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Les retables de Champmol et leur restauration

Couverture du livre « Les retables de Champmol et leur restauration » de  aux éditions Snoeck Gent
Résumé:

Le Retable de la Crucifixion et le Retable des Saints et Martyrs, provenant de la Chartreuse de Champmol comptent parmi les pièces majeures du musée des Beaux-Arts de Dijon et sont classés au titre des monuments historiques depuis 1939.
A l'occasion de la rénovation du parcours des collections... Voir plus

Le Retable de la Crucifixion et le Retable des Saints et Martyrs, provenant de la Chartreuse de Champmol comptent parmi les pièces majeures du musée des Beaux-Arts de Dijon et sont classés au titre des monuments historiques depuis 1939.
A l'occasion de la rénovation du parcours des collections du Moyen Age et de la Renaissance, inauguré en septembre 2013, ces retables ont fait l'objet d'une restauration exceptionnelle : de 2011 à 2013, 11 restaurateurs (en sculpture, en peinture, et en mobilier bois) ont consacré plus de 780 jours à améliorer l'état de conservation de ces oeuvres et à en restituer tout l'éclat.
Cette restauration a été précédée de plusieurs études qui ont permis de documenter de façon approfondie les matériaux et techniques employées, à la fois pour les deux volets peints par Melchior Broederlam pour le retable de la Crucifixion - seule oeuvre attestée de l'artiste qui nous soit parvenue - , mais aussi s'agissant de la structure, des sculptures et des décors architecturaux des retables.
La connaissance matérielle de ces oeuvres-phares, ainsi que l'histoire de leurs restaurations au XIXe siècle, ont été de nouveau enrichies au cours de la restauration par les examens scientifiques menés en collaboration avec le Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France :
Analyse des pigments et des techniques d'application sur les sculptures, caractérisation des dorures et chronologie des restaurations, étude des bois et analyse dendrochronologique des parties en chêne...
Ces recherches apportent donc un éclairage nouveau sur deux oeuvres majeures de l'art bourguignon, dont la commande par le duc Philippe le Hardi et la réalisation à la fin du XIVe siècle bénéficient de la documentation donnée par les comptes de la construction de la Chartreuse de Champmol.
Depuis septembre 2013, les retables de Champmol sont particulièrement mis en valeur dans une salle du parcours rénové qui leur est spécifiquement dédiée.
La publication prend place dans cette actualité, tout en constituant un ouvrage scientifique de référence sur les oeuvres exceptionnelles que sont les retables de Champmol.
La chartreuse de la Sainte-Trinité de Champmol est un ancien monastère de l'ordre des Chartreux situé à Dijon en Bourgogne, dont l'emplacement est actuellement occupé par le centre hospitalier spécialisé de la ville.
Sa construction a commencé sur un domaine acquis en septembre 1378 au lieu-dit de Champmol, alors à l'extérieur de la ville de Dijon par Philippe le Hardi. Dans son testament de 1386, il souhaite y être inhumé dans l'habit des chartreux. Les ducs de Bourgogne y font venir de nombreux artistes afin d'y réaliser des oeuvres d'art (peintures et sculptures) destinées à décorer le couvent. Le couvent est fermé et vendu en avril 1791, lors de la Révolution française, et le nouveau propriétaire ne tarde pas à démolir l'église et les bâtiments dont il n'a pas l'usage. Le site est racheté en 1833, par le département de la Côte-d'Or, pour en faire un asile psychiatrique. Les oeuvres d'art qui y étaient conservées sont en partie dispersées dans de nombreux musées dans le monde.

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