Les facteurs idéologiques - en l'occurrence, religieux - ont une portée considérable. Ils légitiment les actions, les allégeances et les alliances, mais la crise dont il est sujet dans ce travail a des origines très compliqués, qui ne se limitent pas aux facteurs idéologiques, des facteurs politiques, économiques et géopolitiques viennent ajouter de l'eau au moulin de la guerre. « L'Etat islamique » comme on l'a connus ces dernières années n'est pas tombé du ciel, c'est l'aboutissement d'un processus historique, que divers puissances régionales ou internationales ont alimentées d'une façon ou d'une autre, ce qui fait qu'aucune solution réelle n'est possible, concevable sans une volonté politique effective des divers intervenants, ce qui n'est pas facile à obtenir, vus les intérêts des supposés sauveurs. Seule une démocratie réelle, donnant la parole aux peuples de la région, et à leurs aspirations à la liberté et à justice sociale, pourra mettre fin aux fous de dieux et à leurs bailleurs de fonds.
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