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Mauvaise journée demain

Couverture du livre « Mauvaise journée demain » de Dorothy Parker aux éditions Christian Bourgois
Résumé:

« Qu'elle soit dans son rôle de critique littéraire, de poète satirique, de
chroniqueuse ou de nouvelliste, elle est parfaite. Pleine d'esprit plus encore
que d'humour, ravageusement non-conformiste, tranquillement immorale, doucement
cruelle souvent, vraiment tendre et pleine de compassion... Voir plus

« Qu'elle soit dans son rôle de critique littéraire, de poète satirique, de
chroniqueuse ou de nouvelliste, elle est parfaite. Pleine d'esprit plus encore
que d'humour, ravageusement non-conformiste, tranquillement immorale, doucement
cruelle souvent, vraiment tendre et pleine de compassion parfois, et même, à
l'occasion, complètement déjantée. Mais qu'elle brille par ses réparties, par
ses formules, son sens de l'ironie ou de la dérision, quelle dissèque la
bêtise, la lâcheté, les conformismes de tous ordres ou quelle porte un regard
plus apitoyé sur les victimes, elle laisse toujours apparaître un vrai et
profond désenchantement. » (Martine Silber, Le Monde, 2000) « La vie de Dorothy
Parker a cela d'émouvant qu'elle ressemble étrangement à celle de ses
personnages. Célèbre à vingt-cinq ans, amie des Fitzgerald et de Hemingway,
considérée à trente ans comme un des plus brillants auteurs des années folles,
admirée pour son talent et redoutée pour son humour, elle termina misérablement
sa vie dans une chambre d'hôtel à Manhattan, avec son vieux chien pour tout
compagnon et une bouteille d'alcool pour illusion. Celle qui avait incarné si
parfaitement l'esprit brillant des années 30, l'émancipation sexuelle, le droit
à toutes les libertés pour les femmes, celle d'aimer et d'être infidèle, la
fureur de vivre aussi et le désespoir éléguant qui caractérisaient cette
époque, passa de mode avec la grande dépression américaine et survécut trente
ans à ce désastre, oubliée de tous. » (Benoîte Groult) Dorothy Parker est née à
West End dans le New Jersey en 1893. Journaliste, elle collabore à Vogue,
Vanity Fair, au New Yorker et à Esquire. Proche de Scott Fitzgerald et des Marx
Brothers, connue pour son humour corrosif et ses bons mots, elle écrit comme
elle boit sec, et fréquente chaque jour la célèbre Table ronde de l'hôtel
Algonquin où se réunissent les esprits les plus brillants de cette époque.
Auteur de poèmes, de recueils de nouvelles, de pièces de théâtre, elle écrit
également des scénarios pour Hollywood, dont Une étoile est née, pour lequel
elle obtient l'Oscar du meilleur scénario. Inquiétée dans les années 50 en
raison de ses sympathies communistes puis finalement jugée inoffensive, elle
reprend sa chronique satirique au New Yorker. Elle publia également des
reportages sur la guerre d'Espagne. Elle meurt d'une crise cardiaque à New York
en 1967, léguant tous ses biens au mouvement du pasteur Martin Luther King.
Redécouverte dans les années 80 par le lectorat français, ce recueil de
nouvelles est le dernier a avoir été publié en France. Épuisé depuis quelques
années, il est de nouveau disponible au format de poche dans la collection
Titres. « C'est drôle, lapidaire, parfois méchant. Un vrai régal ! » Pascale
Frey, Lire « Toute personne normalement constituée devrait connaître son petit
Dorothy par coeur. » Fabrice Gaignault, Elle « Quelle époque bénie c'était, ces
années 20-60 du siècle passé, quand des journaux comme Vanity Fair, le New
Yorker ou Esquire permettaient à une Dorothy Parker d'écrire tout haut ce
qu'elle pensait des livres qu'elle avait pour métier de critiquer ! » Jacques
Henric, Art Press « La moindre ligne est marquée du sceau de l'intelligence, de
l'ironie, du style. Un aperçu de la littérature d'une époque qui est aussi un
véritable manuel de lecture. » Christophe Mercier, Le Point « On aimerait être
la marquise de Sévigné et pousser de grandes exclamations - par écrit - à la
gloire de Dorothy Parker. Comme tous les grands textes, les siens, même les
plus courts, sont d'une modernité étonnante. » Martine Silber, Le Monde (2001)
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