Entretien avec Vanessa Bamberger : la souffrance à l’école est-elle un passage obligé ?
" ce roman parle de new york, d'amour, de mariages mixtes, de terrassiers qui creusent des tunnels, de bâtisseurs de gratte-ciel qui dansent sur des poutrelles à des centaines de mètres au-dessus de la ville.
C'est peut-être le premier vrai roman consacré aux sans-abri, à ceux qui vivent au-dessous et à l'écart de la cité prospère. on sent que colum mccann a fréquenté ces lieux-là : dans une langue qui procure un plaisir presque physique, il évoque avec une rare puissance ce présent qui empeste et ce passé qui oppresse. " frank mccourt.
Nous suivons Nathan Walker, noir américain faisant partie d’une des équipes chargées de creuser un tunnel sous l’Hudson pour faire passer le métro. Sous terre, dans la vase, il n’y a que des travailleurs sans distinction de couleur de peau.
Nathan s’éprend d’une jeune femme blanche et rousse, fille d’émigrés irlandais. Difficile pour eux de trouver un logement.
Puis le travail se fait rare, leur fils aîné s’engage à la guerre, se marie, mais commet un acte violent et sera tué dans un état du Sud. Leurs deux filles s’en sortent mieux.
Nathan reste veuf avec sa belle fille et son petit-fils. Les temps sont durs, la belle fille devient alcoolique puis droguée. Le petit-fils, lui, est un équilibriste hors pair qui trouvera de l’embauche pour construire les gratte-ciels. Quelques temps.
Nous suivons ainsi 3 générations d’Américains à New-York, depuis le fond de l’Hudson jusqu’aux plus hauts buildings. La chute n’en sera que plus rude.
En parallèle de l’histoire de Nathan, nous suivons un SDF qui loge dans le métro, dont nous apprendrons l’identité par recoupement.
J’ai aimé le personnage de Nathan, un colosse, vrai force de la nature, et pourtant résigné devant les caprices du destin.
J’ai toutefois trouvé la fin un peu trop angélique.
L’image que je retiendrai :
Celle de l’accident au fond du tunnel provoquant un geyser et catapultant 3 travailleurs à l’extérieur dans un jet d’eau tonitruant.
http://alexmotamots.fr/les-saisons-de-la-nuit-colum-mccann/
J’avais déjà apprécié « Danseur », du même auteur. J’ai été complètement séduite par « Les saisons de la nuit ».
New York, deux histoires en parallèle.
En 1916, des terrassiers creusent un tunnel sous le fleuve, pour les chemins de fer. On suit quatre d’entre eux, et en particulier Nathan Walker, un jeune noir.
Les conditions sont très dures
En 1991, sous le même tunnel, une communauté de sans-abris vit là. En particulier Treefrog.
Les conditions sont très dures.
On retrouve Nathan Walker, tout au long de sa vie.
Les histoires parallèles, petit à petit, se mêlent dans de mêmes chapitres, puis se rejoignent.
Quelle belle écriture, quelle maîtrise, c’est magistralement construit et ces hommes sont si attachants !
C’est un véritable roman, d’un véritable conteur. De la grande et belle littérature.
Une magnifique histoire qui s’installe dans la tête et dans le cœur.
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