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Ma grande

Couverture du livre « Ma grande » de Claire Castillon aux éditions Gallimard
  • Date de parution :
  • Editeur : Gallimard
  • EAN : 9782072786259
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

« La vérité, c'est : je t'ai tuée et c'est tout. J'ai sans doute pas raison. Je regrette rien, et c'est mal. ».
Ils se sont rencontrés à la piscine. Ils se sont aimés pas longtemps. Ils se sont acheté une maison. Il n'a jamais cessé de subir et malgré tout un enfant est né. Il n'était pas... Voir plus

« La vérité, c'est : je t'ai tuée et c'est tout. J'ai sans doute pas raison. Je regrette rien, et c'est mal. ».
Ils se sont rencontrés à la piscine. Ils se sont aimés pas longtemps. Ils se sont acheté une maison. Il n'a jamais cessé de subir et malgré tout un enfant est né. Il n'était pas vraiment un homme battu : pas de bleus, rien de visible. Et pourtant des coups il y en a eu.
Alors on se demande pourquoi il est resté.

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Articles (1)

Avis (8)

  • Ouf, je viens de refermer ce roman dont la lecture est oppressante.
    C'est l'histoire d'un homme dont on sait dès le dèbut qu'il a tué sa femme ; femme perverse, jalouse, étouffante.
    L'angoisse monte petit à petit et à chaque page on se demande pourquoi il subit cela.
    Le style rend...
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    Ouf, je viens de refermer ce roman dont la lecture est oppressante.
    C'est l'histoire d'un homme dont on sait dès le dèbut qu'il a tué sa femme ; femme perverse, jalouse, étouffante.
    L'angoisse monte petit à petit et à chaque page on se demande pourquoi il subit cela.
    Le style rend parfaitement compte de l'ambiance angoissante ; la peur de mal faire, du mot de trop, de la chose mal rangée qui déclenchera la rage.
    L'entourage voit tout mais n'intervient pas ou si peu.
    Un roman intéressant, original mais j'ai hâte de passer à autre chose.

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  • Oh voici une petite perle ! Un récit à la plume trempée dans le vinaigre ! Le narrateur n'est autre que l'assassin de son épouse qui selon ses dires lui aura pourri 15 ans de sa vie partagée avec elle. Donc nous voilà mis au fait de cet aveu et tout au long de ces étonnantes révélations on...
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    Oh voici une petite perle ! Un récit à la plume trempée dans le vinaigre ! Le narrateur n'est autre que l'assassin de son épouse qui selon ses dires lui aura pourri 15 ans de sa vie partagée avec elle. Donc nous voilà mis au fait de cet aveu et tout au long de ces étonnantes révélations on mesure jour après jour, années après années le terrible poids de son quotidien avec cette épouse qui le mène à la baguette, l'humilie, qui est jalouse de toute femme rencontrée et même des hommes (même en famille); Une terrible vie de couple où il n'a plus la parole où il n'existe plus que par la volonté de cette épouse aux comportements atroces… Le pauvre mari bafoué tient encore debout parce qu'il se tait, prend sur lui et parfois trouve écoute chez son ami d'enfance ...Mais il n'aura pas la force de quitter cette horrible personne malgré les quelques fuites à l'hôtel qui sont restées vaines pour trouver la sortie qui le fera rompre...Malgré la naissance de leur fille (la petite), malgré l'acquisition d'une belle maison avec piscine, le bonheur n'y est pas…Plus d'amis (elle fera tout pour l'en couper) la famille qui s'éloigne...Finalement on sait qu'elle mourra à cause de cette mauvaise vie qu'elle lui aura imposée et doucement au fil des pages on devient le mari avec cette haine sourde qui grandit et qui commence alors à mettre en place le projet de la tuer ! Une écriture étonnante qui bouscule et dérange...

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  • Dès le premier chapitre, on sait que le narrateur a tué sa femme, qu'il appelait 'Ma grande'.

    Et tout ce roman est le récit de l'enchaînement de situations, de brimades, d'engueulades, de pressions, de chantage, de cette violence psychologique tellement plus pernicieuse que les coups, mais...
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    Dès le premier chapitre, on sait que le narrateur a tué sa femme, qu'il appelait 'Ma grande'.

    Et tout ce roman est le récit de l'enchaînement de situations, de brimades, d'engueulades, de pressions, de chantage, de cette violence psychologique tellement plus pernicieuse que les coups, mais moins souvent fatale.

    Étonnamment, c'est l'Homme que sa femme harcèle, lui qui doit quémander l'argent pour aller faire les courses, car bien qu'ils travaillent tous les deux, c'est elle qui tient les cordons de la bourse, qui fait les comptes, qui contrôle et reproche les dépenses inutiles.

    Ce roman, agaçant par moments, car on aimerait bien qu'il se rebelle, est une véritable descente aux enfers ... 

    Ce roman montre comment un homme trop faible peut tomber sous la coupe d'une éternelle insatisfaite, qui ne supporte pas d'être supplantée par une autre reine de la soirée, par toute personne mieux qu'elle (ou qu'elle imagine telle) par une personne odieuse qui ne peut s'empêcher de tout critiquer , de tot rabaisser pour se retrouver au-dessus des autres ... 

    Un pauvre type, une chipie !

    Le crime parfait ...

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  • ''Ma grande'' c'est ainsi qu'il la nomme. Cette femme avec qui il partage sa vie depuis 15 ans. Elle était chiante et il l'a tuée. Un livre sur la violence d'une femme sur un homme qui se lit d'une traite. Embarqué dans le quotidien de ce jeune homme on l'a trouve insupportable cette femme et on...
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    ''Ma grande'' c'est ainsi qu'il la nomme. Cette femme avec qui il partage sa vie depuis 15 ans. Elle était chiante et il l'a tuée. Un livre sur la violence d'une femme sur un homme qui se lit d'une traite. Embarqué dans le quotidien de ce jeune homme on l'a trouve insupportable cette femme et on s'interroge sur tant de passivité et de docilité.

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  • Pas accroché, difficile à lire au nuveau de la langue

    Pas accroché, difficile à lire au nuveau de la langue

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  • https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2018/05/ma-grande-de-claire-castillon.html

    oici une histoire de violence conjugale subie par un homme. Le narrateur déclare d'emblée avoir tué sa femme quelques années plus tôt et ne pas regretter son geste. Dans ce récit, il s'adresse à sa femme que...
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    https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2018/05/ma-grande-de-claire-castillon.html

    oici une histoire de violence conjugale subie par un homme. Le narrateur déclare d'emblée avoir tué sa femme quelques années plus tôt et ne pas regretter son geste. Dans ce récit, il s'adresse à sa femme que tout le monde autour de lui considère comme juste disparue car elle menaçait très souvent de disparaitre sans laisser d'adresse. Il écrit enfin le livre que sa femme l'a toujours empêché d'écrire...

    Alors qu'il n'avait jamais été réellement amoureux et qu'il rêvait de s'installer dans une vie de famille avec enfant, il rencontre à la piscine celle qu'il va appeler "ma grande" et qui ne sera nommée que de cette façon tout au long du récit. Ils s'installent ensemble, achètent une maison et ont rapidement une petite fille bien que l'amour ait très rapidement disparu entre eux car la jeune femme s'est transformée en véritable mégère. "Pour te calmer, je t'ai épousée. J'avais oublié qu'une femme, ça s'aimait." D'une jalousie maladive, elle lui interdit de voir ses amis, l'éloigne de ses parents, l'humilie en permanence, lui distribue l’argent au compte-goutte car c'est évidemment elle qui tient les cordons de la bourse... Aucune violence physique mais une violence psychologique de tous les instants.

    Face à cette femme possessive, jalouse, égoïste et méchante, il accepte tout pour avoir la paix. Et cela dure quinze longues années durant lesquelles il tempère pour leur fille, "La petite", il ne part pas pour ne pas laisser sa fille seule entre les mains de sa femme qu'il considère comme folle. Il subit une vie où il doit obéir à ses ordres, subir son agressivité, ses sautes d'humeur, ses cris, ses pleurs et ses menaces de disparaître et de ne jamais revenir, mais aussi entendre régulièrement ses promesses de changement.

    Il se sent lâche et a honte de cette lâcheté. Sa vie devient encore plus difficile lorsqu'en grandissant leur fille devient le clone de sa mère, se ligue avec elle contre lui. Il voit alors du mépris dans le regard de son enfant.

    Le style de ce roman est surprenant fait de phrases très courtes, des phrases proches du langage parlé sans négation. Dans un premier temps j'ai trouvé cette histoire peu crédible. Comment un homme pouvait-il supporter tout ça? Et peu à peu, la psychologie des personnages se dessine et le piège qui se referme sur le narrateur apparait comme de plus en plus crédible... Rendre cette histoire si crédible est pour moi une vraie performance de l'auteure avec un récit centré sur l'histoire de ce couple sans donner au lecteur aucun indice sur le passé, sur l'histoire personnelle des deux protagonistes qui pourrait expliquer leurs traits de caractères laissant au lecteur imaginer, émettre des hypothèses...
    Un sujet original et la découverte d'une auteure que j'avais envie de lire depuis longtemps.

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  • Un roman que j'ai dévoré, subjugué par la détresse de cet homme !
    Ce long monologue d'un homme martyrisé moralement par sa femme, piégé dans sa relation de couple est poignant.
    Ce n'est pas tant la fin de leur couple que l'on connait depuis le début du texte qui nous incite à lire cette...
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    Un roman que j'ai dévoré, subjugué par la détresse de cet homme !
    Ce long monologue d'un homme martyrisé moralement par sa femme, piégé dans sa relation de couple est poignant.
    Ce n'est pas tant la fin de leur couple que l'on connait depuis le début du texte qui nous incite à lire cette confession mais la liste, l'accumulation de toutes les vexations, humiliations qu'a subi cet homme.
    La description de ce qui ressemble à un enfer conjugal est glaçante : on s'interroge sur la véracité de ce type de relation au sein d'un couple. On est figé devant l'horreur , et on comprend même l'acte lui-même , on excuserait presque cet homme humilié.
    .Une histoire moderne à une époque où on dénonce la violence conjugale. Les choses sont remises à leur place : la souffrance morale et les hommes .

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  • « Ailleurs, t’étais ma femme. Ma grande, c’était la nuit. Et la nuit était rare Sauf le jour, ça oui. Avec toi, il faisait noir ».

    Ma grande, c’est comme ça qu’il l’appelle. Elle. Son épouse. Celle qui l’étouffe. Celle qui lui fait connaitre l’enfer de la violence psychologique. Jour après...
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    « Ailleurs, t’étais ma femme. Ma grande, c’était la nuit. Et la nuit était rare Sauf le jour, ça oui. Avec toi, il faisait noir ».

    Ma grande, c’est comme ça qu’il l’appelle. Elle. Son épouse. Celle qui l’étouffe. Celle qui lui fait connaitre l’enfer de la violence psychologique. Jour après jour. Mois après mois. Année après année. Quinze ans de souffrances. De silence. Parce que Lui, il se tait. Il se mure dans son cloaque, dans sa prison. Il renonce, il tempère. Il subit humiliations et brimades.

    « Je me sentais toujours en prison avec toi, car c’était impossible de m’exprimer sans être jugé ou repris ».

    Pas par amour, non ! Ce sentiment-là est mort depuis bien longtemps. Il modère pour leur fille, parce qu’il a peur que la « petite » devienne comme la « grande ». Il ne sait plus trop, au bout du compte, pourquoi il estompe cette noirceur qui est son quotidien. Peut-être, sans doute par peur, par habitude, parce qu’elle a pris possession de son âme à lui. De celui qu’il était avant. De chacune de ses parcelles. Jour après jour, mois après mois, année après année. Crise après crise.

    Elle contrôle, la Grande. Elle censure. Des amis qu’il ne doit plus voir, aux deuils qu’il n’a pas le droit de faire. De l’argent qu’elle gère, et pour lequel il doit mendier, aux poèmes qu’il n’a plus le droit d’écrire. De la promotion professionnelle, petite ouverture de sa cage, qu’il doit refuser, à la façon dont il doit tondre la pelouse.

    Lui, il se tait. Et nous, nous on se demande pourquoi il reste. Pourquoi il revient quand il essaie de s’échapper. On étouffe nous aussi. On a mal au ventre, on a le cœur qui se noue… Et puis on se dit que certains comportements , certaines réactions, ne peuvent pas s’expliquer rationnellement. Parce que la peur est plus forte que la raison. Parce que le piège de l’aliénation, de la violence psychologique est arachnéen. Et qu’elle, la Grande, c’est une tarentule qui tisse sa toile. Jour après jour. Mois après mois. Année après année. C'est qu'elle est organisée, la Grande !

    Le sujet traité était épineux (encore un roman sur la violence conjugale, peut-on penser !) . Mais il est abordé par Claire Castillon sous une forme extrêmement intéressante. L’écriture est d’une intensité apnéique, le style est brut et abrupt. On ne connaît pas les prénoms des personnages, tout réside dans une abstraction qui entretient cette sensation d’oppression. Les dernières pages sont magistrales !

    Ce roman, vous l’aurez deviné, est un gros, gros coup de cœur, en dépit de toutes les nausées qu’il a suscitées en moi, des cauchemars qu’il a ravivés. C’est une lecture que je vous recommande, sans la moindre hésitation, un coup de maître pour une autrice que je découvre.

    « Je vais bien ma grande. Je vais bien en vrai . Tu as vu, j’ai retrouvé tous mes mots. J’ai des arcs-en-ciel sur la langue, ils sont venus après la pluie… Ça prend du temps de s’alléger… »

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