Racontez-nous votre plus beau souvenir avec votre Mémé et gagnez le livre !
«Mémé, c'est ma mémé, même si ça ne se dit plus. Mémé me manque. Ses silences, ses mots simples au Scrabble, sa maison enfouie sous les pommiers et son buffet d'avant-guerre. Ce texte est subjectif, partial, amoureux, ce n'est pas une enquête, ce n'est pas une biographie, c'est ce que j'ai vu, compris ou pas, ce que j'ai perdu et voulu retenir, une dernière fois. Mémé, c'est mon regard de gamin qui ne veut pas passer à autre chose.»
Racontez-nous votre plus beau souvenir avec votre Mémé et gagnez le livre !
Trouvé dans une boîte à livre, je me suis empressée de le prendre pour savoir enfin de quoi parle ce livre et s’il pourrait me plaire. Peu de pages, écrit en gros, avec de grosses marges. Je me suis dit que j’allais le terminé en une journée.
Finalement, j’ai lu ce livre en 2/3 jours. Je l’ai apprécié à tel point que je me suis aperçue que cela faisait longtemps que je n’avais pas apprécié un livre comme celui-ci. La nostalgie de notre enfance, l’hommage d’une femme qui a consacré sa vie entière à sa famille, à s’occuper de sa maison, sans jamais s’arrêter, les émotions, autant joyeuses que tristes,.. Vous trouverez de tout dans ce roman.
Le passage du cochon-dinde me restera longtemps en mémoire : je ne sais pas s’il faut en rire ou pas, mais moi, j’ai ri.
C’est un hommage donc pour cette femme, des vacances que Philippe Torreton a passé chez elle avec ses cousins, les jeux qu’ils ont pu imaginer autour de la maison de mémé, les repas, les animaux à élever, les différents travaux qu’elle a fait pour améliorer son quotidien, son voyage en train, seule pour voir son petit fils à Paris au théâtre, … jusqu’à la fin. C’est terriblement émouvant et on prend part à cette tristesse, on la partage.
Je ne connaissais pas l’auteur, en tout cas, en tant qu’auteur. J’avoue que quand il a fait la promo de son livre, j’ai eu le réflexe de me dire que c’était forcément encore un livre sur une part de vie d’une célébrité et que cet énième livre était pour le mettre en valeur lui davantage que sa propre grand-mère.
J’ai changé d’opinion à la moitié du livre en me rendant compte qu’au-delà de la poésie des mots choisis par l’auteur, ce livre est une petite douceur, de celle qu’on apprécie quand on rentre du travail, dans les transports, où la nostalgie de la douceur de l’enfance à la campagne semble bien loin.
Un apaisement donc, une petite pause dans une vie quotidienne stressante : ce livre doit être lu !
Hommage à une grand-mère comme il y en a tant ou comme on aimerait en avoir une, comme il y en a peu pourtant que l’on célèbre avec autant de force et de tendresse, de lucidité et de simplicité, de reconnaissance enfin. C’est avec beaucoup d’humour dans le verbe, qu’il soit poétique ou acide que l’auteur nous conte sa mémé et la tribu qui va avec.
anne.vacquant.free.fr/av/
Philippe Torreton a passé beaucoup de temps avec et chez sa grand-mère qu'il appelle Mémé. Une grand-mère à l'ancienne, née en 1914, qui a passé toute sa vie dans sa ferme normande, loin des villes. Mariée, divorcée, remariée, veuve, elle a élevé des enfants, a passé du temps avec ses petits-enfants, a continué à travailler dur à la ferme. Pas d'effusions, de grandes embrassades, ce n'est pas le genre, mais tout est dit dans un geste, un regard. C'est de là que viennent les racines terriennes de l'acteur, ses origines modestes et son goût des choses simples, même s'il dit bien que maintenant, nous sommes et il est, loin de ce mode de vie à la dure où rien n'est gâché, rien n'est perdu, tout est économisé, utilisé jusqu'au bout. Une grand-mère qui serait taxée aujourd'hui de locavore, d'écolo, de radine, voire de bobo si elle habitait les beaux quartiers... Parce que de nos jours, vivre comme le faisaient nos grands-parents, c'est tendance.
Le portrait de Mémé est d'une tendresse infinie, d'un profond respect et d'un grand amour pour celle qui a marqué l'enfant, le jeune homme puis l'homme et qui ne le quittera jamais. Les mots sont justes, parfois durs ou crus, mais jamais déplacés. Beaucoup de pudeur, Philippe Torreton se dévoile et dévoile sa Mémé sans trop en montrer. On lit tout ce qu'elle lui a transmis, tout ce qu'il a voulu lui donner, tout le manque depuis qu'elle est morte. Et pourtant, Mémé était une femme simple, pas de ces héroïnes dont on parle partout.
J'ai beaucoup aimé ce texte de bout en bout et les dernières pages, lorsque Philippe Torreton autorise sa Mémé à mourir, sont absolument magnifiques. Simples, fortes et tellement belles. Rien à dire de plus si ce n'est de lire Mémé si ce n'est pas encore fait. Merci à Nathalie, qui se reconnaîtra -j'espère- qui m'a fortement conseillé cette lecture lorsque j'étais en plein dans Jacques à la guerre du même auteur.
Mémé, ce n’est pas seulement la robe à fleurs, mais le champ de coquelicots tout entier. Mémé, ce n’est pas uniquement le gâteau, le quatre-quarts moelleux et chaud, mais la pâte sucrée dans le saladier qu’on étale sur nos doigts pour mieux s’en délecter, jusqu’à la dernière goutte.
On a tous une mémé. Peut-être l’appelons-nous autrement, car Mémé est d’un autre temps, d’un autre siècle : mamou, Grande-mamie, mamie, babou, mamounette…
Torreton nous emmène en voyage, dans un pays merveilleux : l’enfance. Il nous cache dans les jupons de sa mémé. Il nous conte qu’à une époque, on se débrouillait d’un rien, on se contentait de peu, on jouait avec pas grand chose. Et si on ne pouvait pas, il suffisait de patienter, ça viendrait certainement plus tard.
La plume de Torreton est aussi légère que Mémé peut être réservée. Elle fait. Point. La vie passe et les enfants l’arborent d’une joie candide, joyeuse et discrète aussi. Car on ne peut être qu’heureux quand Mémé est dans la pièce. Elle était là avant nous, elle en a connu des choses.
Torreton déclare une flamme fraternelle, aimante, et affectueuse à sa Mémé. Peu importe son humeur, ses habits, la couleur de ses cheveux, qu’ils soient coiffés ou pas, elle est là, comme un roc, un socle, une racine indéfectible.
Mémé, c’est un morceau de sucre qu’on laisse fondre sur la langue et dont l’arôme vient nous blottir de mille saveurs et de réconfort bien longtemps après que les cristaux ont disparu.
Torreton nous livre sa mémé comme un long poème et j'en ai humé chaque mot comme une délicatesse précieuse.
Très bel hommage à sa grand mère. Ce livre m'a ému et rappelé bien des souvenirs.
On l'imagine bien au fil des pages, la mémé normande de Philippe Torreton, chez qui il passait la majorité de son temps lorsqu'il était petit, la maman de sa maman qui se contentait du minimum et qui semblait être heureuse ainsi, la mémé avec sa famille recomposée, la mémé qui ne gâchait jamais rien, quitte à faire manger le cochon d'Inde à ses petits enfants ... Il avait peur de la perdre quand il était enfant cette mémé, qu'il a finalement gardé jusqu'à ce qu'il atteigne ses quarante ans ... Il nous la raconte bien cette mémé qui n'était pas fidèle à son église, alors qu'elle était une parfaite chrétienne dans ses actes quotidiens ... Cette mémé écolo avant l'heure ...
Un joli et touchant petit livre d'amour dédié à sa grand-mère maternelle, qui se lit comme on mange un gâteau à la crème !
Avec ce livre, on retourne en enfance.
P.TORRENTON nous rappelle tout ce que nous ont apporté nos grands-mères , tous les souvenirs indélébiles qu elles laissent en nous.
On se remémore des endroits, des odeurs...
C'est un beau message d amour a sa mémé
Ça m a donné envie d écrire aussi sur ma mamie pou qu il en reste une trace un jour
J'aime bien, je me suis retrouvée chez ma Mémère à moi où je passais toujours mes vacances avec les cousins et les cousines. Trop de souvenirs! Merci monsieur Torreton!.
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j'avais eu plaisir à lire ce court récit qui parle à tous ceux qui ont la nostalgie d'une grand-mère