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Le Causse corrézien, et le Lac du Causse qu'il domine, sont les lieux qui inspirèrent à Jean-Paul Belly la trame du roman Matthieu le fils.
Dans l'avant-guerre et dans une région encore reculée, un homme rustique, relié viscéralement à son univers, est pris de visions, d'hallucinations qui le perturbent et le déstabilisent.
L'apparition d'une biche blanche, furtive, comme immatérielle, se renouvelant à plusieurs reprises au bord des étangs, au plus profond des forêts, portera le trouble dans son esprit. La distinction entre rêve et réalité, monde matériel et fantasmes, se fera de plus en plus confuse. Il finira par croire que la biche est la réincarnation de Blanche, une jeune fille retrouvée assassinée il y a peu de temps.
Son corps profané, mutilé par la main experte d'un prédateur lui ayant prélevé le coeur, fut porté en terre au village. Depuis, l'assassin court toujours. Nous sommes en 1938 : d'autres prédateurs attendent leur heure.
Matthieu le fils plonge également ses racines dans la peur de l'inconnu, de la part de l'ombre, des pulsions primitives.
Matthieu le fils évoque un temps révolu, où les hommes, les bêtes, les plantes et les pierres étaient reliés par des liens profonds.
Souillée par notre civilisation matérielle et citadine, la nature est la biche aux abois qui pleure l'union perdue entre elle et nous.
Une histoire prenante et onirique qui met en scène nos instincts archaïques et nous transporte à travers une forêt de symboles.
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