Dans les quelques pages de Louis XIV et la faculté, Jean Robiquet fait passer sous nos yeux le film du dix-septième siècle en suivant pas à pas les médecins du Roi Soleil. Il nous montre Louis XIV doté d'un si grand vigueur physique que ses médecins pourront le soumettre aux traitements les plus absurdes sans que sa santé s'en ressente. Nous assistons à des luttes sournoises entre confrères d'Hippocrate qui rappellent tout à fait nos moeurs d'aujourd'hui. On y voit le petit roi, qui n'a que neuf ans, échapper à la petite vérole, puis quelques années plus tard, adolescent et fort beau, fixer un gonocoque sur sa muqueuse urétrale. A part cela il vantait une santé parfaite. Seulement, le souverain mangeait souvent plus qu'il ne pouvait digérer.
La série «Les grands médecins», de nouveau disponible, offre au lecteur cultivé une petite généalogie brillante de la pratique et de la science médicales, et par là de la coutume des siècles passés. Chaque volume, enrichi de nombreuses illustrations en couleur et en noir et blanc, présente les vies parallèles d'un homme illustre et de ses médecins et chirurgiens, en éclairant tant les évolutions de l'ars medica que les rapports de pouvoir et sociaux en France, de Louis XI à Napoléon.
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