Les naufragés
En 1865, la guerre de Sécession fait rage : cinq américains du Nord se retrouvent bloqués à Richmond (Virginie) ; Cyrus Smith, un ingénieur accompagné de son serviteur Nab ; Gédéon Splilett, journaliste, le marin Pencroff (dont on apprendra le prénom beaucoup plus tard !) et le jeune Harbert Brown, 15 ans, fils du capitaine de Pencroff. Ah, j’allais oublier le chien Top (appartenant à Cyrus Smith) ! Profitant de circonstances exceptionnelles, ils s’emparent d’un ballon et s’enfuient. Après plusieurs jours, ballottés par les vents tempétueux, ils échouent sur une ile au milieu du Pacifique, une île déserte, loin des routes habituelles des bateaux de commerce.
Commence pour ces six personnages (et pour le lecteur) une aventure extraordinaire !
Car pour ces naufragés, il va falloir organiser la survie, se nourrir bien sûr, mais aussi se loger, se chauffer, se vêtir ! Grâce au(x) génie(s) des cinq hommes, le territoire hostile s’apprivoise et devient presque un petit paradis.
Il faut dire que Cyrus Smith sait tout faire : du feu évidemment, de la poterie, des explosifs, du verre, il réussit à extraire du charbon et du fer, maitrise les forces hydrauliques et pour couronner le tout, il installe un système de télégraphe ! Harbert Brown est quant à lui féru de botanique, connaissances qui seront très appréciables dans cette situation.
C’est l’occasion pour Jules Verne, à travers ce récit, de développer tous les thèmes qui lui sont chers : évidemment la survie en milieu hostile, mais aussi l’humanité au sens large et le comportement d’un groupe d’hommes qui ne se connaissent pas (pour la plupart) au départ. Sur ce dernier point, il est remarquable que tous s’entendent très bien, ne se fâchent jamais, même s’ils ont des désaccords ils finissent toujours par trouver un consensus, ils sont extrêmement respectueux les uns des autres. Jules Verne utilise aussi cette narration pour exposer son point de vue sur l’importance de la connaissance et de la science, notamment toutes les applications pratiques de la science, et également sur la nature, la nature nourricière mais aussi la nature toute puissante.
C’est aussi un roman qui permet de retrouver d’autres personnages de l’univers de l’auteur (cf Les Enfants du Capitaine Grant et 20 000 lieues sous les Mers).
Inutile de préciser que j’ai adoré me replonger dans cette superbe aventure aux multiples péripéties qui a jalonné tout le mois de février !
Super livre, qui nous embarque dans une aventure hors du commun ! 5 prisonniers se sont enfuis à bord d'un aérostat qui fait naufrage sur un île inconnue... Lors de cette histoire, on découvre comment Cyrus Smith et ses compagnons font pour survivre ; à l'aide de moyens inconnus à nos yeux, ils vont construire une maison ( Granite-House ), élever des animaux pour se nourrir, e.t.c. Et ce qui est vraiment incroyable, c'est qu'ils ont toujours( ou presque ) une réponse aux questions qu'ils se posent !
Cette île est mystérieuse, mais cette histoire l'est aussi !
Lire Jules Verne c’est accepter de retomber en enfance.
Je me souviens de cette merveilleuse collection de livres rouges qui trônaient dans la bibliothèque familiale.
Ces livres que je trouvais très beaux me faisaient aussi un peu peur et je dois confesser que je n’ai finalement jamais osé lire Jules Verne.
A 45 ans, Babelio m’a donné l’occasion de combler cette lacune et je me suis vite rendu compte que ce que j’appréhendais comme un simple roman d’aventure revêtait de nombreuses autres facettes faisant de ce livre un grand classique abordable à tout âge.
Le pitch est simple : cinq colons perdus sur une île mystérieuse et déserte vont devoir apprendre à survivre dans ce milieu inhospitalier.
L’Ile mystérieuse s’ouvre, en 1865, pendant la guerre de Sécession, sur la ville de Richmond assiégée et d’où parviennent à fuir en ballon un groupe de nordistes fait prisonniers par les confédérés. Dans la nacelle figurent l’ingénieur Cyrus Smith, le journaliste ¬Gédéon Spilett, Nab, le domestique noir, Pencroff, un marin, et son protégé le jeune Harbert Brown. Sans oublier le chien, Top.
Happé par un ouragan d’une violence extrême, ils se retrouvent jetés, ballon en lambeaux, sur une île déserte et inconnue où ils vont devoir, pour survivre, ni plus ni moins recréer la civilisation.
Petit à petit, le groupe organise sa vie sur l’île grâce aux compétences de chacun mais surtout grâce à celles de Cyrus Smith, véritable puits de connaissance.
Ils réinventent le feu, la forge, l’outillage, réinventent l’agriculture et l’élevage, ils se font cartographes, chimistes et architectes.
Mais certains événements inexplicables se produisent de façon régulière, comme si quelqu’un veillait sur eux. L’île est-elle vraiment déserte ?
À travers les aventures palpitantes de ces 5 explorateurs, Jules Verne s’intéresse au monde dans toute sa diversité : géographie, géologie, botanique, espèces animales, etc.. comme une forme de littérature écologique avant l’heure.
L’écrivain rend également compte du progrès et derrière cette incroyable robinsonnade, ce sont surtout la fascination de l’écrivain pour le pouvoir des sciences et ses interrogations sur la capacité des sciences à construire un monde meilleur qui pointent.
Et si « L’île mystérieuse » n’était en fait qu’une grande méditation sur l’homme, son ¬adéquation à l’environnement, son devenir et l’Histoire ?
Mon roman d'aventures préféré. Les personnages font preuve d'une inventivité et d'une ingéniosité exceptionnelles. Pour un peu, on rêverait d'être bloqué sur cette île avec eux.
LE livre de chevet de mon enfance. Je ne compte même plus le nombre de fois que je l'ai lu. Chaque fois le même plaisir.
Ce livre, semblable à l'histoire de Defoe n'en est pas moins originale et incroyable. Les personnages : Pencroff le marin, Cyrus Smith l'ingénieur, Nab son serviteur, Harbert et le chien Top naufragés sur une île déserte sont vraiment attachants.
palpitant
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