Un roman qui captera votre intérêt
Melania est mariée à un Priape raciste et misogyne devenu président des États-Unis, Irina à un publicitaire condescendant, Laure à un homme sans goût ni saveur qui la quitte pour la femme de ménage après trente ans de vie commune.
Elles ne se connaissent pas mais ont tant de choses en commun. Une volonté de fer pour s'émanciper de leur mari dominateur. Un sens de l'humour vif et piquant.
Mais ce qui les lie par-dessus tout, c'est un typhon qui répond au doux nom de Mangoustan. Et qui s'apprête à balayer Hong Kong le week-end où elles s'y trouvent toutes les trois.
Un roman qui captera votre intérêt
Des femmes qui ne s'en laissent pas conter !
À l'image de Melania Trump, quasi mutique mais qui, à travers ses vêtements s'opposerait en fait à la politique sexiste de son mari (du tailleur-pantalon blanc immaculé censé rappeler son soutien aux féministes anti-trump à la veste à message "I really don't care, do u ?" portée à la frontière mexicaine…).
Ou ces images qui tournent encore en boucle : ses mains fuyantes qui évitent celles de Donald devant les caméras du monde entier, infligeant au passage un cinglant camouflet à son président de mari…
Et puis il y a : Laure qui vient d'être quittée par son mari après 30 années de mariage et Irina jeune ukrainienne mariée à un riche genevois et qui se lasse d'être l'idiote de service dans son couple.
Quelle destinée, quels choix, quelles envies veulent-elles aujourd'hui réaliser ? Un événement climatique majeur pourrait être le catalyseur !
Mangoustan c'est le typhon qui va s'abattre sur Hong Kong dans quelques heures, c'est aussi la ville choisie par Mélania, Irina, Laure pour se poser un instant sur le fil de leur vie…
Note de LECTURE en ce jour palindrome (02/02/2020)
BRAVOOOO à Rocco Giudice pour “MANGOUSTAN” qui désigne un savoureux fruit thaïlandais,
que mon IPhone ne connaît pas non plus et pourtant c’est truculent !
(Idée cadeau à votre Valentine mes amis) BRAVO aussi aux Allary Éditions
Vous savez que j’aime partager ici mes photos de voyages, d’expo, et... mes livres coup de
En voici un !
Tellement leger et savant à la fois si facile à lire !
L’auteur nous tient en haleine avec ce titre et nous savons que la chute se passera à HongKong....
Ou l’actualité n’y est pas virale mais tout aussi catastrophique! —C’est amusant j’ai ouvert ce livre alors que je décidai de m’y rendre pour y retrouver mes nièces-chéries et que j’avais booké les vols quand je l’ai refermé...
Le Hasard?
Mais Quelle histoire!
Ou quelles histoires devrais-je dire.
3 femmes, 3 vies très différentes et ce point commun : leurs relations avec leur(s) homme(s), l’une larguée, déprimée, la plus mûre, en route vers la guérison ?
Une jolie ukrainienne qui a vraiment besoin de “lâcher-prise” pour vivre plus sereinement
et la plus étonnante de toutes peut-être :
La 1ere dame des US actuelle, pas du tout comme on l’imagine, dans l’ombre? Effacee? Ah ah que nenni, vous serez surpris!
Et second point commun :
Elles prévoient toutes un voyage à HongKong
Or, nous connaissons, lecteurs impatients, l’approche d’un typhon appelé Mangoustan venant des philippines et qui balayera violemment HongKong!
C’est presque un 4eme personnage
alors évidemment on imagine qu’elles vont s’y rencontrer toutes les 3 ou tous les 4...? et........ quoi??? On adore ce genre de scénario !
..... Je ne vous dévoilerai pas la chute évidemment
mais je peux vous dire que leurs sentiments, leurs discussions, revendications et émotions sont très justes.
Et c’est un jeune homme qui nous les offre!
ce 1er roman est un cadeau
Vous me le lâcherez plus:
Une plume fluide, lettrée maniée avec drôlerie -vous aurez envie d’enregistrer des mots désuets, “les nuiteux”, des expressions originales “une heure matutinale”, “l’azurine blancheur du matin”, ou “chatouiller le bijou” en parlant d’une femme,
Bonne lecture!ON SE RETROUVE SUR INSTAGRAM
EMMANUELLEM06
#feelgoodbook
Je n'ai pas du tout accroché à ce roman.
Je le trouve déséquilibré : la première partie s'attache au portrait de trois femmes qui vivent une expérience plutôt désagréable avec la gente masculine.
La deuxième partie s'attache au fameux "mangoustan", nom donné à un ouragan qui passe sur les Philippines et le rapprochement de ces trois femmes. Cette partie est longue à venir. Elle constitue, pourtant, la partie la plus intéressante et celle mise en valeur par le titre.
Peut-être que l'auteur a voulu mettre en parallèle l'ouragan intérieur, émotionnel que vivaient ces femmes au véritable ouragan "Mangoustan"...
Quoi qu'il en soit, j'ai trouvé la peinture de ces femmes très stéréotypé. Le seul intérêt réside dans le portrait de Mélania Trump qui prête à sourire.
Merci tout de même aux éditions Pocket et Babelio pour cette lecture.
Melania, c’est la femme de l’homme le plus puissant de la planète, mais aussi le moins appétissant qui soit (Donald) et on peut parfois se demander comment elle parvient encore à le supporter …
Irina, elle, est ukrainienne. Elle a vingt ans de moins que son second époux, Edouard, qui l’entretient sans vraiment la mettre à l’abri (si jamais il venait à disparaitre …) : une façon comme un autre de la tenir en laisse ?
Laure enfin s’est fait larguer à l’âge de cinquante cinq ans par Philippe – après trente cinq années de mariage (alors qu’elle lui a tout sacrifié et qu’elle ne connait personne qui ne fasse partie de son entourage). Il n’a rien à lui reprocher mais c’est comme ça : il s’est amouraché de leur femme de ménage philippine …
Mangoustan, c’est un super typhon qui frappa Hong Kong le 16 septembre 2018. Quel rapport avec ces trois femmes me direz-vous ? Elles s’y trouvaient toutes les trois, pour des raisons différentes, même si leur vie respective traversait une grosse zone de turbulence à ce moment là …
Il est sacrément culotté ce primo écrivain, avec ses confidences (inventées ?…) et le voyeurisme assumé dans les coulisses de la vie privée de la première dame des US … En tout cas, elles ont beau avoir de l’allure et de la personnalité, un grain de sable vient indubitablement enrayer le mécanisme du bon fonctionnement de leur couple : la dépendance financière et sociale de chacune – même si l’amour est toujours présent –
Un petit livre de 160 pages qui se lit d’une traite et soulève une réalité essentielle et néanmoins particulièrement dérangeante : la vraie liberté ne peut pas exister sans une indépendance totale …
Le fameux battement d’une aile de papillon.
Celui qui peut déclencher les ouragans.
D’ouragan, il sera question justement dans ce livre. Il s’appelle Mangoustan.
Des ouragans, comme ces trois femmes, qui ne se connaissent pas mais qui affrontent leurs tempêtes intérieures et ces hommes qui exercent leur pouvoir.
Des femmes puissantes. Qui décoiffent. Et ces hommes qui ne les font pas plier.
Des femmes comme des objets, des femmes comme des trophées. Des femmes comme des maîtresses de la destinée.
Il y a Laure, qui se retrouve sans mari, du jour au lendemain, ce dernier lui ayant préférée l’employée de maison.
Il y a Irina, partie de rien mais prête à tout, de la misère ukrainienne aux rues de Genève.
Et il y a Mélania, épouse de l’homme le plus puissant du monde. Et détrumpez-vous (oui, il fallait bien que je la fasse), Mélania n’est pas l’oie blanche que l’on peut imaginer. Elle est cette femme qui lutte. A son échelle. Pour ne pas laisser le monde sombrer.
Les destinées de ces femmes vont converger vers l’œil du cyclone, hypnotisant le lecteur et le faisant tourbillonner sous l’emprise de ces amazones modernes, reflets d’une drôle d’époque.
J’ai beaucoup aimé ce roman, habilement construit. Roman qui mélange les genres et qui se lit très vite. L’auteur virevolte aux quatre vents, entre ironie piquante et tendresse contagieuse pour ses héroïnes. A la fois roman d’anticipation, portraits intimes, tour du monde et boîte de Pandore, il y a beaucoup de belles choses entre ses pages.
Un premier roman original, qui offre de belles promesses. Rocco Giudice a encore de belles choses à nous raconter, j’en suis certain !
Dans ce premier roman singulier Rocco Giudice dévoile la destinée de trois femmes.
Irina, d’origine ukrainienne, ambitieuse, prête à tout pour franchir les barrières sociales. Laure, dévastée, abandonnée par un mari volage qui lui préfère la gouvernante et qui va devoir se construire une seconde vie. Et Mélania Trump qu’on pourrait penser icône de papier glacé aux côtés d’un des hommes les plus puissants de la planète mais qui se révèle redoutable.
Qu’ont-elles en commun ? Elles ne connaissent pas et la probabilité qu’elles se rencontrent est infime mais elles affrontent chacune à leur façon la domination masculine en héroïnes des temps modernes. Sans le savoir elles vont se retrouver au même moment à Hong Kong dans l’œil d’un cyclone tropical et dévastateur nommé Mangoustan, du nom d’un fruit sucré, surnommé Reine des tempêtes dans les médias.
Mélania, Irina, Laure, trois femmes qui luttent sans relâche, au beau milieu de leurs crises conjugales respectives. Elles sont les reines de leurs propres tempêtes intérieures et ne veulent en aucun cas faire naufrage. Dans leurs vies bouleversées, elles vont donner du fil à retordre à leurs conjoints machistes et égoïstes, y laisser des plumes parfois mais rester debout.
Dans ce premier roman à l’écriture vive et rythmée Rocco Giudice distille une pointe de tendresse, une touche d’humour et un brin d’ironie pour notre plus grand plaisir. Et même s’il force parfois un peu le trait en évoquant ces belles femmes de caractère qui accèdent à une vie bourgeoise, à l’argent facile et qui veulent sortir de leur rôle de femmes objets, il se place résolument de leur côté et balaie d’un revers de cyclone les mâles dominants.
N’hésitez pas à lire et à voyager avec ce roman plaisant, léger comme un battement d’ailes de papillon, ce petit battement d’ailes qui peut être à l’origine des ouragans …
La bataille de trois amazones contre le machisme
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Trois femmes fragiles mais combattantes? Dont une est la femme de Mr Trump? Il ne m'en fallait pas plus pour m'attirer vers ce 1er roman d'un jeune auteur suisse.
Le titre "mangoustan" évoque l'exotisme, le fruit défendu, la luxure. Bon, là, j'en rajoute un peu :) Mais il est aussi le petit nom fictif de l'ouragan qui va décimer une partie de la baie de Singapour. Cette ville qui accueillera justement ces trois femmes.
Trois walkyries qui vont envoyer valser leur compagnon, chacune à leur manière. Et de par leur rencontre fortuite dans cette ville tentaculaire, changer leur destin personnel.
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J'ai surtout été séduite par la vie tourmentée de la first lady , lisse mais néanmoins guerrière de l'élégance à travers ses gestes. Va-t-elle retourner dans l'ombre si confortable ?
Et la sensible Laure, excédée et quelque peu dévastée par l'infidélité de son mari? Pourra-t-elle entamer une seconde vie sans lui?
Puis Irina, l'ambitieuse ukrainienne déroutée par tous ces machos.
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Trois profils mais surtout un fil rouge : la femme-objet.
Le typhon asiatique va devenir le symbole du féminisme puisqu'il va être le détonateur d'une guerre sans merci contre les hommes.
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Des personnages charismatiques aux répliques parfois cinglantes, dont le machisme est toujours évoqué en première ligne. Le style littéraire est quelque peu irrégulier (j'ai parfois eu l'impression de plusieurs plumes). L'humour caustique allège le ton parfois grave du récit.
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C'est sucré, finement acidulé, piquant aussi et diablement savoureux
On assiste à un épisode de la vie de trois femmes qui n’ont pas été choisies au hasard : tout d’abord, Melania, oui, oui, la first lady dont le mari a accédé à la présidence des USA à son grand dam car elle était tellement persuadée qu’il ne serait pas élu… en fait, cette femme gagne à être connue car elle n’est pas dupe et réussit à trouver la parade pour suggérer ce qu’elle pense réellement :
« Un tailleur-pantalon pour affirmer votre autorité, des lunettes noires pour mettre de la distance, un col lavallière, dit pussy bow, pour dénoncer les propos machistes et ainsi de suite. C’était exactement ce qu’il lui fallait : une tactique de communication qui lui permette d’en dire beaucoup sans jamais ouvrir la bouche. Cela recelait, par ailleurs, un avantage certain : le textile n’a aucun accent slovène. »
Ensuite, nous avons Laure, BOBO habituée à vivre dans le luxe et qui vient d’être larguée par son mari pour une jeunette de trente ans de moins qu’elle, qui était sa bonne. Comment accepter à cinquante-cinq ans d’être balayée ainsi, sans travail, puisque le cher mari ne voulait pas qu’elle travaille, pour s’occuper de sa famille. Bien-sûr, il a eu « l’élégance » d’attendre que les enfants partent de la maison pour mettre un terme au contrat.
Enfin, nous avons Irina, beauté slave, qui a fui son pays l’Ukraine, la misère et son enfance sordide pour tenter sa chance en Occident. Pour elle il s’agit de prendre sa revanche, mettre la main sur un homme riche, en « couchant utile », ce qui provoque bien des désillusions, mais elle finit par trouver l’homme idéal : Édouard, Suisse plein aux as, mais dont la famille lui est hostile.
Trois femmes donc, qui ont un peu le même profil : la femme objet, bourgeoise, qui épouse un compte en banque, qui risque de la renvoyer dans sa misère originelle quand elle cesse d’être un faire-valoir pour leur carrière professionnelle autant que socialement.
Nos trois héroïnes vont se retrouver à Hong-Kong, alors qu’un super-typhon, Mangoustan, se profile à l’horizon… Rien de tel qu’une catastrophe pour prendre conscience de sa vie, de ce qui est important et surtout de ce qu’on veut en faire.
Rocco Giudice dresse un portrait un peu trop caricatural de ces trois femmes, donc à l’amusement du début succède le ronron et les plaintes de Laure qui s’est victimisée finissent par devenir exaspérantes…
J’ai bien aimé son portrait de Melania beaucoup moins superficielle qu’il n’y paraît : elle enflamme la toile lorsqu’elle refuse de tenir la main de son époux en signe de représailles et à partir de ce moment-là chacun va guetter les signaux qu’elle envoie sans jamais avoir besoin d’ouvrir la bouche : tailleur pantalon blanc pour affirmer son soutien à la cause des femmes victimes de harcèlement…
Je ne sais pas si les éléments que livre l’auteur sur le fonctionnement du couple Trump sont vrais ou romancés mais on se laisse prendre en tout cas…
Les conversations sans filtre, entre Melania et son père Viktor, sont assez truculentes. Les oreilles de Donald doivent souvent siffler.
J’ai passé un bon moment avec ce roman, ce n’est pas le roman du siècle mais il est rempli son rôle, divertir le lecteur, tout en dressant un tableau haut en couleurs du machisme. Pour un premier roman, c’est prometteur, car le rythme est enlevé, mais le style laisse quand-même à désirer, l’auteur gagnerait à être un peu plus littéraire. Il s’exprime dans un langage « d’jeune » avec des termes argotiques… donc laissons-lui le temps de découvrir son style…
Un grand merci à NetGalley et aux éditions Allary qui m’ont permis de découvre ce roman et son auteur.
#Mangoustan #NetGalleyFrance
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