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Les voleurs d'eau ; les déboires marchands d'un bien communautaire

Couverture du livre « Les voleurs d'eau ; les déboires marchands d'un bien communautaire » de Colin Ward aux éditions Atelier Creation Libertaire
Résumé:

L'habitation humaine commença là où l'on entrevit une possibilité d'établir une vie durable sur une terre fertile, là où l'eau était plus ou moins régulièrement disponible.
Les habitants créèrent donc à l'usage de leurs communautés des arrangements sociaux pour partager la terre et l'eau. Parce... Voir plus

L'habitation humaine commença là où l'on entrevit une possibilité d'établir une vie durable sur une terre fertile, là où l'eau était plus ou moins régulièrement disponible.
Les habitants créèrent donc à l'usage de leurs communautés des arrangements sociaux pour partager la terre et l'eau. Parce qu'elle est fixe et stable, la terre peut être divisée par des haies et des murs. On peut donc soit la posséder en commun, soit, comme dans de nombreux pays, en faire la base de la propriété privée, de la richesse personnelle et des héritages. Au contraire, l'eau doit demeurer propriété commune parce qu'elle ne reste pas là où elle se trouve.
Depuis des milliers d'années, les législations du monde entier acceptent et insistent sur le fait qu'il ne saurait exister de propriété de l'eau courante.

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Avis (1)

  • A l'aide de nombreux cas concrets, l'auteur expose les problèmes liés à la privatisation de l'eau, qui fait entre autre payer l'eau plus cher aux pauvres qu'aux riches. La gestion à grande échelle, avec d'immenses ouvrages, est aussi dénoncée : les barrages entraînent des déplacements de...
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    A l'aide de nombreux cas concrets, l'auteur expose les problèmes liés à la privatisation de l'eau, qui fait entre autre payer l'eau plus cher aux pauvres qu'aux riches. La gestion à grande échelle, avec d'immenses ouvrages, est aussi dénoncée : les barrages entraînent des déplacements de population et perturbent considérablement les écosystèmes, pour ne citer que les effets les plus répandus. L'auteur explique également clairement qu'une gestion décentralisée et à l'aide de petits aménagements, qui peuvent être construits et entretenus par les "locaux", permet la préservation de l'eau et de sa qualité, et un accès équitable et suffisant pour chacun-e à cette ressource essentielle.

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