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Matériaux ; Georges Descombes

Couverture du livre « Matériaux ; Georges Descombes » de Sebastien Marot et Elissa Rosenberg aux éditions La Baconniere Arts
Résumé:

Ce livre plante ses piliers et stabilise son paysage sur trois lieux. Ces étapes structurent la pensée, les réalisations, en quelque sorte, du travail de Georges Descombes : le parc de Lancy, l'itinéraire genevois de la Voie Suisse et l'aménagement et la revitalisation de l'Aire. Autour de ces... Voir plus

Ce livre plante ses piliers et stabilise son paysage sur trois lieux. Ces étapes structurent la pensée, les réalisations, en quelque sorte, du travail de Georges Descombes : le parc de Lancy, l'itinéraire genevois de la Voie Suisse et l'aménagement et la revitalisation de l'Aire. Autour de ces trois pôles « organisateurs », particulièrement adéquats pour faire comprendre une attitude dans la conception du projet d'architecture, viennent se joindre, par allusions rapides, toute la série de projets, amis, autour desquels s'articulent en méandres les rencontres faites le long des années d'enseignement à Genève, aux USA ou en Europe.

Tout d'abord un « jardin à Lancy », où s'invente un travail projectuel prenant en compte l'épaisseur du territoire, où le projet considère ce qui existe encore et ce qui a disparu, ce qu'Elissa Rosenberg a appelé une « imagination topographique ».

Ensuite le projet pour la « Voie suisse », où la même démarche se précise jusqu'à l'extrême limite du travail sur les traces, et leur transformation significative dans le temps. C'est aussi le moment où l'artiste revêt un rôle majeur dans le projet, avec les contributions de Richard Long, Max Neuhaus et Carmen Perrin.
La présence des artistes dans ce projet permet de faire quelques « pas de côté » pour valoriser l'importance des pratiques artistiques dans les démarches de Georges Descombes, que l'on retrouve dans sa participation à des installations ou expositions artistiques, en particulier aux Pays-Bas.

Enfin, le projet de restauration de la rivière l'Aire, à Genève. Ici, on pourra voir l'effort pour échapper à une tendance extrêmement répandue aujourd'hui dans l'architecture du paysage, qui consiste à privilégier les « processus » et le caractère écologique, en négligeant toute mise forme conséquente. Une réduction suicidaire qui simplifie à outrance le projet architectural, qui donne naissance à une sorte de nouveau « fonctionnalisme » qui se fonde le plus souvent inconsciemment sur un dualisme « nature/culture », au moment même où celui-ci est critiqué et abandonné par les anthropologues et philosophes.

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