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Lire les objets médiévaux ; quand les choses font signe et sens

Couverture du livre « Lire les objets médiévaux ; quand les choses font signe et sens » de Fabienne Pomel aux éditions Pu De Rennes
Résumé:

Miroirs, clefs, cornes et plumes, cloches et horloges, machines et mécanismes spectaculaires : le séminaire du CETM (CELLAM) s'est déjà intéressé à différents objets emblématiques. Ce volume prend plus généralement le parti-pris des choses, à la confluence de plusieurs disciplines (histoire,... Voir plus

Miroirs, clefs, cornes et plumes, cloches et horloges, machines et mécanismes spectaculaires : le séminaire du CETM (CELLAM) s'est déjà intéressé à différents objets emblématiques. Ce volume prend plus généralement le parti-pris des choses, à la confluence de plusieurs disciplines (histoire, histoire de l'art, archéologie, anthropologie et philosophie) en s'interrogeant sur les spécificités de l'objet au Moyen Age en littérature pour contribuer à une anthropologie historique de l'imaginaire. Pas encore doté d'une autonomie matérielle propre, l'objet médiéval, carrefour herméneutique, fonctionne comme signe d'une grande plasticité, apte à référer à autre chose qu'à lui- même, à assurer un rôle médiateur et une fonction identitaire ou transactionnelle. Il nécessite donc de prendre en considération son rapport avec le sujet.

A travers différents objets - armes, graal, cuillers ou charrettes - dans des corpus divers - romans en vers et en prose, chansons de geste, chroniques, textes allégoriques ou lyriques - les articles combinent approche paradigmatique, générique, narrative, symbolique et idéologique. Les textes littéraires intègrent en effet les objets à une configuration signifiante pour construire des personnages et leurs trajectoires, scander les récits, ou comme marqueurs génériques. Signe d'un pouvoir et d'un savoir-faire, l'objet suppose un fabriquant-créateur et en aval un lecteur.

L'enluminure de couverture en multipliant et décontextualisant les objets affiche leur statut de signes à décrypter. C'est que l'objet dans les textes médiévaux, avec et par-delà sa référentialité et sa fonction d'usage, s'offre d'abord à lire et interpréter.

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