans la folie, elle élève des souris dans la nursery, dresse un lapin, étudie des champignons au microscope, apprend Shakespeare par coeur et dessine inlassablement des animaux qui conduiront Miss Charity vers son destin, tout d'abord naturaliste, puis, illustratrice de livres pour enfants mondialement connue.

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Avis (4)

  • Charity Tiddler est née dans une famille bourgeoise londonienne. Son quotidien, c’est auprès de ses parents qu’elle le vit puisque ses deux soeurs, Prudence et Mercy, sont parties au ciel juste après leur naissance. D’ailleurs Charity se demande bien à quoi elles peuvent ressembler maintenant....
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    Charity Tiddler est née dans une famille bourgeoise londonienne. Son quotidien, c’est auprès de ses parents qu’elle le vit puisque ses deux soeurs, Prudence et Mercy, sont parties au ciel juste après leur naissance. D’ailleurs Charity se demande bien à quoi elles peuvent ressembler maintenant. Des squelettes avec un nœud sur la tête comme elle ?

    En cette fin de 19e siècle, dans ce genre de famille, les enfants ne sont pas élevés par les parents, mais par les domestiques : Tabitha, la bonne et Mary la cuisinière.
    Bien souvent, Charity s’occupe seule dans sa chambre située au dernier étage de leur grande maison.
    Jusqu’à ce qu’elle rencontre sa nouvelle amie, une souris baptisée Miss Petipas, puis une autre Miss Tutu. Très vite, elles seront rejointes par Bob et Jane, deux escargots, Mme Rainette, Darling le crapaud et Peter le lapin.

    Mais les expériences scientifiques menées par Charity sur sa ménagerie ne sont pas du tout au goût de sa maman.
    Celle-ci estime qu’à maintenant 9 ans, une tout autre éducation est nécessaire à sa fille.
    C’est donc Melle Blanche, une préceptrice française, qui va s’en charger en lui inculquant des leçons de français, de piano ou de danse.
    Mais ce sont surtout les cours d’aquarelle qui vont retenir l’attention de la jeune fille et lui permettre de mettre en image toutes ses observations faites sur ses animaux.

    Avec L’enfance de l’art (tome 1) et Le petit théâtre de la vie (tome 2), Anne Montel et Loïc Clément nous font entrer visuellement dans un univers enchanteur, celui de Miss Charity, inventé par Marie-Aude Murail.
    À eux deux, ils ont parfaitement su retranscrire l’atmosphère victorienne du roman, la spontanéité et la fraîcheur des propos de Miss Charity, mais également ce côté so british grâce à ce trait et ces tendres couleurs aquarellées.

    Au fil des pages de ces deux albums, on découvre la vie de Charity, de 6 à 18 ans. Le journal d’une jeune fille que ses parents et la société anglaise aimeraient bien “rangée”.
    Mais Charity en a décidé autrement, pour notre plus grand plaisir. Sa personnalité est tellement attachante et surtout en dehors des codes de la bonne société de cette époque.

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  • Voici encore une très belle adaptation de roman en bande dessinée. Cette fois il s'agit du livre jeunesse de Marie-Aude Murail "Miss Charity" paru à l'école de loisir qui est adapté.
    Et le duo d'auteurs l'a admirablement fait. C'est beau et léger, ça fait du bien par les temps qui...
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    Voici encore une très belle adaptation de roman en bande dessinée. Cette fois il s'agit du livre jeunesse de Marie-Aude Murail "Miss Charity" paru à l'école de loisir qui est adapté.
    Et le duo d'auteurs l'a admirablement fait. C'est beau et léger, ça fait du bien par les temps qui courent.

    Le scénario de "Miss Charity Tome 1 - L'enfance de l'art" de Loic Clément :

    N'ayant pas eu la curiosité de lire le roman originel, je serai incapable de dire si l'adaptation en est fidèle.
    Cependant, j'ai beaucoup apprécié cette histoire très bien adapté au public ciblé.
    Le récit est admirablement créatif. Il fourmille de petite idées toutes plus délictueuses les unes des autres comme cet entretien, en début de livre, avec le prophète Ézéchiel.
    Le ton du conte est donné rapidement : à la fois sérieux mais complètement drôle !
    Les thèmes abordés ont régulièrement été mis en contradiction : la religion (ou théologie) et les sciences (en l'occurrence essentiellement le naturalisme dans ce premier opus), bien qu'ils ne soient pas incompatibles.
    Cependant je conçois qu'un esprit cartésien scientifique puisse être sceptique sur l'aspect divin par manque de preuves...
    Mais la réciprocité peut aussi être vraie, les fervents croyants peuvent remettre en doute toutes connaissances scientifiques, et c'est là le fondement d'une philosophie...
    Heureusement, de nos jours, les deux sont acceptés, tolérés et/ou reconnus. Et puis la science ne nous rapproche-t-elle pas du divin ? Et la théologie n'est-elle pas une science ?
    En tout cas, dans l'ouvrage, la petite Charity a visiblement sa préférence. L'étude des êtres vivants qui l'entourent la passionne beaucoup plus que les sermons dominicaux.
    Evidemment à cinq ans, on est plein de vie, de joie, de curiosité... Et cela les auteurs ont su magnifiquement le retranscrire.
    On vit avec notre petite héroïne toutes ces découvertes, de la petite sourie Miss Petitpas à Jack le hérisson, en passant par ses cours de dessin avec son éducatrice...
    Un autre aspect frappant et vraiment bien abordé est le fait d'être enfant unique dans une famille de bourgeoisie anglaise aux codes et moeurs très rigoureux et stricts des années 1880.
    Le scénariste a bien su saisir la frustration de l'enfant débordant d'énergie qui doit se refréner afin de faire bonne figure auprès des autres familles, alors qu'il ne demande qu'à s'épanouir dans ses centres d'intérêts.
    Il a aussi travaillé sur le sentiment de solitude que peut connaître une petite fille unique, entourée de parent souvent absents ou trop exigeants.
    La préceptrice, la gouvernante et ses animaux seront ainsi des bulles d'air salvatrices pour Miss Charity.
    Le découpage est remarquablement bien construit, fluide et rythmé où les vignettes ne sont majoritairement pas délimitées, laissant ainsi une très belle impression de liberté et d'interaction, inspirant une curiosité pour découvrir chaque dessin au lecteur.
    La narration est évidemment omniprésente, en voix off comme en dialogue, mais essentielle pour un récit d'une telle intensité.
    En bref, c'est un très beau travail !

    Le dessin de "Miss Charity Tome 1 - L'enfance de l'art" de Anne Montel :

    Le dessin de Anne Montel est merveilleux et beau !
    Le trait est léger, fin et précis, simple et marrant.
    Il en ressort beaucoup d'émotion.
    C'est un bouquet visuel aux mille saveurs.
    Un vrai plaisir graphique ! Et il est totalement adapté au lectorat ciblé.
    Dès les premières pages du récit de l'enfance, on se prend d'affection pour la petite Charity au visage rondouillard, sa petite couette ou chignon, et son air innocent empli de curiosité.
    Les émotions des protagonistes sont très bien réalisées au point que nous les vivons avec eux. le jeune lecteur fera donc rapidement une projection et s'immergera immédiatement dans l'histoire.
    L'alternance de vignette avec, ou sans, arrière-plans procure une belle vivacité au récit, et permet aux enfants (et les plus grands aussi) soit de se focaliser sur l'essentiel, soit de se détendre et se délecter de l'ensemble, parce que les détails sont incroyables.
    Les couleurs plutôt sur des tons clairs et pastels, posées probablement à l'aquarelle, donnent de la joie en continue, même lors des passages un peu plus dramatiques. Les jeux d'ombres et lumières sont subtils, et les nuances et dégradés admirables !
    Les techniques graphiques utilisées ont été appliquées d'une main de maître, les perspectives sont divines, avec quelques techniques de hachures par moment, et les nombreux plans choisis sont originaux et divertissants.
    Peu d'effets sont utilisés. Ils sont subtilement placés et même l'observateur averti n'en fera qu'à peine attention: quelques discrètes onomatopées par ci par là, deux petits traits de "vitesse" etc...
    Les cases sont nombreuses mais le dessin n'en est pas moins splendide et laisse aussi une grande place à la narration.
    Et le petit détail qui a toute son importance, c'est que ce fabuleux graphisme fait évidemment écho à la passion grandissante de notre héroïne: l'aquarelle !!
    Ce dessin est du grand art et j'en redemande !!!

    Bravo, je suis séduis !

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  • Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique d'une bande-dessinée jeunesse absolument somptueuse, j'ai nommé le tome 1 de Miss Charity, L'Enfance de l'art, que l'on doit au duo de choc Loïc Clément et Anne Montel. En effet, difficile de qualifier leur tandem autrement...
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    Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique d'une bande-dessinée jeunesse absolument somptueuse, j'ai nommé le tome 1 de Miss Charity, L'Enfance de l'art, que l'on doit au duo de choc Loïc Clément et Anne Montel. En effet, difficile de qualifier leur tandem autrement quand on voit la beauté, que dis-je la magnificence, de leur travail à deux !

    Je ne vais pas vous mentir, je n'ai pas lu le roman dont cette bande-dessinée est adaptée. Je sais, je sais, je devrais avoir honte ! Surtout que j'ai déjà eu l'occasion de dévorer des romans de Marie-Aude Murail, ou l'autrice à l'origine de l'univers merveilleusement scientifique et haut en couleurs de notre inénarrable Charity, et que j'ai donc bien conscience que tout ce qui naît de la plume de cette écrivaine de renom constitue une valeur sûre. So why ? Pourquoi ? Warum ? Si vous souhaitez comprendre pourquoi j'ai décliné mon interrogation existentielle en ces trois langues en particulier, il vous faudra absolument lire cette BD. Oui, c'est l'hôpital qui se fout de la charité (promis, je n'ai pas fait exprès ! Oh, j'en ai marre de moi...)'! Mystère et boule de gomme mais, ce que je puis vous assurer, c'est que maintenant que je n'ai fait qu'une bouchée de cette bande-dessinée jeunesse purement et simplement enchanteresse, me voilà décidée à me procurer le roman originel séance tenante ! C'est comme si je m'étais reçue un sacré coup de pied au derrière tiens, et ce n'est résolument pas plus mal !

    Plus sérieusement, j'étais déjà extrêmement curieuse de découvrir le magnifique pavé qu'est Miss Charity tout simplement parce que cette fabuleuse intrigue réinvente l'enfance d'une romancière et aquarelliste de grand talent que j'admire immensément et à laquelle je dois beaucoup, Beatrix Potter. Cette remarquable femme n'étant autre que la "maman" de Pierre Lapin, ou l'un des personnages de fiction ayant ensoleillé mes journées de petite fille de par ses folles et formidables aventures, je me devais de faire connaissance avec la fillette exceptionnelle qu'elle a été. Et quelle rencontre marquante et tourneboulante j'ai fait là !

    Comment résumer Charity en quelques mots ? Cette petite fille est pour ainsi dire un véritable phénomène, un électron libre, une force de cette nature qu'elle chérit tant et qui le lui rend bien... Enfin, façon de parler. Les expériences hautement savantes de notre petite naturaliste en herbe ne vont effectivement pas toujours se révéler fructueuses, loin de là, mais cela ne va en rien entamer sa farouche détermination, bien au contraire. Charity est une enfant à contre-courant de son époque. Ce qui lui importe, ce ne sont pas les bonnes manières, une foi pieuse ou bien encore la démonstration d'un certain raffinement au passage intelligemment tourné en ridicule par notre duo de choc, mais la beauté et la richesse du monde qui l'entoure. Pour ma part, je suis tombée sous le charme de cette protagoniste à la curiosité insatiable éprise de liberté dans laquelle je me suis énormément retrouvée. Certes, je ne suis pas passionnée de sciences à la façon flamboyante et acharnée de Charity mais je sais ce que cela fait quand les personnes de notre entourage ne prennent pas nos aspirations au sérieux et nous relayent dans un coin alors que nous sommes faits pour irradier de mille feux.

    A plusieurs reprises, j'avais envie de serrer ma petite Charity dans mes bras, de lui dire que cela irait, qu'un jour, l'on reconnaîtrait son don exceptionnel pour prendre soin des animaux, raconter des histoires et user de la technique de l'aquarelle comme personne, au point d'inspirer Anne Montel à réaliser les somptueuses illustrations de cet ouvrage de la même manière. Cela m'a semblé là un merveilleux hommage envers celle qui à mes yeux a donné ses lettres de noblesse à cette peinture tout en délicatesse et en couleurs lumineuses par le biais de ses scènes animalières plus vraies que nature. Pour faire simple, tout dans cet ouvrage m'a transportée : la splendeur de ses planches, le grain et l'onctuosité au toucher de ses pages, la finesse de son humour, la richesse de son histoire, la complexité et la construction de ses personnages dont il me tarde sincèrement d'en apprendre plus, en particulier sur un certain garçon renard au charisme indéniable et au magnétisme juste saisissant. En bref, je me suis délectée de cette bande-dessinée du début jusqu'à la fin. Mon seul regret, c'est que cela se soit terminé beaucoup trop vite à mon goût et qu'il va falloir désormais attendre la parution du tome deux pour découvrir la suite de l'incroyable vie de Charity !

    Pour conclure, je ne peux vivement vous encourager à aller observer l'aristocratie et la campagne anglaises à la loupe aux côtés de notre enthousiasmante et brillante héroïne. Entre frissons et grandes expectations, vous ne regretterez assurément pas le voyage ! De mon côté, j'ai passé un moment divin entre les pages de cet époustouflant livre que je suis extrêmement fière de posséder. Je n'ai peut-être pas (pas encore, à tout le moins) lu le roman originel de Marie-Aude Murail mais l'amour et la déférence que Loïc Clément et Anne Montel éprouvent à l'égard de son écriture et de son imaginaire crèvent à ce point les yeux que je ne doute pas de tout le respect dont ils ont pu faire montre en retranscrivant son intrigue en images et en bulles de bande dessinée. Vous l'aurez compris je pense, cette BD, à défaut d'être un coup de cœur absolu pour une raison sur laquelle je n'arrive pas à mettre le doigt, représente pour moi une franche réussite dans le domaine des adaptations de romans en BDs. Il en faudrait définitivement plus des objets-livres de cette qualité pour démontrer que la BD a elle aussi son mot à dire et pèse son poids dans le "game" de la littérature. En tout cas, ce titre-ci ne manquera certainement pas de convaincre les réfractaires qu'une BD ou autre forme de mise en bulles d'un scénario peut être un excellent investissement. En ce qui me concerne, je sais pertinemment que le mien valait le détour !

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  • « Miss Charity » en bd est un très bel ouvrage. Je ne connaissais pas le roman de Marie-Aude Murail et j’ai pris un réel plaisir à faire connaissance avec Charity à travers les dessins de Anne Montel et la plume de Loïc Clément. Les dessins, le graphisme, les couleurs, tout est beau et donne...
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    « Miss Charity » en bd est un très bel ouvrage. Je ne connaissais pas le roman de Marie-Aude Murail et j’ai pris un réel plaisir à faire connaissance avec Charity à travers les dessins de Anne Montel et la plume de Loïc Clément. Les dessins, le graphisme, les couleurs, tout est beau et donne envie de lire, découvrir, observer, relire cette bd. L’illustratrice, Anne Montel, a fait un super travail aussi bien dans les détails que dans l’interprétation du texte. Il faut absolument tout regarder en détail afin d’apprécier encore plus ce travail!! Quant à la plume de Loïc Clément, ne connaissant pas l’histoire, je l’ai trouvée très bien adaptée. L’histoire est finement racontée et avec délicatesse. Tout est finement mené et cela donne un album des plus beaux à regarder.

    J’ai beaucoup aimé Charity, cette petite fille si maligne, si curieuse, si inventive, si emphatique. Elle sait mener sa barque comme on pourrait dire. Elle sait s’occuper sans l’attention des adultes. Elle sait observer la nature. Elle sait la découvrir. Elle sait apprendre seule et c’est tant mieux car Charity est souvent seule. Mais Charity sait aussi faire confiance à Blanche, sa préceptrice qui lui apprend l’aquarelle. Charity grandit tout en étant toujours la même: curieuse, attentive, libre. Charity est très attentive aux animaux qu’elle garde près d’elle et évidemment, j’ai encore plus aimé cet amour qu’elle porte aux animaux, à tous les animaux d’ailleurs. Avec Charity, nous apprenons à ne pas nous ennuyer seul. Nous apprenons à observer tout ce qui nous entoure: la nature, la forêt, les animaux et les autres. Nous faisons fi des contraintes et découvrons la liberté d’être soi et de faire ce que nous avons envie. Nous devenons curieux et c’est grâce à cette curiosité que Charity apprend et s’élève.

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