Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Levinas, la trame logique de l'être

Couverture du livre « Levinas, la trame logique de l'être » de Jean-Francois Courtine aux éditions Hermann
  • Date de parution :
  • Editeur : Hermann
  • EAN : 9782705683610
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Grand Prix de Philosophie de l'Académie française 2013

« La trame logique de l'être » : l'expression peut sembler paradoxale s'agissant d'un auteur bien connu pour sa critique radicale de l'ontologie. La thèse avancée dans le présent ouvrage entend pourtant questionner cette remise en... Voir plus

Grand Prix de Philosophie de l'Académie française 2013

« La trame logique de l'être » : l'expression peut sembler paradoxale s'agissant d'un auteur bien connu pour sa critique radicale de l'ontologie. La thèse avancée dans le présent ouvrage entend pourtant questionner cette remise en question de l'ontologie ou mieux de la différence ontico-ontologique. La radicalité de la critique engage en effet quelque chose comme une contre-ontologie, comme une nouvelle « ontologie fondamentale », indexée aux questions suivantes : Sur quel « étant exemplaire » lire « le sens de l'être » ? Comment définir la relation de l'existant à l'être et à l'étant, aux étants, au monde, à Dieu ? Les premiers chapitres de l'ouvrage s'efforcent de prendre au sérieux cette hypothèse d'une autre ontologie, de l'idée d'une autre « phénoménologie matérielle » ou encore de l'amorce du motif de la trace et de la diachronie. La seconde partie de l'ouvrage qui n'a aucune prétention synthétique ou systématique, et qui procède davantage par coups de sonde ne quitte pas tout à fait l'oeuvre de Levinas. D'abord parce qu'elle prend le risque d'une exploration de la dimension théologique et politique de cette pensée, ensuite parce que, alors même qu'elle se tourne vers Schelling, Rosenzweig, ou Benjamin, ce sont encore des thèmes directement liés à la temporalité et à ses strates, à la profondeur d'un passé immémorial, à la méditation d'une autre histoire (« histoire supérieure » ou « histoire sainte »), ou à la parole (interlocution, appel, nomination) qui toujours aimantent le propos.

Donner votre avis