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Le Rat Martin visite son amie la souris Marion. Quelles joyeuses retrouvailles ! Ils boivent du vin et mangent du boudin, et reboivent du vin et remangent du boudin... Le Rat Martin finit par en tomber raide du bidon. Quel malheur ! s'écrie Marion. En deuil, elle ferme la maison et s'en va confier son chagrin à la cuisinière ; et la cuisinière à la casserole ; la casserole à la fontaine... Même le ciel devient triste en apprenant la nouvelle, mais finalement quelque chose d'insolite se passe... et tous récupèrent la joie.
L'auteur nous offre une version originale inspirée du tragique évènement sur lequel se base le conte brésilien Dona Baratinha. Une composition agile jonglant avec les rimes et une structure cumulative, pleine d'humour et de finesse.
Marisa Núñez emprunte une petite partie de la trame originale et détourne les faits vers un dénouement très différent. Accompagnée de gestes qui manifestent des rites funéraires ancestraux, communs à différentes cultures (casser la casserole, prendre le deuil), la nature prend forme sensible : la fontaine sèche, l'arbre perd ses feuilles, les oiseaux laissent tomber leurs plumes... une série de faits qui s'enchaînent et nous amènent au-delà du monde de la parole pour dévoiler le mystère des émotions. Finalement, le ciel pleure, renversant l'énergie vitale sur la terre et, comme par enchantement, ce qui semblait une tragédie finira par faire fleurir un sourire chez le lecteur. Histoire qui nous fait découvrir l'intensité des sentiments, de l'amitié, de la vie ; des valeurs intemporelles et essentielles.
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