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En 1726, contraint de s'exiler de Paris à la suite d'une altercation, Voltaire choisit l'Angleterre. Très vite, il constate que cette «île de la Raison», rivale de la France depuis toujours, a pris de l'avance : monarchie constitutionnelle, tolérance religieuse, liberté de pensée... N'y a-t-il pas là matière à réflexion, pour une France ruinée par les guerres de Louis XIV et agitée par les scandales de la Régence?
Nourri des lectures de Shakespeare, de Newton et de Locke, Voltaire entreprend d'écrire son premier ouvrage polémique : les Lettres philosophiques (1734) ont l'effet d'une bombe. Vif et mordant, ce petit livre explosif respire l'optimisme des Lumières. On y trouve en germe l'ensemble des idées qui constitueront la philosophie de Voltaire et qui feront de lui le maître à penser de toute une époque.
Facile à lire, car Voltaire traite de sujets différents dans ses "Lettres", dont chacune constitue un chapitre. Cette lecture est quasi-indispensable, jouissive par moments, à cause de l'humour et de l'ironie avec lequel l'auteur traite certains travers de ses contemporains.
Il a (ce n'est pas une découverte) une grande lucidité sur les conformismes et les intérêts parfois bien bas des gens de son époque.
Intéressantes observations sociologiques et psychologiques sur les Anglais.
Dans d'autres chapitres, il prends part au bouillonnement intellectuel de son temps, notemment sur les sciences de la nature et l'astronomie.
On ne regrette pas d'avoir abordé ces "Lettres", on y revient avec plaisir.
j'ai bien aimé !
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