En partenariat avec les éditions Pocket
En 1874, à Washington, le président Grant accepte la proposition incroyable du chef indien Little Wolf : troquer mille femmes blanches contre chevaux et bisons pour favoriser l'intégration du peuple indien. Si quelques femmes se portent volontaires, la plupart vient en réalité des pénitenciers et des asiles... L'une d'elles, May Dodd, apprend sa nouvelle vie de squaw et les rites des Indiens. Mariée à un puissant guerrier, elle découvre les combats violents entre tribus et les ravages provoqués par l'alcool. Aux côtés de femmes de toutes origines, elle assiste à l'agonie de son peuple d'adoption...
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May fait partie de la bourgeoisie américaine. Nous sommes dans les années 1870. C'est une femme qui se veut libre et très vite, elle s'éloigne de ses parents, rejetant cette société puritaine qui l'entoure, et s'amourachant d'un ouvrier avec lequel elle a deux enfants. Ses parents réussissent alors à la faire enfermer en asile. C'est l'enfer qui commence pour elle. A la même époque, Little Wolf, un chef Cheyenne, demande au Président des Etats-Unis, 1000 femmes blanches en échange de 1000 chevaux. le but pour les Indiens est de s'ouvrir au monde blanc, d'avoir des enfants avec elles et de devenir un seul et même peuple. Cela arrange les Américains qui espèrent que les femmes réussiront à convaincre les Indiens de rejoindre les réserves pour avoir le terrain libre et s'enrichir grâce aux mines d'or. Les femmes volontaires sont rares. On pense alors à vider les asiles et les prisons. May accepte et devient la troisième femme de Little Wolf. Elle tient un journal destiné à ses enfants et nous raconte sa vie chez les Cheyennes, au milieu de la nature. Un superbe roman qui nous démontre la cruauté des hommes, les Américains, pourtant civilisés, ne valant pas mieux que les Indiens, à la fois sauvages et pleins d'humanité.
Le lecteur est emmené a vivre profondément dans le tumulte d'une époque passionnante et bouleversante. Les sentiments défilent tant grâce aux descriptifs des paysages, que de la tension perçue à travers les pages.
Ce livre est splendide : dans l'émotion "sans trop" ni "pas assez", dans l'intrigue qui tient le lecteur jusqu'au bout.
Une belle découverte à partager, une belle œuvre à lire impérativement !
J'ai complètement accroché à cette histoire.
Le chef Cheyenne et le Président Grant décident d'échanger 1000 femmes blanches contre 1000 chevaux.
Mary Dodd, internée puisqu'elle a eu la malencontreuse idée d'avoir deux enfants avec un homme en dessous de sa condition, fera partie du premier "lot" de ces 1000 femmes.
Est ce qu'il y aura un deuxième lot d'ailleurs ? Est ce que cette mission sera une réussite ou un échec ?
C'est un vrai roman d'aventure que nous avons là : choc des cultures (des indiens non caricaturés, des colons sous leur plus mauvais jour), de l'amour un peu, de l'amitié beaucoup, de vastes étendues de paysages, le chaud intense puis le froid extrême.
Il y a de la violence, des combats, de l'alcool (véritable arme de guerre) qui détruit ce peuple mais aussi de la fraternité, des rites, des traditions.
Bref, j'ai adoré ce roman de 500 pages qui se lit d'une traite.
Quelle épopée !
Un roman comme un voyage au coeur de l'Amérique profonde, au sein de la tribu Cheyenne. Car il s'agit bien d'un voyage dont le dépaysement est complet. Je crois que je n'ai pas lu souvent de roman traitant de ce sujet. Pour c'était donc une découverte.
Chevauchées dans les prairies verdoyantes, chasse, fêtes colorées. Oui, mais... il y a la guerre, les enjeux politiques, le voeux de puissance, le choc des cultures entre blancs tout puissant et indigènes qui ne demandent que de continuer à vivre comme leurs ancêtres.
Une réflexion sur ce que l'on est et qui on est. Un sujet toujours d'actualité et qui pose question : pourquoi toujours ce besoin de vouloir se sentir supérieur parce que blanc ? C'est une question sans aucun doute puérile, mais qui perdure au fil des ans et des siècles.
J'ai beaucoup aimé, même si ce n'est pas un coup de coeur.
Je me suis laissée embarquer avec plaisir dans l'histoire incroyable de cette femme enfermée dans un asile parce qu'elle avait osé défier par amour sa famille. J'ai découvert stupéfaite comment elle va accepter de partir épouser un Cheyenne pour sortir de sa prison où on la torture et où on la viole. Comment elle va gagner sa liberté pour être ensuite massacrer sauvagement par sa communauté civilisée. Un vrai dépaysement et un ode à l'égalité.
Roman captivant construit comme une épopée, celle de la conquête de l'Ouest... Ces colons dans leur folie de capter toutes les terres de l'Amérique en se déplaçant d'est en ouest et qui nous emmènent depuis Chigaco à la découverte du Nébraska, du Dakota, des Black Hills réputé pour leur or. Mais c'est aussi une peinture juste et désastreuse de la colonisation des peuples autochtones et indigènes, en lieu et place, les Amérindiens, Cheyennes, Crows, et autre Creeks... Remarquable de justesse et d'actualité malheureusement ! Ces carnets de May sont pertinents, urgents, brûlants et passionnés ; ils ont été écrits en 1875 et pourtant, ils auraient pu être rédigés dans un Etat du Sud de l'Amérique pendant la campagne de Trump. Non la suprématie de la race blanche sur les peuples en "couleurs" des US n'a pas réellement changé malgré les combats. Et qui sont les sauvages ? Pas toujours ceux qu'on désigne...
Dans le but d'intégrer les peuples indiens à la population américaine, un contrat est passé : mille femmes blanches contre mille chevaux. C'est un premier groupe d'un peu plus d'une dizaine de femmes qui arrive chez les Cheyennes dont fait partie May Dodd, qui a accepté de participer à ce programme pour fuir l'asile où ses parents l'avait faite enfermée.
En s'inspirant d'un fait réel, Jim Fergus nous raconte cette histoire au travers du journal intime de May Dodd. Nous restons plus d'un an à suivre les aventures de May et de son groupe de femmes à l'intérieur d'une tribu cheyenne : l'apprentissage de cette vie sauvage, la compréhension de la culture, les nouvelles habitudes, la langue mais aussi les différents armée / indiens.
Un roman fort où l'on ne s'ennuie pas une seconde, les personnages indiens ou blancs sont parfaitement décrits, jamais caricaturés. Les personnages sont attachants et en particulier May et le son groupe de femmes. Nous passons de moments agréables aux pires horreurs, suivons l'évolution des eux et des autres.
Une autre vision de l'Amérique. Celle des Autochtones américains, histoire originale ayant un fond véridique mais romancé. Intégration, tolérance pour aboutir à l'acceptation de l'autre.Très bon roman avec des personnages atypiques pour la plupart rejetés de la société Américaine. Découverte d'un monde hostile mais finalement plus tolérant.
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