Ayumu est une jeune fille qui s'auto-mutile. Manami, qui croit que celle-ci essaie de lui voler son petit ami Katsumi, la prend pour cible de son harcèlement, secondée de son groupe de copines. Ayumu, pour échapper à leurs mauvais tours, se réfugie à l'infirmerie, mais Katsumi l'y photographie en train de se taillader les poignets. Ayumu essaie de s'emparer de son portable et, désemparée, le poursuit. Tout le monde est témoin de la scène, qui semble confirmer les rumeurs quant à la relation entre Ayumu et Katsumi. La colère de Manami et sa bande explose : « on va la tuer » ! Aux abois dans le lycée, que va-t-il advenir de la pauvre Ayumu... ?
Les ennuis continuent pour Ayumu, partagée entre l'envie d'en finir et son désir de vivre. Par hasard, elle croise Miki qui l'emmène dans une folle journée entre filles. Ayumu reprend espoir et trouve la force de retourner au lycée.
Un peu de joie et d'espoir pour une parenthèse enchantée dans l'enfer d'Ayumu mais cela ne saurait durer. Manami est plus déterminée que jamais à faire souffrir celle qu'elle considère comme une rivale et n'a qu'un but : lui faire quitter définitivement le lycée. Mais Ayumu s'accroche, dopée par son amitié avec Miki.
Si l'histoire reste intéressante, on peut reprocher à Keiko SUENOBU une certaine paresse. Les textes sont réduits à la portion congrue au profit d'une succession de planches sans paroles. Du coup, la lecture se fait à la vitesse de l'éclair, l'histoire avance peu et on a l'impression d'être grugé. Peut mieux faire.
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