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Prix Père Jacques Hamel 2019 Prix Écritures & Spiritualités 2019 On peut parler aujourd'hui de crise au sein de l'islam. Issus d'une vision rigoriste qui s'appuie sur le Coran et sur la tradition, les discours extrémistes rencontrent un réel succès, avec des conséquences parfois dramatiques. Pourtant, dans le même temps, certains penseurs musulmans s'insurgent contre cette lecture. Pour la théologienne Nayla Tabbara, si l'islam majoritaire souffre aujourd'hui d'autoritarisme et de manque d'esprit critique, c'est notamment parce qu'il a été pensé depuis ses origines dans un contexte fortement patriarcal, par des hommes et pour des hommes. Aussi, une nouvelle approche est nécessaire, faisant droit désormais à la part féminine de la raison et de la sensibilité. Cette « lecture féminine » du Coran met par exemple en lumière l'attribut « maternel » de la miséricorde de Dieu, beaucoup plus que sa force ou son intransigeance. Il ne s'agit pas pour l'auteure, de ne s'intéresser qu'aux « questions de femme », comme le voile ou la polygamie par exemple, mais d'envisager sous un jour nouveau l'ensemble de la religion musulmane. Dégagé d'une conception littéraliste et de la pratique purement formelle, ce nouveau regard pourrait permettre à l'islam de retrouver sa vocation spirituelle.
L'auteure : Nayla Tabbara est une théologienne musulmane libanaise, exégète, docteur en sciences des religions de l'École pratique des Hautes Étude à Paris et de l'université Saint-Joseph de Beyrouth. Elle est vice-présidente fondatrice de Adyan, organisation qui agit dans une dizaine de pays arabes pour promouvoir l'altérité religieuse.
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