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L'impératrice fatale t.1 ; la fille orchidée

Couverture du livre « L'impératrice fatale t.1 ; la fille orchidée » de Gerald Messadie aux éditions Archipoche
  • Date de parution :
  • Editeur : Archipoche
  • EAN : 9782352876243
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

La fillette qui revient du marché dans une rue de Nankin, ce matin de 1840, est une jeune Mandchoue, reconnaissable à sa natte. Elle s'appelle Yehenara, se sait promise au mariage. Et comme son père Huei-cheng, capitaine de la Septième Bannière, elle se désole que l'Empire du Milieu ne sache... Voir plus

La fillette qui revient du marché dans une rue de Nankin, ce matin de 1840, est une jeune Mandchoue, reconnaissable à sa natte. Elle s'appelle Yehenara, se sait promise au mariage. Et comme son père Huei-cheng, capitaine de la Septième Bannière, elle se désole que l'Empire du Milieu ne sache venir à bout de la secte des T'aï P'ing, ces " rats pleins de haine au service des Longs Nez ". À ces derniers - Français et Anglais vendeurs d'opium, qui ont entraîné son pays dans la guerre -, elle voue déjà une solide aversion. Laquelle n'a d'égale que la frustration des Occidentaux, privés d'un quart du monde par la volonté des empereurs Q'ing...
Par quel étonnant destin cette enfant à peine âgée de 16 ans va-t-elle devenir concubine à la Cité interdite ? Jusqu'où la " Fille orchidée ", à force de volonté, de ruse et de beauté, ne montera-t-elle pas ?
Dans le premier volet de son diptyque Gerald Messadié raconte le destin d'une jeune fille que le pouvoir va transformer en monstre de cynisme...

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  • Elle s'appelle Yehenara et grandit à Nankin dans une famille mandchoue aisée. Sa vie est toute tracée, son père, capitaine de la Septième Bannière lui trouvera un bon parti et elle se mariera. Mais parfois le destin vient bouleverser les projets les plus raisonnables. Un poste à Canton, une...
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    Elle s'appelle Yehenara et grandit à Nankin dans une famille mandchoue aisée. Sa vie est toute tracée, son père, capitaine de la Septième Bannière lui trouvera un bon parti et elle se mariera. Mais parfois le destin vient bouleverser les projets les plus raisonnables. Un poste à Canton, une sombre affaire de corruption et la famille revient à Pékin sans le sou. Les bons partis s'envolent et Yehenara n'a d'autre choix que d'entrer comme concubine de l'empereur au palais impérial. Là, elle devient Lan Er, une fille de bonne famille parmi tant d'autres avec peu d'espoir d'être remarquée par l'empereur. Alors, elle s'instruit, apprend la calligraphie, le chant, l'art d'aimer. Sa beauté et sa personnalité ne tardent pas à attirer l'oeil de l'empereur qui tombe sous son charme, l'invite dans son lit et lui fait un enfant. C'est ce fils, cet unique héritier qui lui donnera le pouvoir auquel elle aspire. Quand l'empereur meurt, elle évince ses rivaux et régente l'empire selon les principes inculqués par son père : le pouvoir doit rester entre les mains des mandchous, les étrangers doivent être combattus, au même titre que les rebelles T'aï P'ing qui menacent l'empire. Manipulations, assassinats, alliances, trahisons, celle qui s'appelle dorénavant Tseu-hi, ne reculera devant rien pour conserver le pouvoir pendant près de la moitié du XIXè siècle.

    Si on découvre la célèbre Cité Interdite comme si on y était, il manque un souffle romanesque à ce récit. Le protocole, les traditions, les intrigues, la corruption,etc. Rien ne nous échappe. Mais une telle femme, un tel destin méritaient un autre traitement. Tseu-hi, sous la plume de Gérald MESSADIÉ, apparaît comme une perfide ambitieuse, éprise seulement de pouvoir, une mégalomane qui place la Chine au-dessus de tout et refuse tout contact avec les occidentaux. Ses motivations, ses sentiments ne sont pas suffisamment évoqués. L'auteur ne réussit pas à nous la rendre humaine. Et pourtant, de son point de vue, la façon dont les anglais, les français, et même les japonais, imposent leurs vues par la force des armes, ne pouvait être qu'une humiliation et il n'y a rien d'étonnant à ce qu'elle réagisse violemment. Là, on ne la voit que comme une xénophobe obtuse. MESSADIÉ ne semble pas aimé celle dont il a fait son héroïne et cela se ressent dans son récit. Elle a bien des défauts cette "impératrice fatale" mais elle a droit à l'impartialité tout de même! Pour la découvrir dans toute sa complexité, je conseille plutôt L'impératrice orchidée d'Anchee MIN qui a fait de Tseu-hi une biographie romancée très réussie.
    Un récit linéaire, à la limite de l'ennui, qui a le mérite d'évoquer des faits historiques mais qui souffre d'un manque d'empathie et se place peut-être trop du point de vue occidental.

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