Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Scandalisées ou désarmées, les sociétés occidentales restent interdites face aux pratiques de mutilations génitales féminines, et plus particulièrement face à l'excision perçue comme traumatisme appelant réparation. Depuis plusieurs années, un éminent chirurgien pratique ainsi des opérations reconstructrices sur des patientes désireuses de modifier le réel de leur corps. Or, à quel point cet acte permet-il aux femmes de s'épanouir et de se redécouvrir ? Une intervention physique est-elle seule capable de panser la psyché ? Sinon, pourquoi et comment la rendre efficace ? Quel dispositif doit l'accompagner ? Des interrogations vers lesquelles s'oriente l'essai psychanalytique de Julie Quiquempois qui, tout en évaluant les incidences psychiques de l'excision, questionne la toute-puissance de la chirurgie contemporaine, en particulier lorsqu'elle touche au sexuel. Sujet oublié (ou évité ?) par la psychanalyse, l'excision et ses conséquences psychosexuelles trouvent dans ces pages des éclaircissements théoriques et des horizons thérapeutiques subtils. Des significations latentes et culturelles de cette mutilation aux limites de sa réparation chirurgicale, « La Part manquante » procède dune fine psychanalyse de la femme excisée dans l'attente angoissée, douloureuse, parfois déçue de suturer une plaie ô combien intime. D'où la volonté de les situer, elle et sa parole, au centre de cette recherche riche de perspectives, prometteuse et pionnière.
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