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Ma

Couverture du livre « Ma » de Hubert Haddad aux éditions Zulma
  • Date de parution :
  • Editeur : Zulma
  • EAN : 9782843047244
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

« La marche à pied mène au paradis. » Ainsi s'ouvre Ma, roman japonais, à la croisée de deux destins et autour d'une même quête, la voie du détachement.
Shoichi porte en lui le souvenir de Saori, la seule femme qu'il ait aimée, une universitaire qui a consacré sa vie à Santoka, le dernier grand... Voir plus

« La marche à pied mène au paradis. » Ainsi s'ouvre Ma, roman japonais, à la croisée de deux destins et autour d'une même quête, la voie du détachement.
Shoichi porte en lui le souvenir de Saori, la seule femme qu'il ait aimée, une universitaire qui a consacré sa vie à Santoka, le dernier grand haïkiste.
Leur aventure aussi incandescente que brève initie le départ de Shoichi sur les pas de Santoka, de l'immense Basho et de son maître Saigyo. Marcher, pour cette procession héroïque d'ascètes aventureux, c'est échapper au ressassement, aux amours perdues, c'est vivre pleinement l'instant ! « Le saké pour le corps, le haïku pour le coeur ».
Dans la lignée de l'inoubliable Peintre d'éventail, Hubert Haddad nous emmène sur les sentiers du Bout-du-Monde. Son écriture est comme la palpitation miraculeuse de la vie, au milieu des montagnes et des forêts, à travers le chant des saisons, comme un chemin sur le chemin.

Auteur d'une oeuvre immense, Hubert Haddad nous implique magnifiquement dans son engagement d'intellectuel et d'artiste, avec des titres comme Palestine, le très remarqué Peintre d'éventail, et tout récemment Corps désirable.

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Avis (3)

  • Trois hommes japonais presque à la queue le leu par-dessus les siècles : Bashō Matsuo le poète du XVIIème siècle, Santōka Taneda l'auteur de haïkus du XIXème siècle et Shōichi, aujourd'hui, prenant lui-aussi un bâton de pèlerin.
    Tous trois poètes, mendiants, marcheurs infatigables et détachés...
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    Trois hommes japonais presque à la queue le leu par-dessus les siècles : Bashō Matsuo le poète du XVIIème siècle, Santōka Taneda l'auteur de haïkus du XIXème siècle et Shōichi, aujourd'hui, prenant lui-aussi un bâton de pèlerin.
    Tous trois poètes, mendiants, marcheurs infatigables et détachés du réel, marqués par la pauvreté (vécue ou ressentie) et par l'impermanence des choses, par la fragilité des fleurs de cerisiers.
    Un roman tout en délicatesse, qui enchevêtre les destins et les blessures d'enfance, dessine en poésie des vies de renoncements, noyées dans le saké, effleure l'angoisse et la solitude, sublime les saisons et la contemplation.
    Ponctué d'haïkus, ce roman m'a toutefois un peu moins séduite que Le peintre d'éventail (sans doute à cause de la confusion parfois créée entre les personnages), mais j'en ai aimé la finesse.

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  • Shōichi rencontre Saori qui décède rapidement lors d’un voyage et dont il tombe follement amoureux. Il ne reste à Shōichi qu’un manuscrit sur la vie de Santōka, grand haïkiste que son amour admirait sans limites, qu’elle venait d’achever.
    Shōichi part alors sur les routes « marcher est une...
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    Shōichi rencontre Saori qui décède rapidement lors d’un voyage et dont il tombe follement amoureux. Il ne reste à Shōichi qu’un manuscrit sur la vie de Santōka, grand haïkiste que son amour admirait sans limites, qu’elle venait d’achever.
    Shōichi part alors sur les routes « marcher est une façon de ne pas mourir. » pour échapper au ressassement aux amours perdues, sur les pas de Taneda Shōichi Santōka dont il porte le même nom, le « Le saké pour le corps, le haïku pour le cœur».
    « Si courts les jours en ce monde
    S’un vif instant nul n’ajourne sa mort
    En grande hâte, avec vents et nuages
    On quitte la maison d’indigence
    Et pour fuir l’incendie
    D’aucun déloge du château de désir
    Notre heure s’inscrit au noir registre
    Telle une brume est toute vie
    Aux mains du charpentier céleste »
    Hubert Haddad nous transporte au cœur du Japon, de chemin en chemin, merveilleusement.

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  • Comment dire ? J'ai tout d'abord joué de malchance. Je me suis plongé dans "Mà" alors que je venais de voir une exposition à Arles sur des photographes japonais qui jouaient à dézinguer les codes et les clichés de leur pays ( Another language jusqu'à fin septembre aux rencontres de la...
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    Comment dire ? J'ai tout d'abord joué de malchance. Je me suis plongé dans "Mà" alors que je venais de voir une exposition à Arles sur des photographes japonais qui jouaient à dézinguer les codes et les clichés de leur pays ( Another language jusqu'à fin septembre aux rencontres de la photographie). Alors le choc fut brutal .... Le roman d'Hubert Haddad est une représentation très douce de ces peintures japonaises, alliant fleurs de cerisiers, nature douce et rayonnante et maisons avec tatamis et murs en papier. Tout un monde de délicatesse qui ici est seulement brouillé par une absorption intense de saké. Seulement cette douceur, très bien rendue par l'écriture je dois le reconnaître, m'a peu voire pas du tout intéressé. Je me suis un peu perdu entre les deux personnages (le poète mort et le veuf éploré) car en plus de faire un périple semblable à des décennies de distance, ils ont la mauvaise idée d'avoir parfois le même nom. Les vies se sont parfois confondues. C'était peut être voulu ( dans ce cas là, c'est réussi ) mais comme elles ne m'ont pas paru particulièrement passionnantes, le chemin fut rude, assez répétitif. De temps en temps de belles phrases m'ont accroché ( "Le passé n'est passé de rien, le futur nous effleure à peine, et tout se résorbe dans l'éternel présent."), mais j'ai eu l'impression de me promener longuement dans quelques estampes, de celles où rien ne dépasse, rien ne choque, où tout est calme, sérénité, nature. Trop joli pour moi....
    Cette évocation était peut être trop délicate au moment où je l'ai lu. Il est certain que ce texte ciselé peut toucher beaucoup de monde. Je suis une nouvelle fois passé à côté...

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