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Après Dans le terrier du lapin blanc et Si nous vivions dans un endroit normal, voici le dernier volet d'une trilogie féroce sur le Mexique contemporain, analysé ici à travers un vieillard déjanté, alcoolique et salace qui résout ses problèmes domestiques à l'aide des Théories esthétiques d'Adorno.
Du même auteur : Si nous vivions dans un endroit normal.
Bref roman comique, sous les dehors des aventures d'un vendeur ambulant à la retraite, déchiré entre ses souvenirs canins et ses démêlés avec un club de lecture, Les temps perdus offre une belle réflexion sur le roman. L'air de rien, Villalobos nous offre un pastiche proustien des plus fins.
https://viduite.wordpress.com/2017/09/23/les-temps-perdues-juan-pablo-villalobos
J’ai choisi ce livre pour sa couverture qui m’a fait rire.
Il s’est révélé aussi déjanté que subtil.
Sur fond de révolution, tremblement de terre, corruption, disparitions et assassinats, nous avons affaire à une sacrée satyre, une immersion humoristique dans un immeuble aux querelles de voisinage hautes en couleur !
On y croise des chiens, des cafards, Diego Rivera (& Frida), Tête de Papaye, Francesca (aussi bien objet de fantasmes en tout genre que dictatrice immobilière et littéraire), Téo (ennemi public n°1 d’un cercle de lecture qu’il refuse d’intégrer alors que tout le monde l’image écrivain) et tant d’autres, tant d’autres…
Les quiproquos sont assez irrésistibles.
C’est fantasque à souhait.
Ma chronique sur http://www.arthemiss.com/les-temps-perdus-de-juan-pablo-villalobos/
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