Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Dire de certaines sociétés qu'elles sont traditionnelles, c'est faire référence à ce qu'elles mettent au premier plan : le sacré.
En cette actuelle fin de cycle, du sacré, nous ne concevons plus qu'une notion intellectualisée, dont nous chercherions en vain l'application dans la vie quotidienne... Or, jadis, le sacré était le pôle autour duquel gravitaient tous les actes.
Alentour, c'était l'inconnu, le plus souvent la Forêt, lieu sacré par excellence, parce qu'on y connaissait la peur. On peut considérer la peur comme la première initiatrice de l'homme.
Par la gloire de l'Ancêtre, facteur d'efficacité et de victoire, les hommes de la tribu pouvaient se regarder comme les détenteurs d'une forme du sacré.
L'ardeur dévotionnelle entretenue autour de la mémoire des Pères créait un champ de forces où se retrempaient les membres de la lignée. Aussi importait-il d'appliquer dès l'enfance un dressage rigoureux. L'être naturel devait évoluer en affinant ses sens fondamentaux. Mais il fallait aussi qu'au cours du face à face mortel, l'adolescent se préparât à connaître la transe initiatique du combat.
Sur ce schéma furent établies les initiations d'adolescents.
Qu'est-ce qu'une initiation ? C'est une mort suivie d'une renaissance. Après les épreuves, l'adolescent était devenu un adulte à part entière, c'est à dire un guerrier.
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