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Je me suis longtemps demandé "Qu'est-ce donc que chaque homme a perdu dans un port oe" et finalement j'ai pensé "peut-être l'enfance". Oui, c'est cela, l'enfance. Et je me suis dit qu'au fond, comme les chanteurs de fado de Lisboa, tous les immigrés pleurent l'enfance perdue. Leurs larmes sont les larmes du temps passé. Sur les bancs de l'université de Lyon, mon ami Michel Le Guen parlait sans relâche d'Ouessant, son lointain pays, qu'il courrait rejoindre à l'occasion des vacances pour se plonger à fond le coeur dans les bras de sa mère, au milieu des siens.
Un jour, il m'a appris que j'étais un indigène lyonnais, un gens d'ici. Au contact de ce fils de Bretagne, je découvrais la relativité de la position d'étranger. Etre d'ici ou d'ailleurs dépend toujours d'où l'on parle.
Sous le prétexte d'un court texte d'autofiction où il raconte une semaine de vacances avec ses filles sur l'île d'Ouessant, Azouz Begag parle d'exil, de mélancolie, de racines avec une sensibilité et une justesse émouvante. Un texte accessible dès 12 ans, propre à ouvrir la réflexion et à partager les ressentis. Un livre-message, à se passer de main en main et de coeur à coeur, pour avancer ensemble.
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